23/01/2016
TAPIS ROULANT 5
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
TAPIS ROULANT
5
C'est vrai qu'il ne manquait pas de monde sur ce tapis.
Un monde fou même.
On y entendait toutes sortes d'accents.
Différents accents français bien sûr, mais aussi des accents anglo-saxons, japonais, nordiques...
J’aperçus même le jeune directeur de la station, une sorte d'américain aux bretelles étoilées.
A ses gestes, je compris qu'il était hors de question pour lui d'arrêter le tapis pour le seul et fallacieux prétexte que deux anciens camarades venaient de se croiser!
«Tant que le tapis roule, l'humanité avance» dit-il doctement.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:53 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, lutter contre la faim, monde fou, entendre, sorte, accent, différent, géopolitique, anglo-saxon, japonais, nordique, jeune, directeur, stationnaire, américanisme primaire, bretelles, étoilés, geste, comprendre, consigne, hors de question, arr^été, seul, fallacieux, prétexte, antienne, compagnon, venir, humanité, avancement, doctement, décisif, cop 21;formalité, réchauffement climatique
01/06/2015
AU JOUR NAISSANT 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
AU JOUR NAISSANT
2
Elle lui a rappelé qu'ils étaient convenus d'un rendez-vous:
Il soit recevoir ses mots. Des mots d'amour il n'en doute pas.
Des mots murés en elle qui ont su forcer quelques barrages
Pour ébaucher la pure évidence de l'offrande faite à l'autre.
Si elle imaginait combien il les attends ces mot-cadeaux!
Combien ils vont l'illuminer de son fol attachement à elle.
Des mots dépositaires d’essentielle force vitale
Des mots marbrés de reflets rares et différents
Des mots apaisants barrés de sourires attendris
Des mots depuis toujours consentant à l'amour.
Et déjà, tous ces mots-trésor qui ne sont pas les siens
Forment une farandole d'émerveillements souverains.
(FIN)
P. MILIQUE
09:55 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, rappeler, convenir, convenance, rendez-vous, soie, recevoir, motivation, mot d'amour, douter, murer, forcer le barrage, quantifier, ébaucher, pur, évidence, offrande faite à l'autre, imaginaire, combien, attendre, cadeaux, illumination, fol, attachement, autrement, dépositaire, essentiel, force vitale, marbré, reflet, rareté, différent, apaisement, barrer, sourire, attendrir, depuis, toujours, consentir, amour, trésor, terre de sienne, formateur, farandole, émerveillement, souverain
29/05/2014
PERCEPTION DÉVASTATRICE
PERCEPTION DÉVASTATRICE
Elles sont émouvantes ces lignes parvenues jusqu’à moi,
Parce qu’elles disent tant de choses, sans complaisance.
Elles disent les difficultés d’adaptation à un milieu différent,
Elles disent l’histoire confuse, douloureuse car si tourmentée,
Ainsi que l’enchevêtrement épais où les espoirs s‘engluent.
Elles disent les forces antagonistes qui génèrent à tout coup
La crainte d’ignorer d’où on vient sans trop savoir où on va.
Elles disent la dérangeante sensation d’un changement inabouti.
L’alternative cruciale vibre en griffure dans le silence cristallisé.
Un éclair de lucidité amère traverse, dans la concordance du temps,
La perception dévastatrice d’un horizon que nul ne saurait atteindre
Se refuse à faire coïncider la vie avec tant d’émotions exacerbées.
Tous ces mots enregistrés à l’incertain d’une lumière tremblée
Sont de singuliers révélateurs, indispensable à identifier les maux.
P. MILIQUE
12:18 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, perception, dévastateur, émouvoir, émouvant, ligne, parvenu, diseuse, aventure, chose, complaisance, directoire, difficulté, adaptation, milieu, différent, historié, confusion, douloureux, tourmenté, enchevêtrement, épaisseur, espoir, englué, dispatcher, forces antagonistes, génération perdue, couperet, crainte, ignorer, veir, savoureux, dérangement, sensitif, chngement, inabouti, alternative, crucial, vibrer, griffure, silence, cristallisé, éclair, lucidité, amer, traversier, concordance, tempête, horizon, nul
02/03/2014
AU TRAVERS DE L'ABSENTE
AU TRAVERS DE L'ABSENTE
Est-il possible que la vie ne soit qu'un immense regret ?
Au terme d'une destinée tourmentée,
Après avoir essuyé toutes les tempêtes,
Il devient nécessaire d'adopter la position de replis des déçus.
Il s'obstine alors dans une fuite en avant encore plus désespérante.
La césure est progressive et,
Même en évitant les écueils obligés de l'amertume,
La rupture imposée par la fusion des contraires
Se révèle atrocement lente et douloureuse.
Le chemin de la délivrance est là qui s'offre à lui....
Un passage lumineux d'une intense lumière blanche,
Reposante et douce pastel.
Ce qui les a rapprochés est aussi ce qui les a,
A force de partager un univers peuplé de semblables
Tellement différents, séparé.
Parce que l'harmonie des contraires peut-être n'existe pas.
Ou alors dans le bref de l'éphémère seulement.
Leurs cœurs battent une mauvaise chamade.
C'est l'insupportable désamour.
Tout se noie dans l'usure d'un temps
Que personne ne sait dompter.
Les voilà condamnés à se déchirer aux pointes acérées
D'une éprouvante ronde d'amour et de haine.
Maintenant sa mémoire est encombrée
Par les pénibles souvenirs des divergences et des brouilles.
Et des non-dits qui aggravent tout jusqu'à rendre
Plus sombre encore les couleurs de ces instants de glace.
Alors désormais, il lui faut accepter l'inéluctable.
Il est confronté à l'indicible douleur
De l'insoutenable séparation.
Comment ne pas être submergé
Par le chaos dévastateur de cette détresse ?
Et toute cette honte qu'il lui faut surmonter pour exister encore !
Il ne promène plus qu'une ombre déchue.
Celle de sa passion meurtrie.
Et il s'applique à ne plus vivre
Qu'au travers de l'absente.
Mais le chagrin lui est si mordant,
Qu'il ne sait plus que pleurer
De ne plus pouvoir l'embrasser,
Ne serait-ce que du regard.
P. MILIQUE
05:33 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : absence, vie, regret, destinée, tourmené, tempête, adopter, position, repli, déçu, obstiné, désespérant, césure, progressif, écueil, obligation, amertume, rupture, imposer, fusion, contraire, révéler, atroce, lent, douloureux, chemin, délivrance, offrir, passagne, lumineux, intense, reposant, doux, pastel, partage, univers, peuple, différent, harmonie, bref, éphémère, coeur, mauvais, chamade, insupportable, amour, noyade, usure
13/10/2013
JE ME REPROCHE 2
Je me reproche de négliger l'Autre
Alors qu'il n'est que différent
Ou loin de mes yeux.
13:15 Publié dans JE ME REPROCHE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, reproche, négligence, négliger, autrui, différence, différent, yeux, travailler, cigarette, fournisseur, rue déserte, prudence, échangisme, échangiste, deal de drogue, sanns papiers, intermédiaire, vendeur, cartouche, trafic, sortie de métro, police, investir, motard, fonctionnaire, réfugier, contrôler, garde à vue, stratégie, colimateur
15/09/2013
A L'HEURE BRÛLANTE
A L'HEURE BRÛLANTE
Dans le resserrement temporel et presque spatial
Auquel s'accroche l'essentiel de toute une vie
Qui, aux abords d'une parole arrachée à l'initial
Des limites de la prégnante déchéance du souvenir,
Se grave parfois de l'incontrôlable bouillonnement
Qui jaillit du ténu entre le différent et la folie singulière.
La perception en alerte rend compte de ce lieu
D'où s'émet l'imprévu cinglant d'un éclat d'épure
Aux gestes esquissés d'une vérité de cristal,
Flagrance ensoleillée à l'heure brûlante qui grésille
Comme un lézard vaincu au cœur de pierre,
Silhouette figée dans une éternité qui n'en finit pas.
P. MILIQUE
09:09 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : au magma present de l'ecriture, heure, brûlant, resserrer, temporel, spatial, s'accrocher, essentiel, vie, aux abords, parole, arracher, limite, prégnance, déchéance, souvenir, graver, incontrôlable, bouillonnement, jaillir, ténu, différent, folie singularté, perception, alerte, se rendre compte, lieu-dit, émettre, imprévu, cingler, éclat, épure, geste esquissé, vérité, cristal, flagrance, ensoleillé, grésiller, lézard, vaincu, coeur de pierre, silhouette, figer, éternité
07/09/2013
LE TEMPS DE L’ÉCRIT DURE
LE TEMPS DE L’ÉCRIT DURE
Il faut savoir prendre son temps!
Le crayon est un formidable outil pour gratter l’instant, un outil au charme à la fois désuet et ensorcelant. Il découpe des strates dans l’épaisseur du temps et y dépose à chaque fois une lumière différente.
C’est une onde émotionnelle intense lorsque sur la page vagabonde la plume.
Quand les mots coulent ainsi de la plume avec aisance, il suffit de se laisser porter par le murmure souterrain d’une conscience indispensable à corriger l’ingratitude oublieuse de la mémoire, pour accoster à ces moments-là d’extrême densité.
Et dans une symphonie de mots simples ou complexes, en tout cas envoûtants, dire l’immensité des toujours et des jamais pareils. Dire des histoires sombres et lumineuses et d’autres magnifiques et douloureuses.
Tout n’est pas si rudimentaire cependant.
Parfois l’écriture est hâtive, trop, ce qui la rend maladroite et approximative. Elle peut, à utiliser les mots sans discernement, à exagérer les calembours calamiteux et les métaphores acrobatiques, à célébrer sans cesse d’insupportables trouvailles narcissiques, délivrer des textes aussi navrants qu’inconsistants. Et avoir, enfin, le plus grand mal à dissimuler la médiocrité de l’ensemble.
(A SUIVRE....)
P. MILIQUE
09:17 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, temps, écriture, durer, dur, savoir, prendre son temps, crayon, formidable, outil, gratter, l'instant, charme, foie, désuet, ensorcelant, découper, strates, épaisseur, déposer, lumière, différent, onde, émotionnel, intense, page, vagabond, plume, mots, coulée, aisance, plumier, suffir, laisser faire, se laisser porter, murmure, souterrain, conscience, indispensable, corriger, ingratitude, oublieuse, mémoire, accoster, moment, extrême, densité, symphonie, simplicité, complexe
04/08/2013
ROBIN RENUCCI LIT "VIKAR-VITEZ", les 2 V" DE JACK RALITE (1/15)
ROBIN RENUCCI
LIT
"VIKAR-VITEZ, LES 2 V"
DE JACK RALITE (1/15)
Un échange esthétique et philosophique, composé à partir des écrits de Jean Vilar et Antoine Vitez. Le théâtre populaire d’après-guerre, mai 68 et les années 70-80.
Par son témoignage, Jack Ralite, homme politique, militant, spectateur de théâtre passionné et passionnant, nous permet de côtoyer Vilar et Vitez.
Tous deux comédiens et metteurs en scène, hommes de théâtre nommés à la tête de grandes institutions, semblables et différents, préoccupés également par l’élargissement du public, l’élargissement du répertoire, portés par un grand amour des comédiens et un sens civique sans faille.
Texte de Jack Ralite, d’après son livre « Complicités avec Jean Vilar et Antoine Vitez » publié aux éditions Tiresias.
Adaptation : Evelyne Loew
Réalisation : Blandine Masson
Conseillère littéraire : Emmanuelle Chevrière
Assistant à la réalisation : Vivien Demeyère
17:17 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, robin renucci, jack ralite, evelyne loew, blandine masson, emmanuelle chevrière, vivien demeyère, vikar-vitez, échangisme, esthétisme, philosophique, composition, jean vilar, antoine vitez, théâtre populaire, après-guerre, mai 68, témoignage, homme politique, militant, spectateur, passionné, permettre, côtoyer, homme de théâtre, nommer à la tête, institution, semblable, différent, préoccupé, égaliser, élargissement, public, répertoire, grand amour, sens civique, sans faille, complicité, édition tiresias
29/06/2013
FEDERICO GARCIA LORCA, «GACELA DE L'AMOUR IMPREVU» suivi de "GACELA DE L'AMOUR DESESPEREE"
FEDERICO GARCIA LORCA
«GACELA DE L'AMOUR IMPREVU»
LU PAR LAURENT STOCKER
suivi de
"GACELA DE L'AMOUR DESESPEREE"
LU PAR ADELINE D'HERMY
Poèmes extraits du recueil « DIVAN DE TAMARIT » Gallimard.
Traduction de Claude COUFFON et Bernard SESE
Federico Garcia Lorca naît en 1899 au sein d'une famille andalouse aisée et libérale. Il s'intéresse très tôt aux différents domaines des arts et emprunte la voie de la poésie dès 1921 avec Canciones puis Romancero gitano (1928). En alliant modernité et folklore populaire, Garcia Lorca emporte rapidement la reconnaissance du public. Ses nombreux voyages, notamment sur le continent américain, ont approfondi et enrichi ses oeuvres (Poète à New York, 1934). Dès 1935, Garcia Lorca bifurque légèrement vers le chemin dramatique. Il fonde la Barraca, sa propre compagnie théâtrale et met en scène de grands classiques. Il peut alors y représenter ses pièces Noces de sang (1933), Yerma (1935) et la Maison de Bernarda (1936). Cette trilogie tragique reste l'une de ses oeuvres majeures. Federico Garcia Lorca est fusillé par les franquistes en 1936.
Choix de Baptiste Guiton
Réalisation : Marguerite Gateau
Prise de son et mixage : Bernard Lagnel
Montage : Manon Houssin
Assistante à la réalisation : Pauline Ziadé
05:10 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : : : au magma present de l'ecriture, fédérico garcia lorca, madrigal d'été, félicien juttner, extraction, traduction, andré belamich, famille, andalousie, aisé, libéral, s'intéresser, différent, domaine, art, emprunter, voie, canciones, romancero gitano, allier, modernité, populaire, emporter, rapidité, flklore, reconnaissance, public, voyage, continent américain, approfondir, enrichir, poète à new-york, bifurquer, dramatique, fonder, compagnie, théâtral, classique, noce de sang, yerma, la maison de bernarda, trilogie, majeur, fusiller, franquiste, baptiste, guiton, marguerite gateau, bernard lagnel, manon houssin
27/06/2013
FEDERICO GARCIA LORCA, «NU» suivi de "A MALAGA" (1925)
FEDERICO GARCIA LORCA
«NU»
Suivi de
"A MALAGA"
Lus par Nazim Boudjenah
Extraits du recueil « Eros avec Bâton » (1925), Chansons, Gallimard.
Traduction d’André BELAMICH
Federico Garcia Lorca naît en 1899 au sein d'une famille andalouse aisée et libérale. Il s'intéresse très tôt aux différents domaines des arts et emprunte la voie de la poésie dès 1921 avec Canciones puis Romancero gitano (1928). En alliant modernité et folklore populaire, Garcia Lorca emporte rapidement la reconnaissance du public. Ses nombreux voyages, notamment sur le continent américain, ont approfondi et enrichi ses oeuvres (Poète à New York, 1934). Dès 1935, Garcia Lorca bifurque légèrement vers le chemin dramatique. Il fonde la Barraca, sa propre compagnie théâtrale et met en scène de grands classiques. Il peut alors y représenter ses pièces Noces de sang (1933), Yerma (1935) et la Maison de Bernarda (1936). Cette trilogie tragique reste l'une de ses oeuvres majeures. Federico Garcia Lorca est fusillé par les franquistes en 1936.
Choix de Baptiste Guiton
Réalisation : Marguerite Gateau
Prise de son et mixage : Bernard Lagnel
Montage : Manon Houssin
Assistante à la réalisation : Pauline Ziadé
17:24 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : : au magma present de l'ecriture, fédérico garcia lorca, madrigal d'été, félicien juttner, extraction, traduction, andré belamich, famille, andalousie, aisé, libéral, s'intéresser, différent, domaine, art, emprunter, voie, canciones, romancero gitano, allier, modernité, populaire, emporter, rapidité, flklore, reconnaissance, public, voyage, continent américain, approfondir, enrichir, poète à new-york, bifurquer, dramatique, fonder, compagnie, théâtral, classique, noce de sang, yerma, la maison de bernarda, trilogie, majeur, fusiller, franquiste, baptiste, guiton, marguerite gateau, bernard lagnel, manon houssin
FEDERICO GARCIA LORCA, EXTRAIT DE«PLUIE» (1919)
FEDERICO GARCIA LORCA
EXTRAIT DE
«PLUIE»
(1919)
Lu par Adeline d'HERMY
Extrait du recueil Livre de poèmes (1921), Gallimard.
Traduction d’André BELAMICH
Federico Garcia Lorca naît en 1899 au sein d'une famille andalouse aisée et libérale. Il s'intéresse très tôt aux différents domaines des arts et emprunte la voie de la poésie dès 1921 avec Canciones puis Romancero gitano (1928). En alliant modernité et folklore populaire, Garcia Lorca emporte rapidement la reconnaissance du public. Ses nombreux voyages, notamment sur le continent américain, ont approfondi et enrichi ses oeuvres (Poète à New York, 1934). Dès 1935, Garcia Lorca bifurque légèrement vers le chemin dramatique. Il fonde la Barraca, sa propre compagnie théâtrale et met en scène de grands classiques. Il peut alors y représenter ses pièces Noces de sang (1933), Yerma (1935) et la Maison de Bernarda (1936). Cette trilogie tragique reste l'une de ses oeuvres majeures. Federico Garcia Lorca est fusillé par les franquistes en 1936.
Choix de Baptiste Guiton
Réalisation : Marguerite Gateau
Prise de son et mixage : Bernard Lagnel
Montage : Manon Houssin
Assistante à la réalisation : Pauline Ziadé
01:04 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : : au magma present de l'ecriture, fédérico garcia lorca, madrigal d'été, félicien juttner, extraction, traduction, andré belamich, famille, andalousie, aisé, libéral, s'intéresser, différent, domaine, art, emprunter, voie, canciones, romancero gitano, allier, modernité, populaire, emporter, rapidité, flklore, reconnaissance, public, voyage, continent américain, approfondir, enrichir, poète à new-york, bifurquer, dramatique, fonder, compagnie, théâtral, classique, noce de sang, yerma, la maison de bernarda, trilogie, majeur, fusiller, franquiste, baptiste, guiton, marguerite gateau, bernard lagnel, manon houssin
25/06/2013
FEDERICO GARCIA LORCA, « MADRIGAL D'ETE» (1920)
FEDERICO GARCIA LORCA
« MADRIGAL D'ETE»
(1920)
Lu par Félicien JUTTNER
Extrait du recueil Livre de poèmes (1921), Gallimard.
Traduction d’André Belamich
Federico Garcia Lorca naît en 1899 au sein d'une famille andalouse aisée et libérale. Il s'intéresse très tôt aux différents domaines des arts et emprunte la voie de la poésie dès 1921 avec Canciones puis Romancero gitano (1928). En alliant modernité et folklore populaire, Garcia Lorca emporte rapidement la reconnaissance du public. Ses nombreux voyages, notamment sur le continent américain, ont approfondi et enrichi ses oeuvres (Poète à New York, 1934). Dès 1935, Garcia Lorca bifurque légèrement vers le chemin dramatique. Il fonde la Barraca, sa propre compagnie théâtrale et met en scène de grands classiques. Il peut alors y représenter ses pièces Noces de sang (1933), Yerma (1935) et la Maison de Bernarda (1936). Cette trilogie tragique reste l'une de ses oeuvres majeures. Federico Garcia Lorca est fusillé par les franquistes en 1936.
Choix de Baptiste Guiton
Réalisation : Marguerite Gateau
Prise de son et mixage : Bernard Lagnel
Montage : Manon Houssin
Assistante à la réalisation : Pauline Ziadé
17:17 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, fédérico garcia lorca, madrigal d'été, félicien juttner, extraction, traduction, andré belamich, famille, andalousie, aisé, libéral, s'intéresser, différent, domaine, art, emprunter, voie, canciones, romancero gitano, allier, modernité, populaire, emporter, rapidité, flklore, reconnaissance, public, voyage, continent américain, approfondir, enrichir, poète à new-york, bifurquer, dramatique, fonder, compagnie, théâtral, classique, noce de sang, yerma, la maison de bernarda, trilogie, majeur, fusiller, franquiste, baptiste, guiton, marguerite gateau, bernard lagnel, manon houssin