06/01/2013
INTEMPORELLE UTOPIE
INTEMPORELLE UTOPIE
Tout est à vendre en ce bas monde
Sauf les rêves lorsqu'ils sont le réel!
La voilà dépositaire d'un bel âge encore,
Celui qui favorise, elle le démontre au quotidien,
La découverte riche et instructive de l'essentiel.
Elle semble maintenir avec facilité le temps à distance!
Aussi n'est pas déjà advenu celui d'accepter
L'affaiblissement systémique proposée par l'évidence.
Chaque année qui cohabite avec la précédente
Avive d'une coloration nouvelle la vie, et l'embellit.
Il est si fascinant son désir gonflé de profusion,
Lorsqu'il soumet l'utopie réaliste et saisit l'instant présent.
Chacun d'entre nous possède un univers singulier
Forcément irréductible aux comportements pluriels.
Elle, elle traverse le sien au rythme inconnu de l'éternel,
Assurée qu'elle est par cet avenir porteur et apaisé
De quelques bouquets lourds de trésors encore méconnus.
Elle caresse la surface des jours comme on lit un poème,
Et continue à décrypter avec attention les libres pages du hasard
Au moment précis où chacun des chapitres en gésine
En exacerbe avec fierté l'intensité capiteuse.
Qu'il est donc important d'intemporel cet âge
Qui offre aux lendemains le luxe d'une telle lenteur...
P. MILIQUE
09:01 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, intemporel, utopie, tout est à vendre, rêve, réel, dépositaire, le bel âge, favorieser, démontrer, au quotidien, découverte, riche, instructif, essentiel, sembler, maintenir, avec facilité, le temps, à distance, advenir, accepter, affaiblissement, systématique, systémiqueproposer, évidence, année, cohabiter, précédent, aviver, coloration naturelle, nouvelle vie, embellir, fascinant, désir gonglé, profusion, soumettre, utopies, réaliste, saisir l'instant présent, posséder, univers isngulier, forcément, irréductible, comportement, pluriel, traverser, rythme, inconnu, éternel
03/06/2012
D'OR ET D'EBENE
D'OR ET D'EBENE
C'est pour tenter d'échapper à un passé qui le poursuit
En donnant l'oppressante sensation de vivre dans l'ombre
De ce monde fou où tout se dresse, obstacle, refus,
De cet univers décadent où l'humanité n'est que souvenir,
Qu'il s'attache à effacer la poussière, doseuse de lumière noire
Le repli temporel est en cache au chevet de l'impossible.
Il souhaite, la conscience au repos
Amorcer le beau d'une autre histoire,
Être toujours, à l'intérieur de ce voyage de vertige,
Cet enfant aux yeux de merveille encore ouverts
Sur l'incroyable régénérescence d'un temps
Qui réinvente d'inexistantes lumières.
Jaillissements provoqués d'autres clartés envoûtantes
Aux bandes minérales alternées d'or et d'ébène.
P. MILIQUE
10:20 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, d'or et d'ébène, tenter d'échapper, un passé qui le poursuit, oppressante sensation, vivre dans l'ombre, monde fou, se dresser, obstacle, refus, univers décadent, l'humanité, souvenir, s'attacher, effacer la poussière, dose de lumière noire, repli, temporel, se cacher, au chevet, impossible, souhaiter, la conscience au repos, amorcer le beau, histoire, à l'intérieur, voyage, vertige, enfant, yeux de merveille, ouvertture, incroyable, régénérescence, le temps, réinventer inexistance, jaillissement provoqué
28/05/2012
L’INSTINCT DE L’ODE-LA
L’INSTINCT DE L’ODE-LA
Cela restera à jamais comme un jour autre…
Niches intemporelles aux angles morts du temps
Dans les décors animés de son imaginaire,
La magie du présent sature le quotidien.
Yeux verts fascinants sont l’amour d’une vie,
Incommensurable passion aux flammes embrasées…
Par la porte de lumière qui maintenant est ouverte,
Il marche dans l’infini d’instants-éternités
Qui brillent du soleil jusqu’à des nuits sans fin.
En chaque pépite de ce temps qui scintille
Au beau d’un sourire, récolter un baiser,
Déposé sur ses lèvres dans un battement d’ailes,
L’instinct de l’ode-là qui maintenant s’éveille
A l’avenir soleil qui à l’instant caresse
La précieuse étincelle, partition de la vie.
P. MILIQUE
05:34 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, instinct, ode, un jou comme un autre, niche intemporelle, angles morts, le temps, décor, animé, imaginaire, la magie du présent, saturation, quotidien, yeux verts, fascinants, l'amour d'une vie, incommensurable, passion, flamme, embrasement, lumière, ouverture, marcher dans l'infini, instant, interné, brillance, soleil, des nuits sans fin, pépite, scintiller, sourire, récolte, baiser, déposer sur les lèvres, battement d'ailes, s'éveiller, avenir, caresse, précieux, partition de vie
05/02/2012
Jacques PREVERT
Jacques PREVERT déclame "CET AMOUR"
Cet amour
Si violent
Si fragile
Si tendre
Si désespéré
Cet amour
Beau comme le jour
Et mauvais comme le temps
Quand le temps est mauvais
Cet amour si vrai
Cet amour si beau
Si heureux
Si joyeux
Et si dérisoire
Tremblant de peur comme un enfant dans le noir
Et si sûr de lui
Comme un homme tranquille au milieu de la nuit
Cet amour qui faisait peur aux autres
Qui les faisait parler
Qui les faisait blêmir
Cet amour guetté
Parce que nous le guettions
Traqué blessé piétiné achevé nié oublié
Parce que nous l'avons traqué blessé piétiné achevé nié oublié
Cet amour tout entier
Si vivant encore
Et tout ensoleillé
C'est le tien
C'est le mien
Celui qui a été
Cette chose toujours nouvelle
Et qui n'a pas changé
Aussi vrai qu'une plante
Aussi tremblante qu'un oiseau
Aussi chaude aussi vivant que l'été
Nous pouvons tous les deux
Aller et revenir
Nous pouvons oublier
Et puis nous rendormir
Nous réveiller souffrir vieillir
Nous endormir encore
Rêver à la mort,
Nous éveiller sourire et rire
Et rajeunir
Notre amour reste là
Têtu comme une bourrique
Vivant comme le désir
Cruel comme la mémoire
Bête comme les regrets
Tendre comme le souvenir
Froid comme le marbre
Beau comme le jour
Fragile comme un enfant
Il nous regarde en souriant
Et il nous parle sans rien dire
Et moi je l'écoute en tremblant
Et je crie
Je crie pour toi
Je crie pour moi
Je te supplie
Pour toi pour moi et pour tous ceux qui s'aiment
Et qui se sont aimés
Oui je lui crie
Pour toi pour moi et pour tous les autres
Que je ne connais pas
Reste là
Là où tu es
Là où tu étais autrefois
Reste là
Ne bouge pas
Ne t'en va pas
Nous qui sommes aimés
Nous t'avons oublié
Toi ne nous oublie pas
Nous n'avions que toi sur la terre
Ne nous laisse pas devenir froids
Beaucoup plus loin toujours
Et n'importe où
Donne-nous signe de vie
Beaucoup plus tard au coin d'un bois
Dans la forêt de la mémoire
Surgis soudain
Tends-nous la main
Et sauve-nous.
Jacques PREVERT
09:11 Publié dans POESIES DITES EN IMAGES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, jacques prévert, cet amour, violence, fragilité, tendresse, désespérance, beau comme le jour, mauvais, le temps, amour si vrai, amour si beau, heureux, joyeux, dérisoire, tremblant de peur, comme un enfant dand le noir, sur de lui, homme tranquille, au milieu de la nuit, faire peure aux autres, faire parler, blémir, l'amour guette, traqué, blessé, piétiné, achevé, si vivant encore, têtu comme une bourrique, froid comme le marbre, tendre la main