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03/09/2017

VOLÉES D'ASSONANCES

au magma présent de l'écriture,

 

 

VOLÉES D'ASSONANCES

 

Voilà maintenant exposé une belle prouesse qui,

De ses multiples contraintes d'emblée initiées,

Fait carillonner les cloches en volée d'assonances.

 

D'une encre alerte et inventive, la pensée

Cabriole de trouvailles en découvertes,

Et soumet l'instant pour l'heure infaillible

A l'âpre question de l'unique et du définitif.

 

Ainsi court la dédicace d'une écriture troublante

Tout au long de velléités délicieusement divines.

 

P. MILIQUE

21/02/2015

BIENHEUREUSE QUINTESSENCE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

BIENHEUREUSE QUINTESSENCE

2


Lorsque le monde se songe, il convient d'aller au bout de ses rêves.
Nous voilà parvenus à ce carrefour où peut-être la vie bascule,
Là où d'impératives velléités se propose à transmuer le destin.
L'aube séduisante d'une nouvelle aventure point, aguicheuse,
Et nul ne saurait refuser bien longtemps le plaisir de s'épanouir
Sans, à un moment ou à un autre, en éprouver le délicieux frisson.

Le moment est venu d'accoster à quelque chose de plus authentique,
Et à se soumettre à la flamme des éveils émerveillés qu'offre la nature.
Cela prendra la forme de l'inespérée richesse de toujours: quelqu'un.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

23/01/2015

AVEC DES GRAINES D'UTOPIE 1

au magma présent de l'écriture,

 

AVEC DES GRAINES D'UTOPIE

1

Dans le tumulte sans fin de la vie, rien n'est possible lorsque l'espoir n'est pas! Certes il n'est pas indispensable au fait d'entreprendre, mais il encourage toute espèce de mutation novatrice destinée à cristalliser le désir d'une existence optimale.

Au quotidien, il est inconcevable de se soumettre à l'odieuse servitude des lendemains désenchantés. On a beau être parfois échaudé par la faillite répétitive de certaines expériences passées, la prégnance grandissante d'une situation qui désespère ne sera jamais un moteur pour nous conformer à l'ordre en cours d'établissement. L'espoir naît de ce constat précis: nous ne connaissons pas l'issue véritable de ce qui se trame aujourd'hui autour de nous! D'où l'impérieuse nécessité de se ménager les trouées de lumière initiatrices d'un âge d'or futur à inventer.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

09/12/2014

UN MAL PROVISOIRE 1

au magma présent de l'écriture,

 

UN MAL PROVISOIRE

1

 

C'est le début de l'errance et des rejets,

De ce temps ou la vie avait un sens

Et reflétait l'éternelle nouveauté de ce qui a lieu.


Cependant, la nostalgie n'est qu'un mal provisoire,

Une sorte de maladie du temps au langage subtil

Dont l'enjeu est d'affirmer à quel point l'immuable est précaire.

 

Elle transforme l'horizon en mémoire dénuée de souvenirs

La soumettant ainsi aux aléas coupables du hasard.

A certains moments, elle semble immotivée,

Mais ce sentiment de déchirure s'estompe vite

Tant elle paraît soluble dans les strates de l'espoir.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

13/08/2014

COURANTS DE VIE

au magma présent de l'écriture,

 

COURANTS DE VIE

 

L’image, en habit de vie, est belle. Très belle!

J’imagine sans peine la réalité de ton visage

Abandonné sans pudeur, au repos entre mes mains.

Le malheur est que je connais trop mes fragilités

Et je me mets à convoité ces robustes souches

Qui, étant miennes, sauraient me rendre plus fort.

 

Je veux l’accueillir, oui, dans le doux berceau de mes mains et,

A l’extrême bord de ta présence, m’approcher de ton regard.

Ce regard qui devient le miroir dans lequel je me cherche.

Je veux éprouver à la pulpe de mes doigts l’agréable perception

De tous les bonheurs possibles, instants où nous nous reconnaîtrons

Accordés que nous serons à l’incroyable chaleur diffuse naissant

De ce geste simple et pur puissant révélateur d‘amour irréductible.

Et nous serons rassasiés de moments de vie, comblés de tendresse.

 

Aimée, comprends combien j’ai déjà pris racine en toi,

Combien tu es devenue mon unique nourriture de vie.

 

P. MILIQUE

17/06/2014

LE PARDON 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LE PARDON

2

 

Elle a pardonné bien sûr. Cela n'aurait pu être différent : c'est tellement rationnel le pardon.

Le mot, dès qu'il est évoqué, remue tant de souffrances. Fouille tant de rancœurs peut-être. Cet état cadenasse toute possibilité d'échanges. Il devient alors nécessaire de dépasser l'amère frustration éprouvée, pour ne plus avoir à se soumettre dans l'infime d'une quelconque durée, à son intolérable servitude. Tout ce qui tourmente au cœur ayant la fâcheuse propension à entraîner les pensées dans le cercle vicieux d'incantations pesantes, il convient de l'éradiquer avec la plus grande fermeté.

 

C'est un bel acte que celui de pardonner. C'est l'irruption, sur la scène du jour, de ce que l'on croyait impossible. Et aussi, cela provoque une rupture définitive dans l'amère chaîne du ressentiment. Il est important de se battre contre la réalité et il se trouve que certaines injonctions y sont plus favorables que d'autres. Car enfin, le passé qui encombre n'est que du passé, n'est-il pas ? Et en tant que tel, il ne peut exister au présent. Cela peut se révéler obsédant certes, exaspérant peut-être, mais à quoi peut bien rimer de poursuivre une lutte contre ce qui n'est plus ? C'est quoi un destin sinon un chapelet d'erreurs ? Et puis, est-il vraiment indispensable de comprendre pour accepter ce qui est ? Il est autrement plus important d'être dans le non-jugement et de consentir au présent. Non ?

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

30/03/2014

INTERVIEW DE LA BOITE # 33 : GÉNÉRAL ALCAZAR

 

INTERVIEW DE LA BOITE

# 33 

  GÉNÉRAL ALCAZAR

Vous ne resterez pas indifférents aux propos de cet artiste singulier, représentant factice et immensément talentueux d'une hiérarchie militaire qui ne m'a jamais soumis!

Plus que la ligne claire d'Hergé, la gueule grêlée de Patrick Chenière évoque les bourlingueurs chers aux crayons charbonneux d'Hugo Pratt.

Lanceur de couteaux, dictateur de pacotille, guérillero dérisoire et cousin éloigné de Corto Maltese, le Général Alcazar est aussi un aventurier de la "chanson rastaquouère" et du"rock métèque".

Sa musique s'est façonnée en marge, au rythme accidenté d'albums rugueux et fragiles, noirs et fantaisistes, à écouter comme on feuillette un livre de bord imaginaire ou le carnet de campagne d'un blues-man excentrique.
Après des années en cale sèche à Montpellier, l'ancien routard des mers du Sud a enfin retrouvé une île. Ou presque.

Le général Chenière a emménagé à Sète. (...) "Avec une mère née à Angers, un père martiniquais et militaire de carrière, envoyé aux quatre coins du monde, je n'ai jamais eu d'attaches. Je me suis construit une culture des
voyages."

Les premiers voyages sont synonymes d'insouciance et de décors de rêve. Au gré des mutations du père -- Nouvelle-Calédonie,Tahiti,Madagascar --, le garçon se gave de lagons bleus, découvre la musique à travers la valeur festive et fonctionnelle des traditions.Guitare et ukulélé sont ses premiers instruments.

Tout juste commence-t-on à noter une certaine allergie à l'autorité. (...)
Rentrée en France au milieu des années 60, la famille s'installe Montpellier. Perce alors une prise de conscience.

"J'avais vécu une enfance heureuse,mais je m’apercevais que ces paradis avaient leur revers de médaille. Je mesurais ce que la présence de la France dans le monde avait parfois entraîné comme désastre. Ma musique est marquée à la fois par ces souvenirs radieux et un désenchantement profond. Pourtant, c'est une nonchalance ironique qui prévaut. (...)"


Au service militaire, Patrick Chenière préféra une passion nouvelle pour les musiques noires et Bob Dylan. (...) Il sillonne entre autres l'Afrique de l'Ouest, croise Fela, s'identifie à la simplicité des bluesmen ghanéens. (...) Patrick Chenière mettra du temps à affirmer son propre répertoire. (...) D'abord sous l'emprise de l'anglais du rock, pour un maxi, "Hunting Dogs" (1992), et un premier album,"No Comment" (1995), passés inaperçus,
Général Alcazar trouve finalement sa voie (les disques "La Position du tirailleur"et "Des sirènes et des hommes") dans une utilisation du français qui détourne vers l'abstraction la langue de bois journalistique et administrative. (...)


© Stéphane Davet pour "Le Monde"

13/10/2013

FISSURES SOURNOISES

 

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FISSURES SOURNOISES

 

Pourquoi écrit-on ce qu'on ne dit pas ?

 

Il faut être attentif à toutes les dissonances,

A toutes les cassures potentielles.

Ce sont elles qui constituent, inépuisables,

Les sources du désenchantement

Et contribuent à emmêler un peu plus encore

L'écheveau tumultueux de ce grand naufrage qu'est la vie.

Il serait inconsidéré,

Même par immense lassitude,

De banaliser le cheminement qui nous mène

Jusqu'au désastre final,

Jusqu'à l'inéluctable.

 

Qu'il est donc douloureux d'éprouver à ce point

Le sentiment trop présent de ce qui fuit,

De ce qui passe, de ce qui meurt !

Et vaine la tentative de calfatage

Des fissures sournoises de la vie.

 

Il faut pourtant bien s'attacher à sauvegarder l'essentiel.

Et crever un jour l'abcès obsédant du désespoir.

Celui de nos existences démontées.

 

Certes nos échecs sont criants, nos réussites sont invisibles,

Aussi invisibles que les ténèbres durant l'éclat du jour.

Alors, il s'agit d'entrer en dissidence,

Ne plus être du nombre des égarés.

Et s'obstiner à creuser un autre sillon

Pour aller encore d'étonnements en éblouissements.

Pour que la couleur de l'inquiétude

Se soumette enfin à celle de l'espoir.

 

Et l'on se mure dans un silence qui ne sert

Qu'à masquer nos angoisses.

Cela nous sert aussi à oublier le temps qui enterre nos rêves.

Car il y a tant d'autres choses derrière nos illusions

Que l'on ne dit pas !

Alors, on l'écrit...

 

P. MILIQUE

11/10/2013

ECLATS D'OBSIDIENNE

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ÉCLATS D'OBSIDIENNE

 

Qu'est-ce qu'un Virtuose Ecri-Poète ?

 

C'est un homme qui nous soumet aux riches

Et exubérantes fleurs de son imagination.

Qui utilise sa fluidité d'écriture

A donner une émouvante dimension esthétique

A la pesante grisaille du quotidien.

 

Sa plume nous propose dans la mélodie,

-- peut-être la mélopée --

Des phrases qui s'enroulent,

D'abolir l'espace et le temps.

Avec un style tourbillonnant,

Créateur d'infinis poétiques.

 

Fabuleuse richesse que cette écriture-là !

D'une incontestable virtuosité.

Elle est bruissement éthéré

De trouvailles délicieuses

Et de subtiles associations de mots.

Marquée aussi de touches de raffinement délicat

Aux éclats luminescents de pierre précieuse.

 

Aux éclats d'obsidienne ?

 

Cette écriture-là est pour moi

Intarissable source d'émerveillement,

Parce qu'elle intensifie

Le magnifique essentiel du Temps et de la Vie.

 

P. MILIQUE

 

08/10/2013

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 23/09/2013

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

23/09/2013

30/09/2013

LANIÈRES ACÉRÉES 1

au magma present de l'ecriture

 

LANIÈRES ACÉRÉES

1


Une atmosphère poignant à l’immédiat

Fait que déjà on cherche son souffle.

 

Chaque mot conforte une image :

Vibration, percussion, ébranlement.

La rage qui brûle, insurrection grondante,

Entrailles fouillées par la pulsation

D’heures frénétiques qui encore se tordent.

 

Je vois bien, à travers mes nausées compulsives,

Que tu n’es certes pas perdue pour tout le monde.

Tragédie de la trahison qui trop souvent récidive,

Déchirement soumis aux lanières acérées

De ce qui était et qui soudain n’est plus.

(A SUIVRE...)


P. MILIQUE

17/09/2013

LE JOURNAL DE PERSONNE: "LA QUADRUPLE RACINE DU MAL"

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

"LA QUADRUPLE RACINE DU MAL"


 

Pour communiquer un message comme celui que je m’apprête à vous

 

communiquer…

 

il faut un émetteur et un récepteur qui disposent du même code ou d’un décodeur pour que le message ne soit pas brouillé.

 

Mais il en faut bien davantage si on cherche à faire passer un message d’une manière efficace…

 

Autrement dit si on cherche à influencer ou avoir une influence sur le récepteur qui peut être électeur ou consommateur.

 

Ce n’est pas à la portée de n’importe qui en effet, de vendre n’importe quoi.

 

C’est un long apprentissage, un art, une science, toute une technique qui n’a pas d’autre but que de vous subordonner, vous soumettre, vous faire voter ou vous faire acheter ce qui lui plait ou ce qui correspond à ses intérêts.

 

 

 

Je suis le fusil, vous êtes les pigeons.

 

Et ne croyez surtout pas que ça tire à blanc. Tous les experts en communication pourront vous l’attester ou vous le confirmer : tout s’achète et tout se vend : y compris votre propre avis, votre jardin secret, votre journal intime… s’achète et se vend comme une vulgaire lessive.

 

Les maîtres mots de toute « com » c’est larguer, fourguer, vendre bons et mauvais objets, bonnes et mauvaises idées, bonnes et mauvaises actions.

 

Vendre… tout le monde est vendeur… peut être parce que tout le monde est à vendre…

 

Je ne connais pas d’autre loi pour le marché que la loi qui nous fait marcher.

 

L’offre qui crée la demande. Faussement… artificiellement…

 

Ce ne sont pas des marchandises parmi lesquelles vous avez à choisir mais des choix qui vont s’imposer à vous comme allant de soi.

 

Cela est une pipe, dit le peintre en bâtiment.  Ceci n’est pas une pipe, répond l’artiste peintre. Pas la peine de tout dramatiser, le monde le fait pour vous.

 

Ils choisissent pour vous le type de carrière, le type de conjoint et le type de cercueil.

 

C’est cela même le monde impitoyable de la com, de la communication, ce qui nous est commun à tous: devant l’étalage d’un magasin, sur un écran de télévision ou à travers des échanges sur le net… C’est un cercle vicieux qui nous empêche d’agir et de réfléchir par nous-mêmes.

 

 

Un vrai mensonge qui a une quadruple racine :

 

 

En premier : la pub : la publicité qui lave plus bleu, plus blanc, plus rouge

 

En deuxième : les publics relation, les relations publiques qui vous font croire que vous êtes une VIP , une very importante personne… y compris sur le site de rencontre sur lequel vous avez eu droit à votre premier coup de foudre.

 

En troisième : la presse qui vous entretient sur machin jusqu’à le rendre compatible avec votre machine à enregistrer et à relayer le mensonge.

 

 

Et en dernier : le marketing dit stratégique parce qu’il sait comment faire pour vous transformer en pigeon, en client, en simple agent d’exécution d’un tout autre dessein que le vôtre.

 

Voici le fameux cercle infernal! Voilà où se situe le mal politique et commercial.

 

Comme vous pouvez le remarquer, vous y êtes pieds et poings liés.

 

Non ?

 

Vous plaisantez j’espère!

 

Vous avez étudié dans l’école qu’on vous a indiquée.

 

Fréquenté les milieux qu’on vous a conseillé.

 

Épousé la femme qu’on vous a présenté.

 

Et voté contre celui qu’on vous a déconseillé.

 

Vous êtes fait comme un rat.

 

Plutôt quatre fois qu’une !

 

En deux mots : vous vous êtes raté Monsieur.

 

Un seul remède à vos quatre maux :

 

Quitter immédiatement ce cercle… et sans vous retourner…

 

Qu’est-ce que vous attendez ?

 

Une bonne retraite ?

 

Vous serez mort avant de l’avoir perçu.