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12/01/2013

SE RENCONTRER ENCORE: 3

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


SE RENCONTRER ENCORE

3

 

Ça et là, des petits groupes immobiles et silencieux arborent une mine déconfite, contrite. Celle-là même qui accompagne d'ordinaire les événements tragiques. Ils encerclent, avec une attention teintée de curiosité, une ambulance qui, sirène branchée et gyrophare clignotant de sa lumière bleutée, entreprend son précautionneux trajet en direction, du moins le suppose-t-il, de l'hôpital le plus proche. Machinalement, mécaniquement presque, il s'approche jusqu'à l'assemblée réunie. C'est que, une boule au ventre, il éprouve le vif besoin de savoir de quoi il en retourne, mais plus encore, de tenter ainsi de contenir une anxiété déjà grandissante.

 

 

 

La voix d'un type de forte stature prend le pas sur celles d'autres, et il entend distinctement ce qu'il est en train de dire:

 

«C'est terrible, terrible. C'est qu'il faut être sacrément désespéré pour en arriver à de telles extrémités, croyez-moi! Quelle insupportable tragédie personnelle a bien pu la pousser à commettre un tel geste? Commettre un acte aussi définitif, croyez-moi...»

(A SUIVRE...)

 

20/04/2012

PRECIPITE DE DETRESSE

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PRECIPITE   DE  DETRESSE



Une fois de plus, il a usé son sommeil
A errer entre les rêves incongrus
Et les fantômes déçus, éreintés.

Il a pu observer comment l'impensable horreur
Se transforme progressivement en normalité
Lorsque, dans l’instantané d'un jour sans lendemain,
Les arbres de la vie perdent tout leur feuillage.

Son esprit malade agit alors de façon machinale
Dans l'âcre précipité de sa réalité à la dérive.

P.  MILIQUE