07/09/2016
S'ARRÊTER
S'ARRÊTER
Arrêter de respirer
Et ne plus voir le monde
Autour de soi sombrer
Au creux d'une lassitude
Douce et réconfortante
Et sentir battre dans sa tête
Les tendances éreintées...
Arrêter de respirer
Et se faire croire qu'on va mourir
Pour mieux renaître par la suite.
Ne plus voir, ne plus entendre,
Ne plus parler, ne plus recevoir,
Et puis découvrir et toucher la vie.
Arrêter de respirer
Ne rien faire, ne rien exprimer
Durant cet imminent informulé,
Juste le temps que le corps nu
Se retrouve enseveli par la terre,
Juste le temps de prendre celui
De disparaître dans le néant,
Et de s'enfoncer plus encore
En ce lieu où sa haine le perdra...
P. MILIQUE
09:42 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, arrêter, respirer, voir, besoin, dépendance, autour du monde, sombrer, creux, lassitude, douce, réconfortante, sentir, battre le fer, tête, tendance, éreinter, croire, mourir, mieux, renaître, suite, entendre, parler, recevoir, découvrir, toucher, envoyer un signe, paradoxe, durant, imminent, formuler, informulé, jurer, corps nu, retrouvailles, ensevelir, terre, juste, temps, prendre, n'ant, enfoncer, haine, passion, appareiller
01/09/2015
PASSAGER CLANDESTIN 1
PASSAGER CLANDESTIN
1
Il est important de bien vivre avec son âge,
Il l'est tout autant de ne pas se méprendre.
Même si on met en avant un point d'honneur
A en faire considérer la majorité des rouages,
La vie semble ne transiter qu'en contrebande.
Par la faute de limites pour le moins fluctuantes,
On se retrouve contraints à éparpiller une à une
Quelques racines dans le monde habité du réel.
On est dans un temps imprécis où on continue
D'envoyer des signaux en acceptant d'en recevoir.
Dans ce temps, on prend l'imprécise mesure de ses confins,
Mais pas celle de ses capacités d'épanouissement freinées
Comme telles par de nombreuses erreurs parfois grossières.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
12:18 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, importance, bien vivre, âge, se méprendre, mettre en avant, doigt d'honneur, considération, majorité, rouages, transitoire, contrebandier, fautif, limite, fluctuation, retrouvailles, contrainte, éparpiller, racine, mondanité, habitation, connection, envoyer des signeaux, accpeter, recevoir, imprécision, mesure, conflictuel, capacité, épanouissement, freiner, nombreux, erreur, perfection, grossier
25/03/2015
POUVOIR TOUT ÉCRIRE 5
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
POUVOIR TOUT ÉCRIRE
5
On peut écrire les engouements inhérents
Aux folles extravagances nées de l'excès.
Dire l'indicible concentré dans les marges
De l'impensable avéré ou du hors-limite.
Évoquer les vies dévastées ou désertées
Dans des textes assombri et décadents
Peuplés d'ombres tristes et de fantômes.
Il y a le dire et la pleine légitimité du dire
Lorsque, face au condensé de certitudes
L'auto-portrait en cours s'exige sourdine.
Exhibition obscène de nos âcres révulsions
Dans la réalité tragique tissé d'inéluctable
Qui confirme l'extrême élasticité supposée
De la frontière érigée entre le bien et le mal
A l'instant où, en un scandale mystérieux,
Elle s'affirme d'une rare beauté sollicitée
Pour offrir dans l'instant les retrouvailles rebelles
D'un latent lumineux qui fait l'amour à la mort.
L'amour annule la distance entre deux êtres.
C'est établi dans l'ordre des choses, on peut tout écrire.
Si l'on a pour unique sens de n'en jamais trahir l'essence.
(FIN)
P. MILIQUE
09:49 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, écrire, engouement, dévastation, déserter, textuel, assombrir, décadence, peuplade, ombrelle, triste, fantôme, direction, plénitude, légitimité, auto-portrait, en cours, exigence, sourdine, exhibition, obscénité, âcreté, révulsion, réalité, tragique, tissage, inéluctable, confirmation, extrémité, élasticité, suppositoire, frontière, érigé, bien-être, maladroit, instructif, scandale, mystérieux, affirmation, rarissime, beauté, sollicitude, offrir, influence, retrouvailles, rebelle, latence, lumineux, faire l'amour
02/02/2015
QUAND LE CIEL COULE EN MOI 2
QUAND LE CIEL COULE EN MOI
2
Il me tarde tant de me retrouver à nouveau au plus proche d’elle,
De reconnaître le bouquet de ses doigts et la douceur de ses mains,
Celles-là mêmes qui de leurs caresses rendent l’amour sans limites.
Toucher sa peau, boire à sa bouche et m’enivrer de nos chaleurs mêlées.
Je veux l’envelopper encore de mes bras, berceau ma tendre délicatesse,
Habiter avec elle la pulpe d’un silence juste troublé par nos éclats de rire,
Et partager encore sa douceur généreuse de sollicitude et de doux baisers.
Dans cet amour rare, il est extraordinairement lucide, c’est-à-dire ébloui!
(FIN)
P. MILIQUE
09:30 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, identifier, tardif, retrouvailles, ripailles, nouveauté, prochain, reconnaissance, bouquet, doigt, douceur, main, caresse, insulter, renvoyer, amour, senser, limitrophe, toucher, peau, bouche, enivrer, chaleur, mêler, enveloppe, bras, berceau, tendre, délicatesse, habitation, pulpe, silence, justifier, troubler, éclats de rire, partager, générosité, sollicitude, doux, baiser, amour-propre, raréfier, extraordinaire, lucide, éblouir, éblouissement, finaliser, langue, alliance
10/12/2014
UN MAL PROVISOIRE 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
UN MAL PROVISOIRE
2
Grisée par les sortilèges de la matière,
Elle redevient mélodie harmonieuse
Quand sonne l'heure du retour à l'unité.
Alors, une fois goûté au remède espéré,
Elle ne désespère plus de parvenir un jour à dissiper les affres de l'absence,
Et, consentant à l'ultime voyage, elle s'affiche telle une promesse de bonheur.
Mais, tout comme l'extase est fugace, l'espoir est trompeur.
Et quand le retour tant espéré se révèle décevant,
La déception des retrouvailles forme une humeur noire
Dont nul ne parvient à réprimer les âcres relents de l'amertume.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:36 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, maritime, griser, sortilège, matériel, redevenir, mélodie, harmonieux, quantifier, sonner, heure, retour, unifier, fois, goûter, remède, espérer, désespérance, pluton, parvenir, jurer, dissiper, affres, absence, consentement, ultime, voyage, affichage, tellurique, promettre, bonheur, commun, extase, fugace, espoir, tromperie, quartz, esprit, décevoir, déception, retrouvailles, formatage, humeur, noir, nul, réprimande, âcre, relents
06/11/2014
CRÉPUSCULE FINAL 4
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
CRÉPUSCULE FINAL
4
Il se lève avec difficulté. Il doit rentrer. Transporter à l’abri des regards le spectacle obscène de ses déchirements. S’enfermer derrière les barreaux protecteurs de sa pensée. Pour replonger une fois encore dans les images persistantes d’un passé lancinant, et se réfugier dans la pénombre nébuleuse des habituels et naïfs artifices de l’apparence. Retrouver, telle une parenthèse de calme et de quiétude le réconfort du silence. Ce silence qu’il sait exprimer la crainte des mots trop destructeurs. Et plus tard, sur la page complaisante, griffonner quelques mots pour, ultime tentative, exorciser enfin le désespoir ordinaire et poignant engendré par la vie. Des mots pour alléger l’insoutenable. Pour, esclave d’un anéantissement programmé, noircir la page d’une écriture humide et brûlante comme les larmes du cœur.
Les oiseaux se sont, avec une rare dignité, égaillés sur son passage. Ils sont devenus discrets. Muets.
Ils se comportent désormais en témoins fascinés par l’absolue vulnérabilité de l’Homme.
(FIN)
P. MILIQUE
10:07 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, lever, dificulté, entrer, tracter, transporter, abriter, derrière, regard, spectacle, obscène, déchirement, s'enfermer, barreaux, protecteur, penseur, replonger, image, persistance, passif, lancinant, se réfugier, pénombre, nébulosité, habituel, naïf, artificiel, apparence, retrouvailles, parenthèse, calmer, quiétude, réconfort, silence, expressif, craintif, motif, destructeur, tardif, page, complaisance, griffonner, ultimatum, tentative, exorciser, désespoir, ordinaire, poignant, engendrer, gésine
17/08/2014
CHEMINS DE TRAVERSE
CHEMINS DE TRAVERSE
Même à ne jamais céder au foisonnement des images,
Les voies toutes tracées bifurquent
Rapidement sur les chemins de traverse.
Là, l'existence se retrouve comme intensifiée
A ressentir les choses avec la plus grande acuité
D'un au-delà porté aux spasmes d'une folie réconfortante.
Alors s'agite une vie d'événements graves et incompréhensibles
Amputée de ses références majeures
Qui, au plus près d'une proposition à entériner une idée prégnante,
Articule magnifiquement, dans le vacarme qui l'accompagne
La Bête fauve au sang noir qui projette de le griffer.
P. MILIQUE
10:08 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, chemin, traversier, céder, foisonnement, image, voies, tracer, bifurquer, bifurcation, rapidité, éxistence, distance, retrouvailles, intensifier, ressentir, cose, grand, acuité, au-delà, porteur, spasme, folie, encombrement, réconforter, agitation, événement, grave, incompréhensible, amputé, référence, majeur, proche, proposition, entériner, idée, prégnance, articulation, magnifier, vacarme, accompagnateur, bête fauve, sang, noir, projet, griffure
06/12/2013
MARIE D’ARMÉNIE AU LIBAN « IL N'Y AVAIT PLUS SON FILS »
MARIE D’ARMÉNIE
AU LIBAN
(3’56’’)
« IL N'Y AVAIT PLUS SON FILS »
Je retrouve Randa dans son salon bourgeois, près du champ de course, côté ouest de Beyrouth. Randa fait partie de ce milieu libanais aisé, francophone, et comme elle s'appelle Randa elle roule les "r" calmement, doucement, et ce jour-là elle me parle de cette femme qu'elle n'a jamais pu connaître...
Des "Histoires vraies" fortes comme des fictions. Recueillies en Méditerranée par François Beaune pour Marseille-Provence 2013, rassemblées dans son livre "La lune dans le puits (éditions Verticales), elles sont à écouter ici comme autant de récits magiques.
Enregistrement : janvier 12
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Réalisation : François Beaune
00:10 Publié dans SONARTE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, mariage, marié, arménie, liban, fils de personne, bruges, gand, flamand, wallon, françois beaune, retrouvailles, randonnée, salon bourgeois, boudoir, champ de course, côte ouest, beyrouth, faire partie, milieu, libanais, aisé, fosse d'aisance, francophone, s'appeler, roules les r, calmement, doucement, ce jour-là, parler, femme, connaître, histoire vraie, forteresse, fiction, recueillir, méditerranée, marseille, provence, assemblage, la lune dans le puits, éditions verticales, écoutilles, réciter, magicien, samuel hirsch
02/12/2013
LA VIE EST UN COMBAT PETITE PAUSE A L’HÔPITAL PSY « L'ARRÊTER D'UN FRONT-KICK DANS SON GROS BIDE »
LA VIE EST UN COMBAT
PETITE PAUSE A L’HÔPITAL PSY
(3’21’’)
« L'ARRÊTER D'UN FRONT-KICK DANS SON GROS BIDE »
Interné en hôpital psychiatrique, notre héros retrouve un vieux copain de galère. Rocker et bolchevique, Thierry Pelletier a un cœur gros comme ça et la plume qui va avec pour raconter la zone, la France et les bons moments de la vie. Nouvelles et chroniques inédites à retrouver tous les quinze jours.
Enregistrement : 16 mai 13
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Texte & voix : Thierry Pelletier
00:22 Publié dans SONARTE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, combat, combattant, pause, poseur, hopital, psychiatrie, arrêter, front-kick, gros bide, gras du bide, reiseur, bidochons, thierry pelletier, interner, internement, héros, retrouvailles, vieux copain, galère, galérien, rocker, bolchévique, un coeur gros comme ça, plume, plumier, raconteurs, zone, france, les bons moments, nouvelle, chronique, inédit, quinzaine, samuel hirsch
14/11/2013
UN FUTUR ÉTOILÉ 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
UN FUTUR ÉTOILÉ
2
Depuis, tu ne peux imaginer le dense trésor qui m’est offert.
Il n’est qu’à penser l’intensité de ce qui en mon âme bouillonne,
Éclate parfois au reflet d’un miroir juste parce que tu existes !
Grâce à l’amour que je te porte et à la certitude que j’ai de toi,
Tu es devenue l’unique réalité en laquelle au quotidien je puise.
Je reçois tellement de toi lorsque ta chaleur s’inscrit en moi !
Tu es le souffle de vie partagé au sensuel des baisers échangés,
Tu es l’inespéré cadeau qui me hisse haut vers un futur d’étoiles,
Lorsque tous les possibles sont accessibles, palpables presque.
Au cœur d’un temps élargi d’or, l’amour exulte de ta présence.
Ainsi, marcher, vivre, se taire, sourire, c’est t’habiter toujours.
Au tintamarre fou de mes caresses, entends-tu combien je t’aime ?
(FIN)
P. MILIQUE
09:22 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, futuriste, étoile, imaginer, dense, trésor, offrande, penser, intensité, âme, bouillonner, éclater, reflet, miroir, exister, grâce, amour, porter, certitude, devenir, unicité, réalisme, quotidien, puiser, recevoir, toiture, chaleur, s'inscrire, souffle de vie, partager, sensuel, baisers échangés, inespéré, cadeau, hisser, haut, possible, asassinat, accessible, palpable, en rage, mister bean, miraculé, ministrable, retrouvailles, mystère, napoléon, patrick fiori, déguiser, gendarmerie
11/09/2013
DANS LE MÊME BAIN SKINS, EMBROUILLES ET CHAMPIGNONS « ON AVAIT RAMASSE TROIS MILLE PSYLOS »
DANS LE MÊME BAIN
SKINS, EMBROUILLES ET CHAMPIGNONS
(3’23’’)
« ON AVAIT RAMASSE TROIS MILLE PSYLOS »
Une embrouille avec des skins sous champis, c'était la France des années 80. Des retrouvailles à la piscine, c'est la France molle de 2013. Rocker bolchevique, Thierry Pelletier a un cœur gros comme ça et la plume ad hoc pour raconter la zone et les bons moments. Extrait de son recueil "Les rois du rock" aux éditions Libertalia.
Enregistrement : 16 mai 13
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Texte & voix : Thierry Pelletier
00:11 Publié dans SONARTE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, bain, baignade, skins, embrouille, champignon, psylo, ramasser, thierry pelletier, france, années 80, retrouvailles, piscine, france molle, rocker, bolchévique, le coeur gros, plume, ad hoc, raconter, zoner, moment, extraction, recueillir, les rois du rock, éditer, libertalia, samuel hirsh, led zeppelin, robert plant, jimy page, john bonham
13/08/2013
DOULEUR D'AIMER
DOULEUR D'AIMER
C'est un concentré de féminité au regard étincelant.
Lui, se rend compte soudain qu'il a vécu jusque-là dans son attente,
Et qu'elle lui offre avec tellement de générosité,
Cette histoire qui sera la leur.
Parce que c'est un être tout d'amour et de tendresse,
Générateur de complicités bouleversantes
Qui ajoutent tellement de sens au mot-partage.
Il a grandi dans sa solitude,
Et c'est dans un état de grande fragilité
Qu'il se retrouve à se nourrir
De tous ces émois bruissants et foisonnants.
Il obéit, mécaniquement, à des impulsions intérieures inexplicables
Qui l'ouvrent à la découverte de sa capacité d'amour.
Les voilà ensembles, cœurs de porcelaine aux regards séduits,
A traquer les instants fragiles, les moments inoubliables.
De ces moments de prodigieuse harmonie où le temps soudain aboli
Provoque la rareté d'un état d'exaltation sublimée
Qui rend possible l'éblouissement immédiat.
Et, c'est l'inconcevable d'une réalité qui donne la main à l'imaginaire,
Pour atteindre à l'impossible pureté.
Pour fixer les enchantements d'un absolu d'émotions d'où s'extrait,
Souverain, leur diamant intérieur.
Il sait maintenant concevoir pour elle l'ivresse d'un amour perdu.
Un amour aux yeux serrés, sur fond de passion incestueuse
Qui adoucit les blessures du passé mais qui exprime
Encore, sa vulnérabilité.
Le bonheur a de tout temps eu partie liée avec le chagrin.
En devenant diaphane, il devient éphémère.
Même quand il est, croit-on, bien construit et solidement étayé,
Un jour il se meurt de trop d'évidences et,
Toutes les pauvres certitudes patiemment élaborées volent en éclats.
Tombe alors le froid glacial du crépuscule.
Il connaît alors le jour le plus désenchanté de sa vie.
Un jour fracassé de la plus aride sécheresse.
Il se sait condamné encore au lent naufrage
D'une vie ordinairement amenuisée.
Il entre dans un long tunnel extraordinairement sombre et froid,
Avec en lui la sourde désespérance
D'un temps définitivement immobile.
Il a pleuré comme jamais. Il s'est senti dépossédé.
L'échec lui est tellement insupportable,
Avec son lot de souffrances qui le mènent,
Au silence d'une douleur minérale.
Il est devenu un homme tourmenté.
Il est devenu un homme qui pleure.
Cependant, ils ont tellement mal,
Qu'il ne savent plus que se consoler mutuellement.
Et il ne l'abandonne, condamné, qu'avec la certitude
De l'ultime à la retrouver à jour.
Alors, avec cette envie furieuse et lancinante
De ne plus être ce qu'il ne sera jamais
Il s'enfonce, au comble de l'égarement,
Dans les avenues noires et encombrées
De la douleur d'aimer.
P. MILIQUE
05:55 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : douleur, tendresse, soliamourtude, harmonie, sublime, imaginaire, emotion, ivresse, chagrin, crépuscule, désespoir, souffrance, tourment, ténèbres, ultime, retrouvailles, envie furieuse, lancinant, s'enfoncer, combler, égarement, avenue, nègre, encombré, consoler, pleurer, sentir, humer, dépossédé, échec, insupportable, lot de souffrances, mener, minéral, tourmenté, fracassé, aride, sècheresse, condamner, lent, naufrage, ordinaire, amenuiser, tunnel, extraordinaire, sombre, froid, sourd