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16/01/2017

MA LIBERTÉ

au magma présent de l'écriture,

 

MA LIBERTÉ



Ça suffit maintenant!
Cessez de me ressasser: Tu n'as pas le choix c'est ainsi, il faut le supporter, tu dois te résigner!
Certainement pas!
Je refuse de subir.
Laissez-moi me révolter contre votre discours défaitiste.
Je compte user de ma liberté, en abuser même!
Certes, tout comme vous, je suis déterminé par mon passé, ma culture et, de toute façon mes origines.
De fait, je suis moi et certainement pas un autre.
Mais cette détermination n'est-elle pas la condition indispensable à toute liberté?
N'en est-elle pas une notion basiquement constitutive?


Je ne peux, c'est impossible, annihiler tous les événements extérieurs qui sans cesse bousculent ma vie mais je peux, pour autant que je le veuille, orienter mon regard différemment sur tout ce qui m'arrive.
Cela m'aiderait, pour sûr, à mieux accepter l'exacte nature des choses et, probablement, la mienne propre.

Je veux ne plus être la victime expiatoire au fil de circonstances que je ne maîtrise pas.
Je veux accroître ma liberté au détriment d'une fatalité soudain moins sûre d'elle.
Mes idées et mes jugements ne peuvent dépendre que de moi, soyez-en certains.

Le rêve de Prométhée était de transformer le monde.
Le mien est plus ambitieux encore: me transformer moi-même par la conscience et l'amour que je prodigue à ma propre vie.
Et, ne vous en déplaise, j'ai décidé de tout mettre en œuvre pour que chaque expérience tentée me soit positive.
Dès lors, ne me plaignez surtout pas: je suis libre!
Et j'ai l'insigne joie de vivre intensément ma liberté.


P. MILIQUE

09/12/2014

UN MAL PROVISOIRE 1

au magma présent de l'écriture,

 

UN MAL PROVISOIRE

1

 

C'est le début de l'errance et des rejets,

De ce temps ou la vie avait un sens

Et reflétait l'éternelle nouveauté de ce qui a lieu.


Cependant, la nostalgie n'est qu'un mal provisoire,

Une sorte de maladie du temps au langage subtil

Dont l'enjeu est d'affirmer à quel point l'immuable est précaire.

 

Elle transforme l'horizon en mémoire dénuée de souvenirs

La soumettant ainsi aux aléas coupables du hasard.

A certains moments, elle semble immotivée,

Mais ce sentiment de déchirure s'estompe vite

Tant elle paraît soluble dans les strates de l'espoir.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

02/04/2014

L’ÉGOÏSME 4

BONSAÏ 1.jpg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

L’ÉGOÏSME

4

 

Certes, il se croit invincible mais, s'il est sans pitié, il n'est au final qu'impuissant. Et il a beau jeu de s'évertuer à transformer en succès d'importance chaque événement mineur, lors même qu'il reste sous la menace de chacune de ses introspections susceptible de l'embraser au contact des souffrances qu'il cause et dont il aura, n'en doutons-pas, à subir les assauts incessants.

 

L'égoïsme ordinaire est un substitut à l’orgueil, une sorte de bonsaï censé cacher la forêt d'arrogance tapie dans la primauté du soi. Parce qu'il est réflexe et, en même temps, réponse panique à l'hypothèse du pire, il ne peut que rendre malheureux!

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

09/01/2014

POÈME DU JOUR: « LA NUIT OPÈRE» (ANTONIN ARTAUD)

 

 

POÈME DU JOUR

« LA NUIT OPÈRE» 

(ANTONIN ARTAUD)

Lu par Clément Hervieu-Léger

 

Poème extrait du recueil Le Pèse-nerfs et autres textes

(Gallimard, 1956)


Antonin Artaud, né Antoine Marie Joseph Paul Artaud, à Marseille, le 4 septembre 1896 et mort à Ivry-sur-Seine le 4 mars 1948, est un théoricien du théâtre, un acteur, écrivain, essayiste, dessinateur et poète français.
Inventeur du concept de « théâtre de la cruauté » dans Le Théâtre et son Double, Artaud aura tenté de transformer de fond en comble la littérature, le théâtre et le cinéma. Par la poésie, la mise en scène, la drogue, les pèlerinages, le dessin et la radio, chacune de ces activités a été un outil entre ses mains, « un moyen pour atteindre un peu de la réalité qui le fuit »1. Il combattra par de constantes injections de médications les maux de tête chroniques qui le taraudent depuis son adolescence. Cette omniprésence de la douleur influera sur ses relations comme sur sa création. Il sera interné en asile pendant près de neuf ans, subissant de fréquentes séries d'électrochocs.


 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

 

Prise de son Djaisan Taouss

Montage Anne-Laure Chanel

 

chaine d'origine: 
France Culture

24/11/2013

LE TEMPS QUI PASSE

horloge.jpg

 

LE TEMPS QUI PASSE


Il favorise l'acceptation des réalités,
Le noir des nuits, le noir des révoltes,
Et apprivoise les émotions.
Il exprime une fragilité inattendue,
Dans les mystérieuses turbulences de l'âme,
Dans l'opiniâtre complexité des caractères.
Il autorise, magnanime,
Certains rêves à jamais insatisfaits,
Transformés parfois en délires acidulés,
Ténébreux mais sublimes.

Le temps qui passe est ton ami.

Il provoque l'espérance
D'un présent indispensable,
Rebondissant de merveilles en étonnements.
Il modèle une précieuse aspiration
A poétiser la vie,
A cultiver l'intense plaisir
D'un regard qui se sublime.

Le temps qui passe

Oblige les expériences tâtonnantes,
La recherche de l'harmonie,
Le goût et la douceur des choses,
L'écriture des silences
Et le silence des écrits.
Il rend possible, enfin, les rencontres essentielles
Propices aux battements de cœur,
Au glissendo lent et feutré
Vers le bonheur depuis toujours convoité.
Forcément convoité.

Il est ton ami...

P.MILIQUE

 

 

 


 

09/11/2013

LE JOURNAL DE PERSONNE: "L'EXCREMISME"

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

"L'EXCREMISME"

 

On est obligé de s’appuyer sur quelque chose pour faire valoir sa cause…
Pour justifier son combat.
On peut toujours s’apitoyer sur le très bas.
Mais on peut aussi se rapprocher du très haut.

Quand on fait de l’homme une valeur absolue,
On fait rire Dieu.
Et quand on fait de Dieu une valeur absolue,
On fait mourir les hommes.

On oublie le très haut… on ferme les yeux sur le très bas
Et on s’offre un tout autre débat : Celui des extrêmes,
Qui oppose l’autre à soi-même.
C’est la nature jusqu’à la caricature.

L’extrême gauche confesse son amour de l’autre jusqu’au mépris de soi.
Et l’extrême droite professe son amour de soi jusqu’au mépris de l’autre.
Dans les deux amours, il y a rejet de l’autre ou de soi.
Dans les deux mépris, il y a méprise sur le complément d’objet
Direct ou indirect : il transforme le sujet en objet, et le verbe en copule sans intérêt.

Même s’il est vrai que les deux amours n’ont pas la même part de marché…
C’est l’amour de soi qui fera toujours la loi.
La loi du marché, celle de l’individu-roi, de sa majesté le « moi ».
Mais plus prometteur encore est le mépris de l’autre.
C’est la plus grande valeur marchande.

Quant à l’amour de l’autre, il est hélas de plus en plus las.
Il a perdu depuis Jésus de son éclat !
Il n’est plus vraiment souverain, mais humain trop humain.
Il n’irradie plus… il mendie…
Il est maudit par des hommes qui trainent avec leur mépris de soi.

Le capitalisme a réduit les deux extrêmes au même.
Refrain sans poème.
Le même chaos, un autre salut… le même salut, un autre chaos!
C’est le politique qui me fait de la peine…
Sans le très haut, ce sera toujours très bas.

04/10/2013

VALEUR AJOUTÉE

au magma present de l'ecriture

 

VALEUR AJOUTÉE

 

Emprunte le chemin qui mène d’un univers à l’autre,

L’alternative proposée se révélera rapidement tonifiante.

Tu seras forcément sensible au charme vrai d’un autre lieu

Qui transformera l’inconnu en sursaut de vie salvateur.

L’existence sera redécouverte avec émerveillement, réinventée.

 

Cette vie, en sa certitude orgueilleuse, s’organisera différemment

Et t’apportera un souffle nouveau aux saveurs uniques et colorées.

Tu caresseras d’autres émotions, partageras le beau et le précieux.

Tu initieras d’autres échanges intellectuels, d’autres liens affectifs.

Tu deviendras ce toi que jamais encore tu n’étais parvenu à être.

 

Va, tu ne feras ce faisant qu’ajouter davantage de mieux au bien !

 

P. MILIQUE

07/09/2013

SI NOUS VIVIONS EN 1913: LA BOURGEOISIE

 

SI NOUS VIVIONS EN 1913

LA BOURGEOISIE

 

Retour dans la France de 1913. Aujourd’hui, l’historien Antoine PROST nous raconte la bourgeoisie de la belle époque…

Antoine PROST préside la mission du centenaire de la première guerre mondiale, dont France Inter est partenaire.


La bourgeoisie n'a pas disparu depuis la grande guerre mais elle c'est beaucoup transformée. Pour elle 1913 c'était vraiment la belle époque. La bourgeoisie est un ensemble de familles qui occupe certaines positions sociales et transmette une fortune. La fortune est essentielle. Songez que pour marier sa fille à un officier il faut lui donner 50.000 francs de dot. Ce n'est pas rien. A l'époque un instituteur en fin de carrière gagne 2.400 francs par an....


Ascenseur de la gare, Monte-Carlo © Eugène Trutat - Commons - Flickr - 2013

04/09/2013

UN VIVANT ACCESSIBLE AU REGARD 2

l'homme de ta vie.jpg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...



UN VIVANT ACCESSIBLE AU REGARD

2


Je veux que tu te laisses parcourir par la vie,

Que tu l’autorises à venir de ce pas habiter en toi

Qu’encore tu illumines de tendresse l'antagonisme,                                                                                                                                                                        

Que tu créés l’espace salutaire d’un soleil existant.

 

Je veux que tu t’inventes des éclats de vie en couleurs,

Que tu marches sereinement au-devant de tes certitudes,

Et que tu respires la beauté en quête d’inaudible.

 

Je veux qu’enfin tu rencontres celui que tu attends,

Celui qui saura te mériter, qui saura te recomposer,

Celui qui saura transformer ta colère en réponse

La trame principale de tes formulations imprécises.

 

Celui-là aura la faculté de t’aider au confus de tes nuits.

Il se rendra indispensable par la couleur de ses mots,

Par sa candeur ébouriffée et la chaleur de ses gestes.

 

Il t’accompagnera dans la lente respiration des jours,

Il se fera soleil généreux à te nourrir de ses rayons,

Son âme te tricotera un temps de repère et de repaire.

 

Il sera, oui, l’univers concret et le chatoyant charnel,

Le vivant espéré accessible au regard, au toucher aussi.

Il donnera vie au beau dans  l’éternité de l’instant,

Et fera de toi l’attendue, unique, totale, essentielle.

 

Il y aura de la magie dans son regard animé,

Tu pourras y découvrir un flamboyant univers.

Il t’aimera dans le durable du toujours

Et t’offrira son présent et votre futur.

 

Tu seras sa seule réalité enfin advenue,

Tu seras une pluie d’étoiles dans sa nuit

Tandis que des éclats de bonheur se déposeront

En paillettes dorées sous tes paupières closes.

 

Il t’offrira la becquée de ses graines de passion

Et tu jouiras de chaque infime de l’indicible offert.

Entend mon bonheur au fracassé du silence:

Il sera Toi, enfin !

(FIN)

 

P. MILIQUE

17/08/2013

UN BAISER DE SPLEENS INQUIETS

baisers langoureux.jpg

 

 

UN BAISER DE SPLEENS INQUIETS


Elle a la voix douce et chantante,
Un sourire hardi en ses yeux troublants
Et un goût sans répit pour les tendres caresses.

La foudre un jour est tombée sur moi au contact de ses lèvres,

Baiser magma sur le chemin de mémoire,
Transformant mon repaire de calme triste
En un lieu oublié de musique ensoleillée.

Et comme rien de moi ne se refuse à l’aimer jusqu'à l'irréparable,
J’arpente les profondeurs trop vraies et trop fausses aussi de nuits
Désintégrées aux arêtes secrètes de spleens inquiets.

Parce que lorsqu’elle n’est pas là
Je suis comme séparé de moi,

Dissocié par la vive carence

De ce baiser magma sur le chemin de ma mémoire.

 

Et malgré le battement pulsionnel

De l’onde brûlante du sang qui me porte,

Je ne me parle plus…

Je me renonce en elle !

 

P. MILIQUE

18/01/2013

SE RENCONTRER ENCORE 8

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


SE RENCONTRER ENCORE

8


Elle me fait face, comme acculée en des instants gorgés de failles qui traversent le vide et m'apostrophe sur un ton soudain rauque, comme en lutte contre une colère difficile à contenir...

-- «Ça suffit maintenant! Tais-toi! Tu ne comprends rien. Tu ne sais rien. Comme les autres quoi. Comme tous les autres. Ange un instant, démon le reste du temps.

Pas un pour racheter l'autre, pas un. La pureté, la passion, tu parles! Mon histoire à moi si tu veux le savoir, c'est l'histoire d'une passion imaginaire, fantasmée sûrement. En tout cas manquée. L'histoire d'un bonheur transformé en un vaste champ de ruines d'insatisfactions et de souffrances. L'enchantement et le désenchantement, tu comprends. Incomparable mouvement perpétuel s'il en est. De l'un à l'autre, tout le temps. Tu peux comprendre ça toi? Moi non. Je n'en peux plus d'errer dans l'illusion chaotique des sentiments incertains.

Tu y crois toi à l'amour comme ultime remède? J'y croyais moi aussi, naïve nourrie au biberon d'illusions. Un reste de niaise culture d'un pseudo-romantisme, probablement! Mais il n'en est rien bien sûr, et tu le sais comme moi. Mon histoire à moi n'est rien d'autre que la chronique d'une attente déçue, d'une promesse non-tenue. Qui n'aura jamais le temps de l'être, je le sais. Il n'y aura pas d'autres aurores! Mes espoirs, désormais périmés, ne ressusciteront pas les promesses de l'aube....»

(A SUIVRE...)

 

14/12/2012

LE VENDEE GLOBE: " DUPLEX SABLES D'OLONNE Titouan LAMAZOU Vainqueur du Premier Vendée Globe Challenge"

 

 

DUPLEX SABLES D'OLONNE

Titouan LAMAZOU Vainqueur du Premier Vendée Globe Challenge

Midi 2 

16/03/1990 - 04min56s

 

Titouan LAMAZOU, a remporté le premier "Vendée Globe Challenge" et établi un nouveau record du tour du monde à la voile en solitaire en 109 jours, 8 heures, 50 secondes, en arrivant ce matin, peu après minuit aux Sables D'Olonne à bord de son monocoque "Ecureuil d'Aquitaine II". Sur l'embarcadère, il répond aux questions d'Henri SANNIER (duplex studio) et Jean MAMÈRE à ses côtés : "J'ai pu dormir pendant ces derniers douze heures...agréable de se réveiller dans la campagne vendéenne(...)Pas la même perception que ceux qui restent à terre. J'étais en liaison avec les conseillers de la course...J'ai vécu de façon moins poétique que ceux qui étaient restés à terre(...) Oui, j'écoutais Radio-Moscou. On est pas mal informé lorsqu'on est en mer. Pas le même son de cloche (...)J'ai réalisé quelqe chose de très fort dont je rêvais depuis longtemps. J'ai eu de la chance. Je ne crois pas que je me sois transformé fondamentalement (...) On ne peut pas dire les choses comme ça...Je ne suis pas un grand marin. Le fait d'avoir remporté cette grande épreuve va me permettre de me détacher de la course.

 

Production

 

Antenne 2

Générique

 

Mamère, Jean

 

Sannier, Henri ; Lamazou, Titouan