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16/08/2014

AD LIBITUM 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

AD LIBITUM

3

 

De s’appliquer à détourner les situations fausses et grotesques

De s’obstiner à se tailler un chemin en contresens des habitudes.

De ne jamais se laisser assujettir à l'infantilisation dépendante.

 

De toujours défendre l’idée de la beauté les larmes aux poings.

D'apprécier de se poser-là, imprégné par l’agile caresse du monde.

De percevoir d’étonnantes visions dans l'intime le plus inaudible.

 

Et puis être juste, de manière intuitive, afin d'atteindre aux autres…

Et puis de retrouver des lettres d’amours comme des étoiles oubliées…

Et puis de parvenir à saisir les rares incandescences de pure lumière…

Et puis de dupliquer l’infini sans jamais se résigner à le rendre identique…

Et puis d’embraser la permanence de l’âme pour donner encore sens à la vie…
Ad libitum…

(FIN)

 

P. MILIQUE

16/01/2014

ANTONIN ARTAUD "LA NUIT OPÈRE"

 

ANTONIN ARTAUD

"LA NUIT OPÈRE"


Lu par Clément HERVIEU-LEGER

Poème extrait du recueil "LE PÈSE-NERFS ET AUTRES TEXTES" (Gallimard, 1956)


Antonin Artaud, né Antoine Marie Joseph Paul Artaud, à Marseille, le 4 septembre 1896 et mort à Ivry-sur-Seine le 4 mars 1948, est un théoricien du théâtre, un acteur, écrivain, essayiste, dessinateur et poète français.
Inventeur du concept de « théâtre de la cruauté » dans Le Théâtre et son Double, Artaud aura tenté de transformer de fond en comble la littérature, le théâtre et le cinéma. Par la poésie, la mise en scène, la drogue, les pèlerinages, le dessin et la radio, chacune de ces activités a été un outil entre ses mains, « un moyen pour atteindre un peu de la réalité qui le fuit »1. Il combattra par de constantes injections de médications les maux de tête chroniques qui le taraudent depuis son adolescence. Cette omniprésence de la douleur influera sur ses relations comme sur sa création. Il sera interné en asile pendant près de neuf ans, subissant de fréquentes séries d'électrochocs.

 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

Prise de son Djaisan Taouss

Montage Anne-Laure Chanel