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08/09/2014

GERMINATION FÉCONDE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

GERMINATION FÉCONDE

2

Leur singularité complice ouvre le cœur plus large et agrandit l'instant
Au souffle impérieux d'un répertoire né de l'imaginaire en habit d'idées.
Insatiables scrutateurs de vie, ils gravent l'infini de traces indélébiles
Nuancées de pastels divins d'où sourd le respir d'un Théâtre omniscient.

En instance de murmure, ils revendiquent l'ailleurs et en perpétue le feu.

Ce sont de Belles Âmes! Ils sont nos Chers Cousins, nos Chers Amis aussi,
Passerelles d'absolu qui convoient du pur bonheur et en prolonge la vague.

Pour vous remercier, ces quelques piètres mots graphés à l'alphabet du cœur.

(FIN)

P. MILIQUE

16/01/2014

ANTONIN ARTAUD "LA NUIT OPÈRE"

 

ANTONIN ARTAUD

"LA NUIT OPÈRE"


Lu par Clément HERVIEU-LEGER

Poème extrait du recueil "LE PÈSE-NERFS ET AUTRES TEXTES" (Gallimard, 1956)


Antonin Artaud, né Antoine Marie Joseph Paul Artaud, à Marseille, le 4 septembre 1896 et mort à Ivry-sur-Seine le 4 mars 1948, est un théoricien du théâtre, un acteur, écrivain, essayiste, dessinateur et poète français.
Inventeur du concept de « théâtre de la cruauté » dans Le Théâtre et son Double, Artaud aura tenté de transformer de fond en comble la littérature, le théâtre et le cinéma. Par la poésie, la mise en scène, la drogue, les pèlerinages, le dessin et la radio, chacune de ces activités a été un outil entre ses mains, « un moyen pour atteindre un peu de la réalité qui le fuit »1. Il combattra par de constantes injections de médications les maux de tête chroniques qui le taraudent depuis son adolescence. Cette omniprésence de la douleur influera sur ses relations comme sur sa création. Il sera interné en asile pendant près de neuf ans, subissant de fréquentes séries d'électrochocs.

 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

Prise de son Djaisan Taouss

Montage Anne-Laure Chanel