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28/11/2017

EQUILIBRISTE MALADROIT

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ÉQUILIBRISTE MALADROIT

 

Au pays du doute se concrétise parfois

Le souffle vivant des plus jolies promesses.

 

Sur ce chemin sinueux et tourmenté,

L'avenir reste toujours aussi capricieux.

 

Pour pimenter sa vie de vagabond,

Il s'exhibe équilibriste maladroit

Qui marche dans l'infini du temps

Avec pour seul balancier, chaque pépite

De cet amour-soleil lumineux

Qui explore à ses côtés la mélodie riche

D'un arc-en-ciel partition de vie.

 

P. MILIQUE

03/08/2014

AMOUR SOLEIL

au magma présent de l'écriture,

 

AMOUR SOLEIL

 

Au pays altéré du doute se réalise parfois

Le souffle vivant des plus jolies promesses.

 

Sur ce chemin sinueux et tourmenté

L’avenir reste toujours aussi capricieux.

 

Pour pimenter sa vie de vagabond,

Il se fait cet équilibriste maladroit

Qui marche dans l’infini du temps

Avec pour seul balancier, chaque pépite

De cet amour-soleil lumineux

Qui explore la plus belle partition de sa vie.

 

P. MILIQUE

26/02/2014

HONTE DE MES FAIBLESSES 1

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HONTE DE MES FAIBLESSES

1

 

Comment ne pas m’éprouver aussi coupable que contrarié

De t’assujettir ainsi à mes dérisoires incohérences physiques ?

 

Il est vrai qu’au fil de la permanence s’installe le réel du pas bien !

Je me sens en permanence fatigué au-delà de l’apparence proposée,

Je n’en puis plus de supporter ces stridences fulgurantes et vagabondes

Qui translatent d’un foyer fiévreux par pure bravade d’en investir un autre.

 

Tout cela relèverait de l’anecdotique si j’avais le psychisme fort et fier,

Assez ancré sur son socle pour appréhender la situation comme l’homme

Que je devrais être, ce que, acculé dans ma confusion, je ne parviens à être.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

 

16/01/2014

ANTONIN ARTAUD "LA NUIT OPÈRE"

 

ANTONIN ARTAUD

"LA NUIT OPÈRE"


Lu par Clément HERVIEU-LEGER

Poème extrait du recueil "LE PÈSE-NERFS ET AUTRES TEXTES" (Gallimard, 1956)


Antonin Artaud, né Antoine Marie Joseph Paul Artaud, à Marseille, le 4 septembre 1896 et mort à Ivry-sur-Seine le 4 mars 1948, est un théoricien du théâtre, un acteur, écrivain, essayiste, dessinateur et poète français.
Inventeur du concept de « théâtre de la cruauté » dans Le Théâtre et son Double, Artaud aura tenté de transformer de fond en comble la littérature, le théâtre et le cinéma. Par la poésie, la mise en scène, la drogue, les pèlerinages, le dessin et la radio, chacune de ces activités a été un outil entre ses mains, « un moyen pour atteindre un peu de la réalité qui le fuit »1. Il combattra par de constantes injections de médications les maux de tête chroniques qui le taraudent depuis son adolescence. Cette omniprésence de la douleur influera sur ses relations comme sur sa création. Il sera interné en asile pendant près de neuf ans, subissant de fréquentes séries d'électrochocs.

 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

Prise de son Djaisan Taouss

Montage Anne-Laure Chanel

 

 

15/12/2013

AMOUR SOLEIL

au magma présent de l'écriture,

 

AMOUR SOLEIL

 

Au pays du doute se réalise parfois

Le souffle vivant des plus jolies promesses.

 

Sur ce chemin sinueux et tourmenté

L’avenir reste toujours aussi capricieux.

 

Pour pimenter sa vie de vagabond,

Il se fait cet équilibriste convaincu

Qui marche dans l’infini du temps

Avec pour seul balancier, chaque pépite

De cet amour-soleil lumineux

Grand explorateur de la plus belle des partitions:

Celle de la Vie.

 

P. MILIQUE

28/11/2013

TELLEMENT SOURIANTE

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TELLEMENT SOURIANTE


Elle danse, bonheur suspendu dans le sang noir de la nuit.
Son visage est extraordinairement lumineux.
Et son sourire…
Son sourire !

Elle est là,
Dans son cadre de tolérance et d’harmonie
Comme une perfection immobile.
Quelle rencontre inespérée que celle de cette beauté sublime
Qui poursuit, indolente, sa promenade vagabonde.
Au rythme qui est le sien.
Un rythme qui annule la durée
Et qui définit sa croisière impassible
La pénombre environnante exacerbe sa présence.
Et sa frimousse souriante !
Tellement souriante…

L’homme, au clair d’insomniaques nuits
Et dans un certain besoin de flânerie intérieure,
A seulement à lever le regard pour y puiser
Un véritable sentiment de plénitude existentielle,
Et s’offrir sans limite
Le luxe inouï d’une incroyable exultation.
Il sait d’expérience que la formidable puissance d’attraction
De cette belle gracieuse repousse toujours,
Dans les zones les plus reculées de ses ténèbres enveloppantes,
La perturbante tentation du vide.

Et l’homme, ébloui,
Se dissout dans l’obsédante présence de ce concentré d’éternité,
A la sensualité profonde et frémissante.
Il s’autorise ainsi à brasser du fantasme.
Lorsqu’il s’éprouve tourmenté par la plus intense des nostalgies,
Il sait pouvoir trouver auprès d’elle,
Fascinante complice aux affinités secrètes,
Une sorte de simplicité apaisante.
Et aussi un sourire tout de force et d’abandon.
Son sourire…

Dans toute sa candeur apparente,
Il y a cette continuelle douceur,
Cette enthousiaste intimité et aussi,
Une vraie chaleur humaine à l’émouvante fragilité
Où scintillent des petites merveilles de sensibilité.
Improbables pépites fleurant bon la tendresse et la générosité
Qui l’affranchissent, provisoirement,
De toutes pensées aux reflets crépusculaires.

Loin de toute agitation bruyante,
Elle offre, avec beaucoup de noblesse,
Le plus précieux des silences.
Celui d’un moment innocent,
Rare et poétique d’absolue pureté,
Passé en sa délicate compagnie.

En compagnie de son infranchissable sourire,
Irréel de transparence.
Lunaire !…



P. MILIQUE

 

19/11/2013

AMOUR-SOLEIL

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AMOUR-SOLEIL

 

Au pays du doute se réalise parfois

Le souffle vivant des plus jolies promesses.

 

Sur ce chemin sinueux et tourmenté

L’avenir reste toujours aussi capricieux.

 

Pour pimenter sa vie de vagabond,

Il se fait cet équilibriste maladroit

Qui marche dans l’infini du temps

Avec pour seul balancier, chaque pépite

De cet amour-soleil lumineux et harmonie

Qui explore la plus belle partition de sa vie.

 

P. MILIQUE

08/09/2013

CIORAN 34

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"Sentiments vastes

Comme un azur angélique

Aux yeux humides

Qui n'ont pas versé de larmes,

Dans le sourire résigné 

Du douleureux tremblement

Des souvenirs vagabonds."

(E.M. CIORAN)

07/09/2013

LE TEMPS DE L’ÉCRIT DURE

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LE TEMPS DE L’ÉCRIT DURE

 

Il faut savoir prendre son temps!

Le crayon est un formidable outil pour gratter l’instant, un outil au charme à la fois désuet et ensorcelant. Il découpe des strates dans l’épaisseur du temps et y dépose à chaque fois une lumière différente.

C’est une onde émotionnelle intense lorsque sur la page vagabonde la plume.

Quand les mots coulent ainsi de la plume avec aisance, il suffit de se laisser porter par le murmure souterrain d’une conscience indispensable à corriger l’ingratitude oublieuse de la mémoire, pour accoster à ces moments-là d’extrême densité.

Et dans une symphonie de mots simples ou complexes, en tout cas envoûtants, dire l’immensité des toujours et des jamais pareils. Dire des histoires sombres et lumineuses et d’autres magnifiques et douloureuses.

Tout n’est pas si rudimentaire cependant.

Parfois l’écriture est hâtive, trop, ce qui la rend maladroite et approximative. Elle peut, à utiliser les mots sans discernement, à exagérer les calembours calamiteux et les métaphores acrobatiques, à célébrer sans cesse d’insupportables trouvailles narcissiques, délivrer des textes aussi navrants qu’inconsistants. Et avoir, enfin, le plus grand mal à dissimuler la médiocrité de l’ensemble.

(A SUIVRE....)

 

P. MILIQUE

01/07/2013

DÉPART DE L'ÎLE DE LA GOMERA (ÎLES CANARIES)

 

(Captation Personnelle)

DÉPART DE

L'ÎLE DE LA GOMERA

(ÎLES CANARIES)

AVEC

FRED OLSEN

MARS 2013

24/05/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : HOMMAGE A GEORGES MOUSTAKI

 

 

CHRONIQUE DE

PHILIPPE MEYER

HOMMAGE A

GEORGES MOUSTAKI

31/12/2012

OUTRAGE RELATIONNEL

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OUTRAGE RELATIONNEL

 

C'est avec une forme d'opiniâtreté douteuse

Condamnée à l'impasse donc à l'échec,

Qu'il s'était sans prudence investi

Dans cette improbable aventure

Consistant à prendre d'emblée le parti

De tous les oubliés, vagabonds du monde.

 

A force de lutter adossé au mur,

La gravité de l'outrage relationnel

Est devenue aveuglante de clarté.

 

Avec un soupir d'infini soulagement,

L'apparence d'une normalité affichée

S'est un jour dissoute en un lourd silence

Dans la désintégration parvenue d'une vie gâchée,

Dans l'élaboration de mensonges délibérément établis.

Pour rien.

 

P. MILIQUE