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16/08/2014

AD LIBITUM 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

AD LIBITUM

3

 

De s’appliquer à détourner les situations fausses et grotesques

De s’obstiner à se tailler un chemin en contresens des habitudes.

De ne jamais se laisser assujettir à l'infantilisation dépendante.

 

De toujours défendre l’idée de la beauté les larmes aux poings.

D'apprécier de se poser-là, imprégné par l’agile caresse du monde.

De percevoir d’étonnantes visions dans l'intime le plus inaudible.

 

Et puis être juste, de manière intuitive, afin d'atteindre aux autres…

Et puis de retrouver des lettres d’amours comme des étoiles oubliées…

Et puis de parvenir à saisir les rares incandescences de pure lumière…

Et puis de dupliquer l’infini sans jamais se résigner à le rendre identique…

Et puis d’embraser la permanence de l’âme pour donner encore sens à la vie…
Ad libitum…

(FIN)

 

P. MILIQUE

28/11/2013

LA SIMPLICITÉ 4

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LA SIMPLICITÉ

4

Les conséquences visibles au fil du quotidien semblent en exclure toute velléité de perspective. Il y est démontré de manière claire et précise qu'il ne sert pas à grand chose de trop intellectualiser l'évidence: le sourire de la Joconde échappera toujours à l'analyse, les moutons compterons encore les brins d'herbes avant de s'endormir, la ligne d'horizon s'obstinera à se déplacer avec l’œil frisé du bon sens et les marchands de sable ne seront jamais sorciers. Non, il n'y a décidément rien de simple, vraiment.

En fait, rien de ce qui existe n'est anormal, pas plus la ville assoupie que le volcan éteint. C'est ainsi. Il est donc inutile d'employer une loupe à explications pour débusquer les mystères.  Nous donnons au jour et, tout autant, nous donnons à la nuit. En conséquence sachons saisir, et apprécier, l'incroyable amplitude qui chemine sans turbulences, juste parce que l'on a, volontairement, mis notre vigilance en sourdine. Avec simplicité.

(A SUIVRE...)

P. MILIQUE

24/11/2013

DANS LE SEL DE L'INSTANT

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DANS LE SEL DE L'INSTANT

 

Pourquoi perdre son temps à vivre dans l'angoisse,

S'obstiner à se priver de joie avant de mourir?

 

L'homme est ce drôle d'animal inquiet

Qui regarde ailleurs quand le bonheur est là!

 

Pourquoi mépriser le temps au nom de l'éternité

Plutôt que d'habiter chaque fragment comme s'il était le dernier?

 

Il faut être fou pour ne pas être ce sage qui éprouve

La présence évidente et instinctive des choses.

 

Aimer muser et musarder dans l'émotion

De clairs de lune inspirés de nuits d'été rayonnantes,

Dans ce miracle de la banalité qu'est le réel de l'instant.

 

Il habite maintenant dans l'évocation d'une beauté hésitante

Dont il aimerait tans se revendiquer l'aquarelliste insufflé.

 

P. MILIQUE

13/10/2013

FISSURES SOURNOISES

 

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FISSURES SOURNOISES

 

Pourquoi écrit-on ce qu'on ne dit pas ?

 

Il faut être attentif à toutes les dissonances,

A toutes les cassures potentielles.

Ce sont elles qui constituent, inépuisables,

Les sources du désenchantement

Et contribuent à emmêler un peu plus encore

L'écheveau tumultueux de ce grand naufrage qu'est la vie.

Il serait inconsidéré,

Même par immense lassitude,

De banaliser le cheminement qui nous mène

Jusqu'au désastre final,

Jusqu'à l'inéluctable.

 

Qu'il est donc douloureux d'éprouver à ce point

Le sentiment trop présent de ce qui fuit,

De ce qui passe, de ce qui meurt !

Et vaine la tentative de calfatage

Des fissures sournoises de la vie.

 

Il faut pourtant bien s'attacher à sauvegarder l'essentiel.

Et crever un jour l'abcès obsédant du désespoir.

Celui de nos existences démontées.

 

Certes nos échecs sont criants, nos réussites sont invisibles,

Aussi invisibles que les ténèbres durant l'éclat du jour.

Alors, il s'agit d'entrer en dissidence,

Ne plus être du nombre des égarés.

Et s'obstiner à creuser un autre sillon

Pour aller encore d'étonnements en éblouissements.

Pour que la couleur de l'inquiétude

Se soumette enfin à celle de l'espoir.

 

Et l'on se mure dans un silence qui ne sert

Qu'à masquer nos angoisses.

Cela nous sert aussi à oublier le temps qui enterre nos rêves.

Car il y a tant d'autres choses derrière nos illusions

Que l'on ne dit pas !

Alors, on l'écrit...

 

P. MILIQUE

10/10/2013

AU TRAVERS DE L'ABSENTE

 

absente.jpg 

(Oeuvre de Lydie Mahé)

 

 

AU TRAVERS DE L'ABSENTE

 

Est-il possible que la vie ne soit qu'un immense regret ?

 

Au terme d'une destinée tourmentée,

Après avoir essuyé toutes les tempêtes,

Il devient nécessaire d'adopter la position de replis des déçus.

Il s'obstine alors dans une fuite en avant encore plus désespérante.

 

La césure est progressive et,

Même en évitant les écueils obligés de l'amertume,

La rupture imposée par la fusion des contraires

Se révèle atrocement lente et douloureuse.

Le chemin de la délivrance est là qui s'offre à lui....

Un passage lumineux d'une intense lumière blanche,

Reposante et douce pastel.

 

Ce qui les a rapprochés est aussi ce qui les a,

A force de partager un univers peuplé de semblables

Tellement différents, séparé.

Parce que l'harmonie des contraires peut-être n'existe pas.

Ou alors dans le bref de l'éphémère seulement.

 

Leurs cœurs battent une mauvaise chamade.

C'est l'insupportable désamour.

Tout se noie dans l'usure d'un temps

Que personne ne sait dompter.

Les voilà condamnés à se déchirer aux pointes acérées

D'une éprouvante ronde d'amour et de haine.

 

Maintenant sa mémoire est encombrée

 

Par les pénibles souvenirs des divergences et des brouilles.

Et des non-dits qui aggravent tout jusqu'à rendre

Plus sombre encore les couleurs de ces instants de glace.

 

Alors désormais, il lui faut accepter l'inéluctable.

Il est confronté à l'indicible douleur

De l'insoutenable séparation.

Comment ne pas être submergé

Par le chaos dévastateur de cette détresse ?

Et toute cette honte qu'il lui faut surmonter pour exister encore !

 

Il ne promène plus qu'une ombre déchue.

Celle de sa passion meurtrie.

Et il s'applique à ne plus vivre

Qu'au travers de l'absente.

Mais le chagrin lui est si mordant,

Qu'il ne sait plus que pleurer

De ne plus pouvoir l'embrasser,

Ne serait-ce que du regard.

 

P. MILIQUE

08/08/2013

COMME UNE LAVE EN FUSION

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COMME UNE LAVE EN FUSION

 

Il lui donne tout mais, il n'a pas su le percevoir,

Son cœur alourdi était affamé d'autre chose.

 

Peu à peu, elle s'est éloignée de lui,

Distante jusqu'à la presque absence,

Femme aimée de moins en moins aimante.

 

Son présent désormais se zèbre de fêlures

Tandis qu'il s'éprouve solitaire face à la douleur

Provoquée par l'inexplicable disharmonie.

 

Malgré la violence du tourbillon, il s'obstine

A vouloir oublier le reflet de sa déchirure

Même s'il sait combien l'entreprise est vaine.

 

A l'embrasé incandescent d'une blessure inconsolable,

Il pleure la nuit tombée sur une existence amputée d'elle.

 

Il lui avait tout donné mais n'avait pas su percevoir,

Que son cœur alourdi était affamé d'autre chose.

 

D'un rêve renaît un après accroché à la mémoire.

La tendresse exaltée, restée sur le qui-vive, l'invite

A utiliser au mieux son art du doux affleurement,

Privilège lesté de mystère qui lui offre quelque atout

Et fait de lui un personnage fréquentable et sensible.

Alors, il se mire dans les yeux de l'Autre gracieux

Pour y chercher de quoi éclairer ses déséquilibres,

Vertiges attirants où noyer ses trop lourds tourments.

 

D'un sursis de vieillesse miroite un après possible,

Mais il n'est qu'utopie fuyante née d'un rêve forclos.

Puisque résigné à ne jamais atteindre l'inespéré,

Il laisse sourdre du tréfonds à bout de souffle

Un goutte à goutte de mots à pleurer de beauté,

Des mots de larmes brûlantes de lave chaude

Qui coulent dans la poussière de ce qui n'est plus.

 

Il lui aurait donné bien davantage s'il avait su percevoir,

A quel point son cœur alourdi était affamé d'autre chose.

 

P. MILIQUE

21/02/2013

BARBARA : " NANTES "

 

 

BARBARA : " NANTES "

Discorama

25/10/1964 - 04min11s

 

BARBARA chante "Nantes"

 

 

Production

 

Office national de radiodiffusion télévision française

Générique

 

Sangla, Raoul

 

Barbara-chanteuse

 

Glaser, Denise

 

Barbara-chanteuse