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27/04/2016

CALAMITE DÉGRADANTE 1

au magma présent de l'écriture,

 

CALAMITE DÉGRADANTE

1



C'est un sinistre décor qui renforce l'oppressante et lugubre impression de bout du monde.

Cela date d'une époque révolue qui voulait que les mariages n'aient nul besoin d'amour.
De ce temps où les histoires, même les plus anciennes, les plus profondément ensevelies, finissaient toujours par refaire surface.

C'est une histoire de folie familiale, de destin écrit depuis toujours, de famille disloquée et de lâcheté collective.
Période fangeuse qui, aujourd'hui encore, hante l'esprit des plus anciens dans ce qu'elle remue de plus glauques et de plus dérangeants souvenirs.

Personne n'a jamais su oublier la violence des malheurs qui l'ont frappé.
De ce fait, lorsque la rumeur a pris naissance, nul ne s'éprouve suffisamment surpris pour entreprendre de la contester aussi peu soit-il.
D’ailleurs, contestable elle ne l'est pas.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

19/03/2016

MAIS COMMENT VIVRE? 5

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

MAIS COMMENT VIVRE?

5

Le lecteur, tout comme son bienfaiteur l'écrivain, ne vit que par et pour le verbe.


Ce même verbe que, tout le montre et le démontre, il aime beaucoup et à qui il ne peut, ce serait indécent, lui faire subir cet outrage que constitue un abandon.
Il déguste avec une gourmandise non dissimulée le mot à mot qui comble avec grand avantage sa pensée dépassée, mais se réserve néanmoins la liberté pleine et entière de penser le contraire, et de lui concéder qu'il s'exprime décidément dans un style pour le moins particulier.
Et, dans la dense réalité d'une réflexion pleine de profondeur, il clame sans discontinuer l'irruption du quotidien abscons dans cet espace de libre écriture subitement vouée à l'épreuve jubilatoire de la lecture immédiate.

«On lit ce qu'on aime, et on écrit ce qu'on peut»

(BORGES)

(FIN)

 

P. MILIQUE

 

09/02/2014

CHARLOTTE DELBOT: "AUCUN DE NOUS NE REVIENDRA"

 

CHARLOTTE DELBOT

 

"AUCUN DE NOUS NE REVIENDRA"

 

 

"Je lui disais mon jeune arbre..."

(NB: il s'agit non pas des titres mais des premiers mots des poèmes)

 

Poèmes lus par Clotilde DE BAYSER

 

Références:

IN

 

"UNE RECONNAISSANCE INUTILE"

 

© Minuit 1970

 

 

 

Charlotte Delbo naît en 1913 à Paris. Elle adhère à la Jeunesse communiste en 1932 et rencontre Georges Dudach en 1934, qu'elle épouse. Assistante de Louis Jouvet, de 1938 à 1941, jusqu'au départ du comédien, en mai 1941, pour une tournée en Amérique latine. Avec son mari, elle entre dans la Résistance en 1941 et fait partie du « groupe Politzer », responsable de la publication des Lettres françaises dont Jacques Decour était rédacteur en chef. Ils sont arrêtés le 2 mars 1942 et Georges Dudach sera fusillé au Mont Valérien, le 23 mai 1942, à l'âge de 28 ans. D'abord incarcérée à la Santé, à Paris, elle est transférée à Romainville, le 24 août 1942, avant d'être déportée à Auschwitz, par le convoi du 24 janvier 1943 - un convoi de 230 femmes dont elle racontera le destin, après la guerre. Elle est l'une des 49 femmes rescapées de ce convoi et portera, le reste de sa vie, le numéro 31661 tatoué sur le bras. Par la suite, elle est envoyée à Ravensbrück le 7 janvier 1944. Libérée par la Croix-Rouge le 23 avril 1945, elle est rapatriée en France en passant par la Suède. Après la guerre, Charlotte Delbo travaille pour l'O.N.U. puis, à partir de 1960, au C.N.R.S., devenant la collaboratrice du philosophe Henri Lefebvre. Elle mourut à Paris en 1985.

 

 

 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

 

Prise de son Djaisan Taouss 

 

Montage Anne-Laure Chanel

07/02/2014

CHARLOTTE DELBOT: "AUCUN DE NOUS NE REVIENDRA" (TROIS POEMES)

 

CHARLOTTE DELBOT

"AUCUN DE NOUS NE REVIENDRA"

 

"Ô vous qui savez..."

"Ma mère..."

"Un cadavre..."

(NB: il s'agit non pas des titres mais des premiers mots des poèmes)

Poèmes lus par Clotilde DE BAYSER

Références:

in  Aucun de nous ne reviendra

© Minuit 1970

 

Charlotte Delbo naît en 1913 à Paris. Elle adhère à la Jeunesse communiste en 1932 et rencontre Georges Dudach en 1934, qu'elle épouse. Assistante de Louis Jouvet, de 1938 à 1941, jusqu'au départ du comédien, en mai 1941, pour une tournée en Amérique latine. Avec son mari, elle entre dans la Résistance en 1941 et fait partie du « groupe Politzer », responsable de la publication des Lettres françaises dont Jacques Decour était rédacteur en chef. Ils sont arrêtés le 2 mars 1942 et Georges Dudach sera fusillé au Mont Valérien, le 23 mai 1942, à l'âge de 28 ans. D'abord incarcérée à la Santé, à Paris, elle est transférée à Romainville, le 24 août 1942, avant d'être déportée à Auschwitz, par le convoi du 24 janvier 1943 - un convoi de 230 femmes dont elle racontera le destin, après la guerre. Elle est l'une des 49 femmes rescapées de ce convoi et portera, le reste de sa vie, le numéro 31661 tatoué sur le bras. Par la suite, elle est envoyée à Ravensbrück le 7 janvier 1944. Libérée par la Croix-Rouge le 23 avril 1945, elle est rapatriée en France en passant par la Suède. Après la guerre, Charlotte Delbo travaille pour l'O.N.U. puis, à partir de 1960, au C.N.R.S., devenant la collaboratrice du philosophe Henri Lefebvre. Elle mourut à Paris en 1985.

 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

Prise de son Djaisan Taouss 

Montage Anne-Laure Chanel

22/01/2014

LE JOURNAL DE PERSONNE "L’ALTERNANCE"

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

"L’ALTERNANCE"

Un homme croyant rêva d’une femme d’une incroyable beauté…
Quand elle leva sur lui ses yeux, il a failli renier son Dieu…
Au bout de quelques secondes, il lui posa la question :
- Quel est le secret de cette divine beauté ?
Elle lui répondit
- Tu as pleuré et je me suis lavé le visage avec tes larmes.

20/01/2014

LE JOURNAL DE PERSONNE: "LA FRANCE: TU LA POMPES OU TU LA TROMPES?"

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

"LA FRANCE: TU LA POMPES OU TU LA TROMPES?"

 

Plaignante
Salut… j’ai tourné, retourné toute la galerie … mais je n’ai pas réussi à trouver les lunettes qu’il faut pour passer inaperçue.

Avocate
Vous finirez par trouver ou alors vous opterez pour le casque !

Plaignante :
Merci d’avoir répondu si vite

Avocate
Je n’ai pas encore répondu… vous avez trois minutes pour me dire de quoi il s’agit

Plaignante
Me défendre pour un délit que je n’ai pas encore commis

Avocate
Que vous comptez commettre ?

Plaignante
Exactement

Avocate
Et vous faites appel à moi pour un conseil ?

Plaignante
Pas besoin de conseil… je voudrais juste vous donner le temps de préparer ma défense

Avocate
Pour un délit ?

Plaignante
Pas n’importe lequel. C’est un délit de lèse-majesté

Avocate
Vous comptez publier un brûlot pour mettre le feu à la baraque ?

Plaignante
Disons que je voudrais les empêcher de tirer les marrons du feu.

Avocate
Attendez, je vais prendre des notes… Première proposition ?

Plaignante
Première déposition: parce que je dépose plainte contre le président de la république pour atteinte à la dignité de ses électeurs en incarnant le parfait contre-exemple.

Avocate
Parce qu’il s’est avéré qu’il a une maîtresse ? Vous êtes tombée sur la tête ? Et la sacro-sainte vie privée, qu’est-ce que vous en faites ?

Plaignante
Du pipi de chat! Le pervers aussi a une vie privée, n’empêche qu’on le traduit devant les tribunaux rien que pour donner l’exemple!

Avocate
Vous êtes sérieuse ?

Plaignante
Plus que jamais. Je ne parle pas de famille dissolue, ni de foyer révolu mais de rapports tordus au plus haut niveau de l’État.

Avocate
C’est votre opinion et elle vaut ce qu’elle vaut… vous êtes libre. Mais les autres le sont aussi… ça ne vous a pas échappé j’espère ?

Plaignante
C’est le scénario que j’exècre, l’imbroglio, le méli-mélo
A – il renonce à la mère de ses enfants
B – il nous présente sa remplaçante comme étant la femme de sa vie
C- On apprend aujourd’hui qu’il nous trompe avec une troisième

Avocate
Ce sont les choses de la vie

Plaignante
Il avait 5 ans pour tenir sa braguette fermée. Non, ce n’est pas la vie qui l’a ouverte mais sa liberté qu’il a cru illimitée.
Je le tiens pour unique responsable de ses écarts qui font mal à tous ceux qui payent ses pots cassés, en termes d’images, et de valeurs à faire valoir.

Avocate
Chacun est libre d’aimer qui bon lui semble.

Plaignante
Je vais vous la faire plus courte : et si tout le monde en faisait autant ?

Avocate
Mais c’est ce que tout le monde fait

Plaignante
Vous voulez dire que tout le monde entube tout le monde et dans le dos ?

Avocate
N’exagérons rien… disons que les amours sont toutes passagères.

Plaignante
Et qu’est-ce qu’on fait de l’honneur, de la fidélité, de la parole donnée : « Moi Président … je serais exemplaire »… pour quoi faire ? Pour plaire… foutaise! Je dis non à une politique privée d’éthique.

Avocate
Vous prenez fait et cause contre un état de fait et non contre un état de droit contre lequel vous ne pouvez rien formellement.

Plaignante
Je répète que l’enjeu est gravissime; il s’agit de la dignité des hommes et des femmes, de leur intégrité morale… il jette le discrédit sur notre manière de vivre et d’élever nos enfants. Un amant pour chaque femme, une maîtresse pour chaque homme et mariage pour personne : voilà son credo !
Citoyens… citoyennes… baisez-vous les uns, les autres… même douloureusement… c’est le prix à payer pour votre liberté!

Avocate
Retour de la morale…

Plaignante
Les parjures… voilà ce qu’il faut punir au lieu de démolir les murs!

16/01/2014

ANTONIN ARTAUD "LA NUIT OPÈRE"

 

ANTONIN ARTAUD

"LA NUIT OPÈRE"


Lu par Clément HERVIEU-LEGER

Poème extrait du recueil "LE PÈSE-NERFS ET AUTRES TEXTES" (Gallimard, 1956)


Antonin Artaud, né Antoine Marie Joseph Paul Artaud, à Marseille, le 4 septembre 1896 et mort à Ivry-sur-Seine le 4 mars 1948, est un théoricien du théâtre, un acteur, écrivain, essayiste, dessinateur et poète français.
Inventeur du concept de « théâtre de la cruauté » dans Le Théâtre et son Double, Artaud aura tenté de transformer de fond en comble la littérature, le théâtre et le cinéma. Par la poésie, la mise en scène, la drogue, les pèlerinages, le dessin et la radio, chacune de ces activités a été un outil entre ses mains, « un moyen pour atteindre un peu de la réalité qui le fuit »1. Il combattra par de constantes injections de médications les maux de tête chroniques qui le taraudent depuis son adolescence. Cette omniprésence de la douleur influera sur ses relations comme sur sa création. Il sera interné en asile pendant près de neuf ans, subissant de fréquentes séries d'électrochocs.

 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

Prise de son Djaisan Taouss

Montage Anne-Laure Chanel

 

 

06/12/2013

MARIE D’ARMÉNIE AU LIBAN « IL N'Y AVAIT PLUS SON FILS »

 

MARIE D’ARMÉNIE
AU LIBAN

(3’56’’)
« IL N'Y AVAIT PLUS SON FILS »


Je retrouve Randa dans son salon bourgeois, près du champ de course, côté ouest de Beyrouth. Randa fait partie de ce milieu libanais aisé, francophone, et comme elle s'appelle Randa elle roule les "r" calmement, doucement, et ce jour-là elle me parle de cette femme qu'elle n'a jamais pu connaître...
Des "Histoires vraies" fortes comme des fictions. Recueillies en Méditerranée par François Beaune pour Marseille-Provence 2013, rassemblées dans son livre "La lune dans le puits (éditions Verticales), elles sont à écouter ici comme autant de récits magiques.


Enregistrement : janvier 12
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Réalisation : François Beaune

11/11/2013

A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE: "L'HOMME QUI NE PESAIT PAS LOURD DANS L’ÉTERNITÉ""

 

A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE

"L'HOMME QUI NE PESAIT PAS LOURD DANS L’ÉTERNITÉ"

10/11/2013

A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE: "L'AUDITRICE QUI ÉTAIT CONTRE L’ÉMISSION"

 

A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE

"L'AUDITRICE QUI ÉTAIT CONTRE L’ÉMISSION"

09/11/2013

A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE: "L'HOMME QUI VOULAIT CONFESSER DES MEURTRES"

 

A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE

"L'HOMME QUI VOULAIT CONFESSER DES MEURTRES"

08/11/2013

A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE: "L'HOMME QUI ÉTAIT EN FIN DE DROIT"

 

A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE

"L'HOMME QUI ÉTAIT EN FIN DE DROIT"