Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

15/01/2017

LA CHARGE EXPLOSIVE

au magma présent de l'écriture,

 

LA CHARGE EXPLOSIVE



Où se situe le point limite,
L'impossible réceptacle,
Ne secrète plus déjà
Entre le blâmable et le digne?
Entre la complicité de leurs mots
Et la force de leur charge explosive?

Reste que la mystérieuse évidence,
Exaltée par l'éblouissante lumière
Ne sécrète plus qu'ombre trompeuse,
Qu'il nous faut, notons-le, homologuer.

Dommage! Je cadenasse donc ma mémoire.
Les brûlures pourtant resteront chargées
De fièvres, de tendresses et de quasi-sourires!

P. MILIQUE

24/01/2014

UN VRAI MOMENT DE FAUX 2

 

THEATRAL.jpg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 


UN VRAI MOMENT DE FAUX

2


Dans ce que j’aurais aimé interpréter surnagent des phrases fragmentées,

Détournées, de celles qui explorent sans fin les lourdes mélancolies de l’âme

Et de ces autres qui induisent sans ménagement les décalages contrastés,

Sorte de foudre incantatoire qui franchit la limite et transgresse la frontière.

Éléments émotionnels de forte intensité qui transportent dans le hors limite

Grâce à des liens quasi organiques, chorégraphie de mots à fleur de chair.

 

J’aurais aimé puiser dans ces bâtis douloureux et m’accorder à leur plénitude.

Je l’aurais fait avec une probable violence mais aussi avec évidente tendresse

Parce que cela aurait dit quelque chose de vrai de nos fondations défaillantes,

Sans perdre de vue que le vrai n’est jamais qu’un intervalle de faux adoubé

(FIN)

 

P. MILIQUE