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01/08/2016

A L'AFFUT DE LA VÉRITÉ

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 A L'AFFUT DE LA VÉRITÉ


Les poèmes sont de surprenantes esquisses
Dont l'approche est comme un frôlement amoureux.
 
Être de mots à l'imaginaire créateur,
Il s'octroie des heures d'exaltation
A composer des textes tels des chansons de signes.

La main court et court encore
Au cœur d'un certain idéal poétique
Grand explorateur de la pensée.

Alors, dans des accès d'ingénuité plutôt touchants,
Il s'offre des possibilités quasi inépuisables
Rien qu'à débusquer un essentiel à l'affût de la vérité.


P. MILIQUE

31/10/2015

PROJECTION

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PROJECTION

 

A rechercher sans fin l’essence des choses

Se provoque l’irruption éphémère

Qui rejette la rigidité du rythme.

 

Changement majeur dans le principe d’éternité

Grand explorateur qui transcrit les frissons

D’une souffrance embrasée liée à notre intermittence.

 

P. MILIQUE

27/10/2015

RUPTURE DE VRAISEMBLANCE

au magma présent de l'écriture,

 

RUPTURE DE VRAISEMBLANCE

Dans cette traversée des apparences,
Il montre une démarche d'explorateur
Portant un regard lucide et distancié
A penser la vie telle l'horizon invincible.

D'une rupture de vraisemblance
Est née le principe d'incertitude
Lorsque plus rien d'extérieur
Ne se propose à l’absorption.

Cette nouvelle mise en abîme
N'engendre aucune amertume,
Et bien qu'il perçoive presque
La séquence ultime en devenir,
Il semble vain de désespérer
De l'éprouver en épris d'absolu.

Au théâtre de ce monde déshumanisé
Se décompose le fragmentaire multiplié
Envers ce quelque chose d'impalpable
Qui, dans sa façon toute personnelle
D'appréhender la complexité humaine,
Lui enjoint de ne pas s'épuiser davantage
Dans la quête d'un bonheur chimérique.

P. MILIQUE

26/02/2015

CONCISION FRAGMENTAIRE 39

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CONCISION FRAGMENTAIRE

39

 
Dans ce monde en pleine mutation
Se dévoile, obscène, notre pathétique condition.
Le désordre définitif des paysages urbains
Justifie alors la recherche du plus juste contrepoint.

Approche subjective d'une beauté dépouillée
Qui vibre à maintenir l'intégrité de l'existence
En donnant une dimension inouïe
A l'exploration étonnée de ses gisements inattendus.

P. MILIQUE

13/02/2014

CHARLOTTE DELBOT: "ENVOI"

CHARLOTTE DELBOT

 

"ENVOI"

 

Poèmes lus par

 

 

CLOTILDE DE BAYSER

 

 

Références in: "MESURE DE NOS JOURS" © Minuit 1971

 

 

Charlotte Delbo naît en 1913 à Paris. Elle adhère à la Jeunesse communiste en 1932 et rencontre Georges Dudach en 1934, qu'elle épouse. Assistante de Louis Jouvet, de 1938 à 1941, jusqu'au départ du comédien, en mai 1941, pour une tournée en Amérique latine. Avec son mari, elle entre dans la Résistance en 1941 et fait partie du « groupe Politzer », responsable de la publication des Lettres françaises dont Jacques Decour était rédacteur en chef. Ils sont arrêtés le 2 mars 1942 et Georges Dudach sera fusillé au Mont Valérien, le 23 mai 1942, à l'âge de 28 ans. D'abord incarcérée à la Santé, à Paris, elle est transférée à Romainville, le 24 août 1942, avant d'être déportée à Auschwitz, par le convoi du 24 janvier 1943 - un convoi de 230 femmes dont elle racontera le destin, après la guerre. Elle est l'une des 49 femmes rescapées de ce convoi et portera, le reste de sa vie, le numéro 31661 tatoué sur le bras. Par la suite, elle est envoyée à Ravensbrück le 7 janvier 1944. Libérée par la Croix-Rouge le 23 avril 1945, elle est rapatriée en France en passant par la Suède. Après la guerre, Charlotte Delbo travaille pour l'O.N.U. puis, à partir de 1960, au C.N.R.S., devenant la collaboratrice du philosophe Henri Lefebvre. Elle mourut à Paris en 1985.

 

 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt  Prise de son Djaisan Taouss   Montage Anne-Laure Chanel

01/02/2014

AU PAYS DU BONHEUR 1

au magma présent de l'écriture,

 

AU PAYS DU BONHEUR

1

 

Et voilà qu’une année supplémentaire…

Un an de plus à perdre candeur naturelle,

Et identité floue en victime non consentante.

Un an de plus à explorer les couloirs obscurs

Et les affres d’une humanité peu conciliante.

Cocktail détonant aux effets incontrôlables.

 

Mais je te sais débordante de cette ténacité féminine

Qui au quotidien t’incite à congédier l’inutile latent,

A décanter le tout-venant présent de sa part d’essentiel,

Et à poursuivre de ton  assiduité les choses importantes

Qui font le sel de la vie, parce qu’en  leur intérieur

De quelques-unes d’entre elles sont tapies des merveilles.

Donc vas-y, hurle la rage qui te fouailles les entrailles,

Émancipe-toi jusqu’au plus doré de l’ultime vertige.

 

Femme unique, parfois rêveuse et romantique,

Tu es aussi spontanée et innervée de passions

Qui t’aident à occuper le vide de vision neuve

Et à exalter en ton tréfonds un appétit insatiable

Sur fond de frémissements aux ressacs d’infini

Pointant un nouvel absolu d’une radicale beauté.

(A SUIVRE...)


P. MILIQUE

24/01/2014

UN VRAI MOMENT DE FAUX 2

 

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 


UN VRAI MOMENT DE FAUX

2


Dans ce que j’aurais aimé interpréter surnagent des phrases fragmentées,

Détournées, de celles qui explorent sans fin les lourdes mélancolies de l’âme

Et de ces autres qui induisent sans ménagement les décalages contrastés,

Sorte de foudre incantatoire qui franchit la limite et transgresse la frontière.

Éléments émotionnels de forte intensité qui transportent dans le hors limite

Grâce à des liens quasi organiques, chorégraphie de mots à fleur de chair.

 

J’aurais aimé puiser dans ces bâtis douloureux et m’accorder à leur plénitude.

Je l’aurais fait avec une probable violence mais aussi avec évidente tendresse

Parce que cela aurait dit quelque chose de vrai de nos fondations défaillantes,

Sans perdre de vue que le vrai n’est jamais qu’un intervalle de faux adoubé

(FIN)

 

P. MILIQUE

13/12/2013

A L'AFFÛT DE LA VÉRITÉ

au magma présent de l'écriture,

 

A L'AFFÛT DE LA VÉRITÉ

Les poèmes sont de surprenantes esquisses
Dont l'approche est comme un frôlement amoureux.

Être de mots à l'imaginaire créateur,
Il s'octroie des heures d'exaltation
A composer des textes tels des chansons de signes
Tandis que la main court et court encore
Au cœur d'un certain idéal poétique
Grand explorateur de la pensée.

Alors, dans des accès d'ingénuité plutôt touchants,
Il s'offre des possibilités quasi inépuisables
Rien qu'à débusquer un essentiel à l'affût de la vérité.


P. MILIQUE

20/11/2013

NOIR INACCESSIBLE

 

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NOIR INACCESSIBLE

 

A l’éternelle loterie de la vie

Se recueille d’un geste distrait

La légèreté éteinte de l’horizon.

 

Le plaisir goutte-à-goutte

Des sourires tard dans la nuit

Invitent au voyage abandonné

Jusqu’au noir inaccessible de l’étoile.

 

Il reste tant à explorer encore

Sur la cime absolue de nos rêves

Avant que la vie ne s’arrête brusquement

Sans que jamais ne vienne l’aube arc-en-ciel.

 

P. MILIQUE

03/07/2013

EXPLICATION DU VOLCAN EL TEIDE (ÎLE DE TENERIFE)

(Captation Peronnelle)

EXPLICATION DU VOLCAN

EL TEIDE

(ÎLE DE TENERIFE)

ÎLES CANARIES

  MARS 2013

09/05/2013

HENRI MICHAUX : "LECTURE DE DEUX LITHOGRAPHIES DE ZAO-WOU KI"

 

HENRI MICHAUX 

"LECTURE DE DEUX LITHOGRAPHIES DE ZAO-WOU KI"

Lu par Marie-Sophie FERDANE

 

Extrait de L’espace du dedans, Gallimard, 1956


Henri MICHAUX est né le 24 mai 1899 à Namur. Installé à Paris en 1924, il y côtoie les peintres surréalistes et se lie d’amitié avec Jules Supervielle. C’est à lui qu’il dédie d’ailleurs le premier poème « Énigmes » de Qui je fus (1927), repris en ouverture de son anthologie poétique personnelle intitulée L’espace du dedans. Après avoir longuement voyagé de 1927 à 1937, en Asie et Amérique du Sud, il se retire dans le Midi durant la guerre. Ailleurs, Connaissance par les gouffres, Épreuves, exorcismes, Face aux verrous, L’infini turbulent, La nuit remue, Plume, Poteaux d’angle ou La vie dans les plis sont autant d’autoportraits du poète de la paix dans les brisements. Henri Michaux, qui avait troqué le y de son prénom de baptême contre un point sur les i derrière lequel se cacher en douce, est mort à Paris le 19 octobre 1984.

Si la mescaline est en grande partie à l’origine de son œuvre picturale, c’est son génie du bizarre, et du retrait, qui a fait de lui le plus aventureux des explorateurs de l’espace du dedans :

« Ainsi à l’écart, toujours seul au rendez-vous, sans jamais retenir une main dans ses mains, il songe, le hameçon au cœur, à la paix, à la damnée paix lancinante, la sienne, et à la paix qu’on dit être par-dessus cette paix. »

Sophie NAULEAU

 

Prise de son, montage: Serge RISTIC, Manon HOUSSIN

Assistant à la réalisation : Guy PEYRAMAURE

Réalisation : Marguerite GATEAU

Choix de poèmes de Sophie NAULEAU

07/05/2013

HENRI MICHAUX : "CLOWN"

 

HENRI MICHAUX 

"CLOWN"

Lu par Hervé Pierre

Extrait de L’espace du dedans, Gallimard, 1956


 

Henri MICHAUX est né le 24 mai 1899 à Namur. Installé à Paris en 1924, il y côtoie les peintres surréalistes et se lie d’amitié avec Jules Supervielle. C’est à lui qu’il dédie d’ailleurs le premier poème « Énigmes » de Qui je fus (1927), repris en ouverture de son anthologie poétique personnelle intitulée L’espace du dedans. Après avoir longuement voyagé de 1927 à 1937, en Asie et Amérique du Sud, il se retire dans le Midi durant la guerre. Ailleurs, Connaissance par les gouffres, Épreuves, exorcismes, Face aux verrous, L’infini turbulent, La nuit remue, Plume, Poteaux d’angle ou La vie dans les plis sont autant d’autoportraits du poète de la paix dans les brisements. Henri Michaux, qui avait troqué le y de son prénom de baptême contre un point sur les i derrière lequel se cacher en douce, est mort à Paris le 19 octobre 1984.

Si la mescaline est en grande partie à l’origine de son œuvre picturale, c’est son génie du bizarre, et du retrait, qui a fait de lui le plus aventureux des explorateurs de l’espace du dedans :

« Ainsi à l’écart, toujours seul au rendez-vous, sans jamais retenir une main dans ses mains, il songe, le hameçon au cœur, à la paix, à la damnée paix lancinante, la sienne, et à la paix qu’on dit être par-dessus cette paix. »

Sophie NAULEAU

 

Prise de son, montage: Serge RISTIC, Manon HOUSSIN

Assistant à la réalisation : Guy PEYRAMAURE

Réalisation : Marguerite GATEAU

Choix de poèmes de Sophie NAULEAU