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20/12/2015

BEAU BAIN

au magma présent de l'écriture,

 

BEAU BAIN

Peut-être connaissait-il Isabelle Bruges
Et d'autres encore aussi?
Peut-être même avait-il passé
Quelques jours avec elles
Dans Le feu des chambres?

Cependant, afin de cesser d'être à tout jamais
L'homme du désastre, il décida de s'éloigner.

Dans l'éloignement du monde, en une sorte de fuite
Pour ne plus avoir à subir La merveille et l'obscur.

Il partit donc avec pour unique viatique
Ce qui aurait pu n'être qu'Un livre inutile
Magnifique titré Autoportrait au radiateur.

Le huitième jour de la semaine, ce fut flagrant
Dans la souveraineté du vide manifestée
Comme l'enchantement d'Un cœur de neige.

Lui, Le très-bas, le Colporteur de l’Éloge du rien,
Se prit à aimer le calme suave de La vie passante.

Mais l'homme qui marche au rythme effréné
De La folle allure vers un horizon de lumière,
S'avise d'un adversaire imprévu: L’Épuisement.

Ce qui le contraignit à médité de toute urgence
Sur la meilleure conduite à tenir, et ne trouva
Son salut que dans la rédaction consciencieuse
D'Une lettre pourpre manuscrite en Lettres d'or.

Dans cette lettre, tu le sais désormais, il implore
L'Autre-visage, La Femme à venir, l'Inespérée
Sublimée encore d'Une petite robe de fête et dit:
Donne-moi quelque chose qui ne meure pas.

Alors toi qui l'aime, offre-lui de quoi combler l'absence.
Offre lui La part manquante et puis aussi La plus que vive!
Offre-toi à lui. Cela fait si longtemps qu'il n'attend que toi.

P. MILIQUE

24/01/2014

UN VRAI MOMENT DE FAUX 2

 

THEATRAL.jpg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 


UN VRAI MOMENT DE FAUX

2


Dans ce que j’aurais aimé interpréter surnagent des phrases fragmentées,

Détournées, de celles qui explorent sans fin les lourdes mélancolies de l’âme

Et de ces autres qui induisent sans ménagement les décalages contrastés,

Sorte de foudre incantatoire qui franchit la limite et transgresse la frontière.

Éléments émotionnels de forte intensité qui transportent dans le hors limite

Grâce à des liens quasi organiques, chorégraphie de mots à fleur de chair.

 

J’aurais aimé puiser dans ces bâtis douloureux et m’accorder à leur plénitude.

Je l’aurais fait avec une probable violence mais aussi avec évidente tendresse

Parce que cela aurait dit quelque chose de vrai de nos fondations défaillantes,

Sans perdre de vue que le vrai n’est jamais qu’un intervalle de faux adoubé

(FIN)

 

P. MILIQUE

11/09/2013

DANS LE MÊME BAIN SKINS, EMBROUILLES ET CHAMPIGNONS « ON AVAIT RAMASSE TROIS MILLE PSYLOS »

 

DANS LE MÊME BAIN
SKINS, EMBROUILLES ET CHAMPIGNONS

(3’23’’)
« ON AVAIT RAMASSE TROIS MILLE PSYLOS »


Une embrouille avec des skins sous champis, c'était la France des années 80. Des retrouvailles à la piscine, c'est la France molle de 2013. Rocker bolchevique, Thierry Pelletier a un cœur gros comme ça et la plume ad hoc pour raconter la zone et les bons moments. Extrait de son recueil "Les rois du rock" aux éditions Libertalia.


Enregistrement : 16 mai 13
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Texte & voix : Thierry Pelletier