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07/11/2017

SEMELLES DE RÊVE

au magma présent de l'écriture,

 

 

SEMELLES DE RÊVE

 

L'écriture s'avère douloureuse et offerte en gerbe de fleurs,

Enrichie au naturel de pépites de beau en leur somptueux écrin.

 

Aube fébrile, promesse d'un jour d'éternel recommencement,

Brillante parure d'un lendemain ravi de l'heure retrouvée.

 

Chaque goutte de rosée contient l'infini frémissant qui naît

Dans le feutré chuintant des semelles d'un rêve déterminé.

 

 

P. MILIQUE

15/01/2017

LA CHARGE EXPLOSIVE

au magma présent de l'écriture,

 

LA CHARGE EXPLOSIVE



Où se situe le point limite,
L'impossible réceptacle,
Ne secrète plus déjà
Entre le blâmable et le digne?
Entre la complicité de leurs mots
Et la force de leur charge explosive?

Reste que la mystérieuse évidence,
Exaltée par l'éblouissante lumière
Ne sécrète plus qu'ombre trompeuse,
Qu'il nous faut, notons-le, homologuer.

Dommage! Je cadenasse donc ma mémoire.
Les brûlures pourtant resteront chargées
De fièvres, de tendresses et de quasi-sourires!

P. MILIQUE

05/10/2015

MÉMOIRE CADENASSÉE

au magma présent de l'écriture,

 

MÉMOIRE CADENASSÉE



Où se situe le point limite,
L'impossible démarcation
Entre le damnable proscrit
Et le convenable admissible?
Entre la simplicité des mots
Et leur sinécure explosive?

Mais l'évidence mystérieuse,
Exaltée par l'absence de feu
Ne secrète plus en son sein
Qu'une ombre fallacieuse.
Il faut accepter, dommage,
De cadenasser sa mémoire.

Les brûlures en resteront
Encore longtemps chargées
De délicates exultations
Et de presque sourires.

P. MILIQUE

20/03/2015

Claude FEVRE et Fany PORTE 5

Et enfin,
Magnifique,
Somptueux,

Lorsque le talent s'unit à l'âme pour sublimer les mots...

 

Claude FEVRE

(Lecture/Interprétation)

et

Fany PORTE

(Guitare et canevas harmonieux)

 

Font une Lecture Musicale de «L'autre côté du Monde»

D'Olympia ALBERTI

Aux «Folles Saisons» de Toulouse

Le 13 Mars 2015

29/06/2014

DE DÉCALAGES EN RENONCEMENTS 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DE DÉCALAGES EN RENONCEMENTS

2

 

C’est très important pour lui de garder disponible cette possibilité là

Car il tient à garder le choix de décadenasser les velléités d’irréversible.

Ainsi s’oblige-t-il à s’afficher libre et indépendant. Conscient. Responsable.

 

C’est dans cet état d’esprit-là que, depuis quelques jours,

Il a retrouvé avec comme un soupir d’aise non contenu

Les inséparables insomnies qui dynamisent les nuits troubles.

En elles, il se sent de retour dans ce qui paraît être chez-lui.

Exagérément exposé certes, mais au moins est-il en terrain connu,

Car s’il sait que si nous gardons la main mise sur le chemin à venir,

il sait aussi que, présente en creux, la réciproque n’est pas moins vraie.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

17/06/2014

LE PARDON 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LE PARDON

2

 

Elle a pardonné bien sûr. Cela n'aurait pu être différent : c'est tellement rationnel le pardon.

Le mot, dès qu'il est évoqué, remue tant de souffrances. Fouille tant de rancœurs peut-être. Cet état cadenasse toute possibilité d'échanges. Il devient alors nécessaire de dépasser l'amère frustration éprouvée, pour ne plus avoir à se soumettre dans l'infime d'une quelconque durée, à son intolérable servitude. Tout ce qui tourmente au cœur ayant la fâcheuse propension à entraîner les pensées dans le cercle vicieux d'incantations pesantes, il convient de l'éradiquer avec la plus grande fermeté.

 

C'est un bel acte que celui de pardonner. C'est l'irruption, sur la scène du jour, de ce que l'on croyait impossible. Et aussi, cela provoque une rupture définitive dans l'amère chaîne du ressentiment. Il est important de se battre contre la réalité et il se trouve que certaines injonctions y sont plus favorables que d'autres. Car enfin, le passé qui encombre n'est que du passé, n'est-il pas ? Et en tant que tel, il ne peut exister au présent. Cela peut se révéler obsédant certes, exaspérant peut-être, mais à quoi peut bien rimer de poursuivre une lutte contre ce qui n'est plus ? C'est quoi un destin sinon un chapelet d'erreurs ? Et puis, est-il vraiment indispensable de comprendre pour accepter ce qui est ? Il est autrement plus important d'être dans le non-jugement et de consentir au présent. Non ?

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

25/03/2014

FERMETURE

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FERMETURE

 

Où est le point limite, l'impossible refuge

Entre le condamnable et le convenable?

Entre la simplicité des mots exprimés

Et leur charge explosive contenue?

 

De fait cette évidence à l'allure mystérieuse,

Exaltée par l'absence d'une quelconque lumière,

Ne sécrète déjà plus qu'une ombre trompeuse.

 

Il me faut l'accepter et n'en suis point contrit.

Je cadenasse donc ma mémoire, et puis....

 

Les brûlures, lancinantes, s'excèdent pourtant,

Tracées d'émotions, de tendresses et de presque sourires.

 

P. MILIQUE

19/07/2013

YVES BOMMENEL: "CALAVERA"

 

YVES BOMMENEL

"CALAVERA"

 

Un soir d'hiver caniculaire, j'ai vu de la lumière et je suis entré.

Entré en moi-même,
Derrière le rideau clos de mes paupières lourdes,
Cadenassées par mes craintes et mes peurs.

Le boyau tortueux qui menait à mes synapses n'était que d'ombre et de couleurs.
Une sensation tactile, plus qu'un état de conscience.

Au plus profond de moi, il me fallait me perdre, pousser par je ne sais quelle force impérieuse
à laquelle je ne pouvais me soustraire, mes humeurs sombres étant attirées vers le fond
Comme de la limaille de fer par un aimant puissant.

Pour ce voyage en introspection, je ne me sentais pas seul.

Il flottait autour de moi, l'infinie cohorte évanescente de mes morts.
Ces êtres chers, ces inconnus, ces faits divers, qu'au cour de ma vie j'avais croisé.

Nulle animosité, nulle empathie dans leur escorte,
Mais on devinait l'intense curiosité qui les animait.

Les morts n'ont pas d'yeux.
Ils vous fixent de leurs orbites creuses.
Mais vous n'en savez rien car ils ne sont que spectre, éther ou ectoplasme,
Plus proche pour nous d'un gaz que de l'être humain qu'ils furent à nos côtés.

Au terme de mon errance dans les couloirs de mon subconscient,
une grande paix m'envahit telle une chaleur électrique...

Je fus soudain dans une plaine cotonneuse. Un espace vallonné où la foule des défunts séjournait.
Cet agora, ce cimetière, voilà donc où leurs esprits reposaient en paix.

Peut-être n'est-il d'outre-tombe que dans nos souvenirs
Et d'au-delà que celui qui les maintient en vie dans nos mémoires ?

Capsule spatiale, nécropole de chair, voilà ce que nous sommes.

Il n'y a ainsi de meilleure Toussaint que le culte des siens en son propre sein.