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24/02/2017

ENCHAÎNEMENT LEXICAL ET TENDANCIEUX.... ZÉNITH

Cet Enchaînement Lexical a été composé en révérencieuse référence à cet inégalable Poète qu'est Eric Ducelier. Un maitre!

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 (Comme il s'agit – cela ne vous aura pas échappé – d'un enchaînement lexical, il conviendra de remonter le fil des archives pour consulter les précédentes lettres de l'alphabet nous ayant conduits, non sans une ostentatoire désinvolture, jusque là...)

 

 

ZÉNITH

 

Grande église impersonnelle et sans âme qui ne retrouve vie que lorsque la masse-médiocratie pseudo audible, qu'elle soit Obispienne ou Fabianesque, laisse place aux déconstructions psychotiques et sonores d'une Thiéfainophilie viscéralement structurée, extraite d'un ailleurs majoritairement fait de nous. Cette musique là n'a pas à craindre l'oubli puisqu'elle vibrera, à chaque fois plus vivante, dans n'importe lequel de ces réceptacles modernes voués à l'essentiel partage portant la clef mot de passe de: Zénith.

Sommet immatériel et par subséquemment, immensément fascinant. Cependant la vie s'ingénie à proposer, parfois, un certain nombre d'échanges enthousiastes propres à attiser n'importe quelle curiosité.

Au plus juste de la vision quotidienne s'épanouit le chant des cigales, le ruissellement de la fontaine sur la place du village , et en fait, tout ce qui crée cet espace de complicité dans ce qu'il a de plus primitivement fondamental. On arrête alors le regard, dans un infime d'instant, sur le sublime des paysages offerts. Et c'est la communion immédiate avec la nature, l'adhésion spontanée avec ce monde qui s'affirme nôtre. Parce que ce monde est beau. Si évidemment beau! Et le soleil là-haut, boule de feu incandescente en sa verticalité établie. A son zénith!....

Le cœur lui aussi brûle parfois de moment qui font mine de durer autant que l'éternité! C'est en de telles occurrences qu'il déborde de ce sentiment irrépressible et précieux qui le pare du plus grand des bonheurs qui se puisse concevoir. Un de ces bonheurs longue durée inscrits en creux dans le marbre des étoiles. Rien de moins qu'un zénith similaire, à dimension cosmique celle-là. Un rêve de toujours devenu réalité d'un instant.

Lorsqu'il est parvenu à son apogée, nous prenons soudainement conscience que le sentiment puissant éprouvé pour la personne à laquelle nous sommes liés d'un lien indéfectible, est sans conteste devenu celui dont tout le monde n'a pas la chance de pouvoir en éprouver la béatitude bienheureuse, et encore moins d'en déguster la très substantifique moelle. Ce privilège-là a pour nom: l'Amour!

 

P. MILIQUE

 

AMOUR.....

 

(FIN)

15/01/2017

LA CHARGE EXPLOSIVE

au magma présent de l'écriture,

 

LA CHARGE EXPLOSIVE



Où se situe le point limite,
L'impossible réceptacle,
Ne secrète plus déjà
Entre le blâmable et le digne?
Entre la complicité de leurs mots
Et la force de leur charge explosive?

Reste que la mystérieuse évidence,
Exaltée par l'éblouissante lumière
Ne sécrète plus qu'ombre trompeuse,
Qu'il nous faut, notons-le, homologuer.

Dommage! Je cadenasse donc ma mémoire.
Les brûlures pourtant resteront chargées
De fièvres, de tendresses et de quasi-sourires!

P. MILIQUE

04/11/2016

A BOUT D'ÂME

au magma présent de l'écriture,

 

A BOUT D'ÂME



La poésie est un brasier mal éteint
Qui parfois reprend vie imposant,
La nécessité de lui emboîter le pas.

Il n'est pas pour autant légitime
De se prétendre rimailleur inspiré,
Ce serait un peu comme se prendre,
Ridicule et boursouflé de suffisance
Dans l'outrecuidance la plus absolue,
Comme un égal aux maîtres existants.

Mieux vaut laisser s'exprimer ceux qui savent:
Leurs mots véhiculent de mystérieux concepts,
Fait de pensées invitant aux voyages immobiles.

Ils atteignent à bout d'âme l'infime fécond
Et, touchent de la plume l'indicible du monde
Dans la lumière-réceptacle au creux du possible.


P. MILIQUE

29/10/2016

SAVOIR POÉTISER LA VIE 1

au magma présent de l'écriture,

 

SAVOIR POÉTISER LA VIE
1
 
Tout dans son comportement exprime la poésie au quotidien.
Elle sait observer avec émotion la migration des oies sauvages,
Ou s'exalter du spectacle guilleret offert par un feu brasillant.

Elle est bien là, la véritable dimension poétique.
Comme j'aimerais posséder cette poésie-là en moi?
Qu'elle murmure de ma plume en un flux instinctif.
Cela me permettrait plus de spontanéité dans les mots,
Moi qui, d'évidence, n'est réceptacle d'aucun atavisme,
Moi qui ne suis qu'un laborieux en intense lutte lexicale.
Ce qui est, de beaucoup, moins glorieux, moins valorisant.

Écrire m'est un effort intellectuel, permanent et soutenu,
Qu'il me faut fournir pour faire goutter la sève des mots.
 
(A SUIVRE...)
 
P. MILIQUE

18/01/2014

LES ACTUALITÉS FRANÇAISES DU 15 JANVIER 1964

 

LES ACTUALITÉS FRANÇAISES

DU 15 JANVIER 1964

Cette semaine : la station météorologique de Lannion reçoit les premières photos du satellite américain Tiros 8. La mode du catogan fait son grand retour. Le calendrier de la poste fête ses 110 ans. Côté sport : Marielle Goitschel remporte le slalom de Grindelwald, à Hawaï, les champions de surfing s'en donnent à cœur joie.

20/11/2013

L' ÉCUME D'UNE LARME

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L' ÉCUME D'UNE LARME

 

Il utilise des mots dépouillés de leur douleur

Afin de composer, du moins l'espère-t-il,

Quelques pépites de beau en habit de soleil

Qu'il conviendra de nicher au somptueux d'un coffret.

 

L'âme de l'intime dans son écrin de charme

Révèle les rêves nocturnes accompagnant l'oubli

Et les étoiles qui filent vers les fonds infinis,

Tandis qu'hésitante sur le bord du jour, l'écume d'une larme...

 

L'éternel de l'aube progresse à chaque jour renouvelé,

Bouleversante richesse d'un lendemain ravie de l'heure retrouvée

Dans chaque goutte de rosée, réceptacle frémissant qui veille

Sous la caresse feutrée des semelles du rêve en éveil.

 

P. MILIQUE

02/09/2013

UN VIVANT ACCESSIBLE AU REGARD

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UN VIVANT ACCESSIBLE AU REGARD

 

Je veux que le temps ralentisse,

Qu'il s'étire jusqu'à l'extrême.

Je te sais si fatiguée parfois.

 

Je ne veux plus de ce grand froid

Qui t'envahit, de cet étau de pierre

D'une brutalité sourde et fulgurante

Qui sans délicatesse te broie le corps.

 

Je veux que tu provoques l'éclat de rire

De cet hiver irrémédiable preneur d'aise,

Prétentieux obscène qui s'installe en toi.

 

Je ne veux plus de ces nuits trop longues

Où les pleurs ravinent ton visage de larmes,

Réceptacle d’un trop-plein de douleurs liquides.

 

J’aimerais tant te retrouver à naviguer encore

Sur les routes prédéterminées de l’impatience.

 

Je veux que tu cesses de bercer ta détresse

Aux murmures de désespoirs circonspects.

Que tu cesses d’être absente à  toi-même,

De porter ce fardeau de souffrances cachées,

Blessures secrètes à l’énigmatique confus de toi.

Que tu ne saccages pas ton présent de regrets.

Que tu disperses tes étouffants cauchemars

Dans les noires vapeurs de l’immédiat.

 

Je veux que chaque obstacle se fasse tremplin

Pour traverser, dans la voluptueuse légèreté,

La passerelle joyeuse pour l’inconcevable.

Je veux que tu t’éprouves moins fragile,

Que ta vie soit balisée de traces ordinaires,

Que tu saches être, et que tu saches devenir.


(A SUIVRE....)


P. MILIQUE