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13/01/2017

IMAGINE

au magma présent de l'écriture,

 

IMAGINE



Imagine le fil tendu du funambule hésitant
Sous la trame d'un texte pourtant maîtrisé.

Le lecteur apparaît soudain indécis, en équilibre
Précaire entre une interprétation de la page lue,
Et une autre interprétation avérée tout aussi exacte.
Tout dépend de tant de choses de grande complexité,
Idéologiques, philosophiques, spirituelles peut-être,
Et de bien d'autres à la chronicité plus quotidienne
Telle l'atmosphère ambiante, le temps gris ou radieux,
La durée relative de l'instant aux parfums éphémères,
Ou encore le bon fonctionnement de la vie sentimentale,
Familiale, relationnelle ou simplement professionnelle.
J'en passe et j'en oublie, mais tu peux compléter seul.

Aussi l'auteur d'un écrit ne représente-t-il jamais
Que l'ébauche génératrice, le tuteur qui charpente,
Et propose à l'aide de sa plume le canevas originel.
On peut ainsi avancer que chaque lecteur attentionné trouve,
Grâce au propos de l'écrivain et à la virtuosité de son œuvre,
L'opportunité de se la réapproprier de manière alternative.

Aucun roman partagé n'est jamais coagulé dans l'unique
Et se trouve toujours multiplié par le nombre de lecteurs.
D'où le périssable de l'intemporel. Déconcertant, non?

P. MILIQUE

07/05/2015

CHAQUE MAIN TENDUE 5

au magma présent de l'écriture,

 A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CHAQUE MAIN TENDUE

5

Il ne faudrait pas pour autant – car c'est une arme à double tranchant – que le don de générosité, toujours susceptible de désigner le donateur coupable et son débiteur ingrat, ne dégénère en avarice ponctuelle.

L'indépendance mutuelle et relative ne doit en aucun cas déboucher sur une quelconque violence relationnelle définie ainsi : on ne supporterait qu'avec difficulté le sentiment d'abandon latent, tandis que l'autre, grâce à un rempart bienvenu, parviendrait à  l'ultime révélation lui affirmant qu'être généreux ça n'est pas s'appauvrir, c'est s'offrir le luxe du bonheur.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE