Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

10/12/2013

A L’ENCRE DE FEU 1

au magma présent de l'écriture,encre,feu,encrier,

 

A L’ENCRE DE FEU

1

 

Les beaux souvenirs ne meurent jamais

Lorsqu’ils sont inscrits à l’encre de feu.

 

Comme une lueur étincelant dans un écrin d’étoiles

Quelque part suspendu dans l’espace temps

D’un nulle part et d’un autre ailleurs,

Coule dans ses veines le sang d’une lumière inconnue.

Du plus vide de lui, à l’écho de son cœur,

De ces partitions attendues aux instants de vérité,

Se creusent les sillons d’un éternel mystère

Que même le silence ne parvient pas à taire.

 

Les beaux souvenirs ne meurent jamais

Lorsqu’ils sont inscrits à l’encre de feu.

 

A l’ombre des mots immergés dans l’éternité,

Renaît l’espoir irisé d’une aurore au sourire ingénu

Qui exalte la douceur des écrits échangés.

A l’aube des silences aux fondus incrédules,

Alors que la lumière du jour féconde la vie,

Brûle dans ses artères le feu déjà déclaré

D’un cœur et d’une âme secrètement tissés.

(A SUIVRE...)


P. MILIQUE

15/08/2012

L'ABANDONNE DU MONDE

FLAQUE DE SANG.jpeg

 

 

L'ABANDONNE DU MONDE

 

Une pensée aiguillonnée, fiévreuse déjà et inquiète,

Impuissante à juguler la misère affective croissante

D'un vagabond de toujours, égaré dans l'espace et le temps,

Approche, avec ses mots incertains, le frêle tremblé de l'être.

 

C'est une sorte de ralenti vers le destin d'un abandonné du monde

Qui subit un vif contre-chant au rapport amoureux défait,

Avec l'expression exacerbée d'une fleur du mal incontrôlable

Dans le paroxysme d'un poids amer, subit jusqu'à la rupture

D'un sang rendu épais par une blessure qu'il ne peut assimiler.

 

 

P. MILIQUE