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15/03/2017

LA MUSIQUE DES MOTS

au magma présent de l'écriture,

 

LA MUSIQUE DES MOTS



Qu'il est bon de vous lire et doux de vous entendre,
De ressentir en son tréfonds l'émotion s'exacerber.
On écoute sonner vos mots comme on lit la musique,
On en ressent puissamment l'inspiration mélodique.

L'intensité évocatrice véhiculée par la musique des mots
Compose l'invraisemblable concerto, centre de référence.
Le texte se révèle pénétrant lui aussi, émouvant d'absolu
Au cœur de ces néophytes pour qui l'univers de l'exprimé
Met à disposition le sas protecteur d'un refuge bienfaisant.

Ces mots choisis décidés qui attirent et émeuvent tout autant
Parviennent en certaines occasions à provoquer le trouble
Tout comme savent le faire l'exaltation et la ferveur parfois.

Ces mots qui déclenchent dès l'impact
L'impérieux désir d'en savoir davantage.
Ces mots qui abolissent la solitude installée
Pour la restituer plus misanthrope encore.
Quelquefois, au détour d'un éclat de lucidité
Ils instillent désenchantements et déceptions.

Tout cela n'est pas très clair, alambiqué même,
Expression maladroite d'une pensée troublée,
Complexifiée par de paresseuses arabesques
Face à l'avidité profuse de faire juste simple.


P. MILIQUE

14/07/2016

LABYRINTHE PRIMAIRE 7

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LABYRINTHE PRIMAIRE
7

 

Tout comme, dans la vie courante, la vision précède l’œil, la simplicité est pré-existante par vocation.

Tranchons donc, sans réticence superfétatoire, le nœud gordien que représente l'inutile regret.

Je vous confirme qu'il n'est nul parjure à demeurer le contemporain de ses émotions pas plus que des promesses systématiquement trahies par d'improbables normes éthiques.

 

La simplicité, s'affirme dans la distension  amplifiée des mailles des concepts trop insuffisamment lâches.

C'est grâce à elle qu'il sera possible à chacun de s'indexer aux métamorphoses latentes.

Soyons-donc fous!

Troquons avec enthousiasme l'intelligence pour le génie.

Ne manquons pas cette fois la singulière occasion qui nous est accordée d'inventer l'éternité!

C'est encore ce qu'il y a de plus simple pour passer le temps, non?

 

(FIN)

 

P. MILIQUE

20/03/2014

DERNIÈRES PAGES AVANT LA NUIT: JEAN-FRANÇOIS CLERVOY

 

DERNIÈRES PAGES AVANT LA NUIT

  JEAN-FRANÇOIS CLERVOY

 

Jean-François Clervoy connaît la sensation de la lecture en apesanteur. Le spationaute, quand il ne lit pas des documents scientifiques de travail, aime la Bande Dessinée 'Largo Winch' et les romans de science-fiction.

 

Sur la table de chevet de Jean-François Clervoy en ce moment : "La magie du cosmos" de l'Américain Brian Greene. 

Le spationaute de l'Agence Spatiale Européenne lit beaucoup pour son travail. Il garde les romans de science-fiction, et la BD "Largo Winch" de Jean Van Hamme pour les vacances. 

Sans surprise, Jules Verne lui a donné envie de devenir aventurier, puis spationaute. Il a d'ailleurs emmené dans l'espace une édition originale du livre "De la Terre à la Lune".

10/12/2013

A L’ENCRE DE FEU 1

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A L’ENCRE DE FEU

1

 

Les beaux souvenirs ne meurent jamais

Lorsqu’ils sont inscrits à l’encre de feu.

 

Comme une lueur étincelant dans un écrin d’étoiles

Quelque part suspendu dans l’espace temps

D’un nulle part et d’un autre ailleurs,

Coule dans ses veines le sang d’une lumière inconnue.

Du plus vide de lui, à l’écho de son cœur,

De ces partitions attendues aux instants de vérité,

Se creusent les sillons d’un éternel mystère

Que même le silence ne parvient pas à taire.

 

Les beaux souvenirs ne meurent jamais

Lorsqu’ils sont inscrits à l’encre de feu.

 

A l’ombre des mots immergés dans l’éternité,

Renaît l’espoir irisé d’une aurore au sourire ingénu

Qui exalte la douceur des écrits échangés.

A l’aube des silences aux fondus incrédules,

Alors que la lumière du jour féconde la vie,

Brûle dans ses artères le feu déjà déclaré

D’un cœur et d’une âme secrètement tissés.

(A SUIVRE...)


P. MILIQUE

30/11/2013

LA SIMPLICITÉ 6

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LA SIMPLICITÉ

6

Tout comme la vision précède l’œil, la simplicité est première par vocation. Alors, tranchons le nœud gordien de l'inutile regret. Il n'y a nul parjure à demeurer le contemporain de ses émotions. Ni de promesses trahies par de quelconques normes éthiques.

La simplicité, c'est distendre les mailles des concepts insuffisamment lâches. Et grâce à elle, s'indexer aux métamorphoses. Soyons-fous! Troquons l'intelligence pour le génie. Ne manquons pas cette singulière occasion qui nous est offerte d'inventer l'éternité!

C'est encore ce qu'il y a de plus simple... pour passer le temps.

FIN

P.  MILIQUE