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15/05/2017

CHANCE

au magma présent de l'écriture,

 

 

CHANCE

 

Chance de l'avoir rencontrée,

Chance d'avoir subi sa cruauté,

Son ignorance et son étourderie.

 

Chance de ne pas l'avoir vraiment connue.

 

Je me sens bien dans mon rêve.


A loisir je revis et je me persuade

Que décidément elle ne peut partir.

 

Chance, oui, de n'avoir connu d'elle

Que son odeur, sa grâce et sa chaleur.

Et puis, l'espace d'un éclair avant sa fuite,

Chance de n'avoir reçu d'elle que le meilleur.

 

Jamais je ne connaîtrai de toi

La monotonie des jours d'hiver

Ni ton visage des mauvais jours

Qui au morne infini se répètent.

 

P. MILIQUE

04/04/2017

ÉCLAT D'IMMANENCE

au magma présent de l'écriture,

 

ÉCLAT D'IMMANENCE



Ô toi page-amour si cristalline, si fulgurante,
Page d'éclat d'immanence au soleil qui point,
Page déchirante et usagée d'avoir été trop lue.

C'est la page-amour dont tout un chacun rêve
De posséder en un jour lumineux le livre fini,
Celle qui est la merveille des lendemains ravis,
Elle qui étincelle d'une intensité à l'égal du ciel,
Elle promesse jusqu'ici trop peu souvent tenue,
Page qui élance l'âme au pays rare du bonheur.

Ô toi page-amour si cristalline, si fulgurante,
Page d'éclat d'immanence au soleil qui point,
Page déchirante et usagée d'avoir été trop lue.


P. MILIQUE

31/08/2016

PARFUM 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

PARFUM

2

 

Pour parvenir à humer l'à venir,
Il convient de faire le deuil du passé,
Ce qui nécessite de bien se connaître
A défaut de pouvoir se maîtriser.


Nous sommes des petits d'Homme
Partis à la recherche de notre ombre
Qui n'a pourtant de cesse de s'enfuir,
C'est si facile pour elle de nous ignorer.


La défiance d'être trop similaire,
L'inquiétude sourde du lendemain,
L'incohérente marche de la société,
Tant de choses volent de votre ombre!

Et puis un jour, on se rend compte
Qu'on déambule plus seul que jamais
Parce qu'on n'a plus ni ombre ni reflet,
Parce qu'un jour on s'est détourné
Et que depuis on ne se reconnaît plus.

Dès lors, notre âme qui appréhende la solitude
S’exile dans la douceur fœtale de l'imagination.

C'est ainsi que l'ombre affirme sa fidélité,
Tout en ignorant la contrariété,
La monotonie et l'intolérance!

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE