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01/11/2017

IMPATIENCE

au magma présent de l'écriture,

 

IMPATIENCE

 

Écrire, c'est tromper l'absence paraît-il!

 

Je t'écris pour te dire ma crise d'amour, ma vive poussée

De «c'est pas juste» et l'évidence de mon manque si criant.

 

Je devrais m’astreindre à me raisonner mais comment,

Mais pourquoi faudrait-il le faire tellement je t'aime?

Déjà que je ploie au quotidien sous l'amère culpabilité

A m'éprouver responsable de cette douloureuse situation.

 

Tu m'as ouvert ton cœur, tes bras, et maintenant ta maison:

Tu ne peux faire davantage et tes propositions m’éblouissent.

Il ne tient qu'à moi de décider d'exister un jour auprès de toi.

Mais cela ne se peut dans l'immédiat. Cela ne se peut parce que...

 

Est-il possible que tu attendes ma venue le temps nécessaire?

 

P. MILIQUE

25/11/2013

UN BAISER DE SPLEENS INQUIETS

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UN BAISER DE SPLEENS INQUIETS


Elle a la voix douce et chantante,
Un sourire hardi en ses yeux troublants
Et un goût sans répit pour les tendres caresses.

La foudre un jour est tombée sur moi au contact de ses lèvres,

Baiser magma sur le chemin de mémoire,
Transformant mon repaire de calme triste
En lieu oublié de musique ensoleillée.

Et comme rien de moi ne se refuse à l’aimer irréparablement,
J’arpente les profondeurs trop vraie et trop fausses aussi de nuits
Éclatées aux arêtes secrètes de spleens inquiets.

Parce que lorsqu’elle n’est pas là
Je suis comme séparé de moi,

Dissocié par la vive carence

De ce baiser magma sur le chemin de ma mémoire.

Et malgré le battement passionnel
De l’onde brûlante du sang qui me porte,
Je ne me parle plus…
Je me renonce en elle !

P. MILIQUE

 

30/09/2012

REFUS DE FATALITÉ

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 REFUS DE FATALITE

 

A découvrir les rudes données de la seule réalité

De ce monde inhabitable et cruel qui est le nôtre,

Nous passons au travers d'abominables périodes

Où se raconte l'errance solaire d'une infamie généralisée,

Transformatrice rusée de l'homme en bête sauvage.

 

Animé par une force d'espérance démesurée

Qui un jour peut-être finira par aboutir

A l'éradication totale de ces troubles relents,

Je réfute d'emblée la fatalité convenue

Et me sens comptable de la détresse ambiante.

 

Injustice et méchanceté nourrissent toujours ma révolte,

Et je mène sans faiblir ce combat auquel je crois

Car il arrive parfois qu'à sauver sa vie du peu

Revient à consentir à l'accessoire: sauver sa peau!

 

P. MILIQUE