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02/01/2017

CERCLE VICIEUX

au magma présent de l'écriture,

 

CERCLE VICIEUX



D'une indestructible
Structure d'acier chromé,
Fut ta naissance,
Femme électrique
Aux cheveux de platine.
Regards dévastés,
Électro-faibles te bousculant,
Instable et bizarre décalage.

Du fond d'une pyrotechnie
Glauque de méchanceté,
Tu ne parles jamais de toi.
Tes yeux couleur turquoise
Sont des lacs de montagne,
Tu es une telle l'androïde,
Mutante trop en avance.
Nouvelle humanité cybernétique,
La machine molle a cette fois
Accouché d'une belle fille.

L'heure est maintenant venue
Pour l'homme de s'éteindre
Dans les spasmes ultimes
De néons en état d'overdose.
Avortement programmé de la cité
Dans l'acuité d'un décor mourant.

Le soleil ne reviendra pas
Et les derniers humains
Sont nus parmi les ruines.
Éternel recommencement...

P. MILIQUE

06/10/2016

DUPES DE RIEN 7

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DUPES DE RIEN

7

  Mais enfin, ce n'est pas parce qu'on s'offre le luxe de ne pas toujours regarder la réalité en face que nous entretenons pour autant une relation lunaire avec le monde!

L'illusion prend bien garde à n'autoriser aucune distance avec la perception.

Ce n'est pas elle qui perturbera la réelle profondeur d'un ciel pas plus qu'elle ne saurait occulter durablement la rotondité de la Terre.

Après tout, il est aisé de refuser la manipulation, de réfuter une quelconque soumission à sa loi.

D'ailleurs, il n'est pas question de règles bien sûr.

Parfois on joue à inventer, rien que pour soi.

Et, en présence de l'illusion, le regard se charge d'indulgence.

A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

03/07/2014

ANACHRONISME 2

au magma présent de l'écriture

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

ANACHRONISME

2

 

J’argue, pour retarder un peu plus l’inéluctable évidence,

Qu’il me faut d’abord en finir avec mon stock de papiers!

Forcément ça fait sourire, d’une part parce que le stock est conséquent

Et d’autre part, je le recharge régulièrement. Malin l’homme, non?

 

Vois le rouge de la confusion qui barre mon front

Avec, je tiens à le préciser, une certaine jubilation,

Ce moyen éminemment moyenâgeux et anachronique

Que représente de nos jours le crayon et le papier.

 

Si tu ne le vois pas ce rouge, c’est normal: il n’existe pas!

Pourtant je sais la partie perdue, mais un Ours cohérent,

Çà n’abdique pas. Qu’elle paraisse obsolète la fait mienne.

(FIN)

 

P. MILIQUE

23/08/2013

LA BOÎTE A LETTRES: DIDEROT A MARIE-MADELEINE JODIN

 

LA BOÎTE A LETTRES

DIDEROT A MARIE-MADELEINE JODIN

(© Musée des Lettres et Manuscrits)

 

Lettre à Marie-Madeleine JODIN, Chez M. Jambellant, Marchand Sellier,  Rue Porte-Basse, à Bordeaux.

21 novembre 1768.

Je vais, mademoiselle, répondre à vos deux dernières lettres. Je suis charmé que vos dernières petites commissions aient été faites à votre gré. Je n’ai point traité votre oncle trop durement. Tout homme qui s’établira chez une femme, qui y boira, mangera, qui en sera bien accueilli, et qui, au moment où cette femme ne se trouvera plus en état de lui rendre les mêmes bons offices, la calomniera, la brouillera avec sa fille, et l’exposera à tomber dans l’indigence, est un indigne qui ne mérite aucun ménagement. Ajoutez à cela le mépris qu’il a dû m’inspirer par ses mensonges accumulés. Quand on est assez méchant pour faire une noirceur, il ne faut pas avoir la lâcheté de la nier. Votre mère ne voit point, n’a point vu la dame Traas; elle n’a reçu de compagnie que celle que votre oncle lui a donnée, et il est faux qu’elle soit raccommodée avec lui.

M. Roger, qui vous est attaché, qui vous sert, qui ne demande pas mieux que d’être utile à votre mère, également maltraité dans le libelle de votre oncle, n’a eu que le ressentiment qu’il devait avoir, et, à son âge, ressentir et se venger, c’est presque la même chose. Bref, mademoiselle, je ne saurais souffrir les gens à ton mielleux et à procédés perfides. Si vous eussiez donné un peu plus d’attention à la lettre qu’il vous a écrite, vous y eussiez reconnu le tour platement ironique, qui blesse plus encore que l’injure. On a fait toutes les démarches nécessaires pour préparer à sa fille un avenir moins malheureux; il s’y est opiniâtrement refusé. Il a mieux aimé la garder et la sacrifier à ses prétendus besoins domestiques. Vous voilà quitte de ce côté, envers vous-même et envers votre nièce. Vous avez un autre pauvre parent qui s’appelle Massô, qu’on dit honnête homme, et qui se recommande à votre commisération. Le secours le plus léger lui servirait infiniment. Voyez si vous voulez faire quelque chose pour lui; ce sera une bonne action une fois faite. J’ai fait passer à votre oncle la dernière lettre que vous lui avez écrite, mais il me reste entre les mains un gros paquet à son adresse, que j’ai retenu jusqu’à ce que vous fussiez  instruite de ses procédés, et que vous m’apprissiez l’usage que j’en devais faire. Vous ne m’avez rien répondu sur ce point, et le paquet tout cacheté est encore sur ma table, tout prêt ou à vous retourner ou à aller à votre oncle, comme vous le jugerez à propos. Ne m’oubliez jamais auprès de M. le comte. Le meilleur moyen que j’aie de reconnaître ses marques d’estime, c’est de vous prêcher son bonheur. Faites tout, mademoiselle, pour un galant homme qui fait tout pour vous.

Songez que vous êtes moins maîtresse de vous-même que jamais, et que la vivacité la plus légère et la moins déplacée serait ou prendrait le caractère de l’ingratitude. Il sent trop délicatement pour déparer ses bienfaits; vous avez de votre côté un tact trop fin pour ne pas sentir combien votre position actuelle exige de ménagement. Une femme commune se croirait affranchie, et vous serez cette femme-là si vous ne concevez pas que c’est de cet instant tout juste que commence votre esclavage.

Il peut y avoir des peines pour vous, il ne doit plus y en avoir pour lui. Il a acquis le droit de se plaindre, même sans en avoir de motif, vous avez perdu celui de lui répondre, même quand il a tort, parce qu’il vaut mieux souffrir que de soupçonner son coeur. Je n’oserais approuver vos tentatives au théâtre, je ne vois pas un grand avantage à réussir, et je vois un inconvénient bien réel à manquer de succès. Ce que vous perdrez dans l’esprit de M. le comte par le défaut de succès est bien au-dessus de ce que vous y gagnerez par des applaudissements. Mademoiselle, ne vous y trompez pas; malgré qu’il en ait, un refus du public ou du tripot fera effet sur lui. C’est ainsi que l’homme est bâti. Je ne suis point surpris de son ennui dans une ville où il y a si peu de convenances avec son cœur, son caractère et ses qualités personnelles. S’il m’offre l’occasion de lui être utile, vous ne doutez pas que je ne sois très-heureux de la saisir. Tout ce que vous prévoyez de son sort me paraît bien pensé, et je ne le lui dissimulerai pas. Au reste, je garderai le silence sur tout ceci avec madame votre mère.

12/06/2013

LA PARISIENNE LIBEREE : "LA BOULE PUANTE"

 

LA PARISIENNE LIBEREE 

"LA BOULE PUANTE"

Paroles et musique : la Parisienne Libérée


[citation N. Sarkozy]
« Comme toujours avant la présidentielle il y a un certain nombre de boules puantes »

[citation F. Fillon]
« C’est le moment où toutes ces boules puantes sortent d’une façon qui est parfaitement scandaleuse »

[citations N. Sarkozy]
« De se boucher le nez… »
« Le petit jeu qui consiste à se pincer le nez… »
« Ils se bouchent le nez… »
« On se bouche le nez… »


Au rayon farces et attrapes
Un méchant diable à ressort
Soudain rejailli de sa boîte
Pétant de tricolore
Voudrait qu’on mette au balcon
Nos drapeaux d’identité
En l’honneur de la Nation
Et d’un glorieux passé

Quand on entend ce qu’il dit
– Sur la France
La boule puante c’est lui
– Qui la lance
(bis)

Pas loin du coussin péteur
Les nostalgies impériales
Cadastrent des rancœurs
Au nom de la morale :
Volonté de puissance
Vapeurs d’espace vital,
C’est moins une renaissance
Qu’un attentat nasal !

Quand on entend ce qu’il dit
– Sur la France
La boule puante c’est lui
– Qui la lance
(bis)

[citation France Inter ]
« Calomnies, rumeurs et boules puantes »

[citations France Info]
« On appelle ça les boules puantes et chaque campagne en a son lot »
« Ambiance boules puantes à six jours du second tour »

Idées pouacres et putrides
Allocutions méphitiques
Au cœur d’une pensée fétide
Exhalaisons tyranniques
Longs manteaux de cathédrales
Radicules de chrétienté
Rage antisyndicale
Ça commence à empester

Quand on entend ce qu’il dit
– Sur la France
La boule puante c’est lui
– Qui la lance
(bis)

Il faut qu’il perde les élections
Avant qu’on tombe évanouis
Dans le vent nauséabond
Des haines empuanties
Il faut qu’il range sa boîte à Meuh
Et son bousin politique
Ses lieutenants nidoreux
Flatulents pathétiques

[citation E. Raoult / F. Bonnet]
« (…) autant de sang sur le mains que Mediapart
peut avoir de caca sur les mains (…) Très franchement
on dit que c’est un journal Mediapart…
– C’est un journal, c’est un journal.
– … c’est un office merdique »

Quand on entend ce qu’il dit
– Sur la France
La boule puante c’est lui
– Qui la lance
Quand on entend ce qu’il dit
– Sur la France…
(bis)

06/05/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 15.10.2012

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

15.10.2012

14/02/2013

Kenny DUPREE "Bistrot à JoJo" MONTREAL (QUEBEC) le 29 Septembre 2011

 

 

Kenny DUPREE

"Bistrot à JoJo"  MONTREAL

(QUEBEC)

le 29 Septembre 2011


Si je vous dis que ce fut là une bien chaleureuse soirée....

Vous me croyez?

28/11/2012

LES PRIX LITTERAIRES: "PIERRE DAC CANDIDAT GONCOURT"

 

PIERRE DAC CANDIDAT GONCOURT

JT 13H 

23/11/1971 - 03min22s

 

Pierre DAC aidé par ses supporters se présente au prix Goncourt : images de la manifestation place Gaillon pour Furax. Interview de l'humoriste par Daniel CAZAL : "j'ai beaucoup d'espoir mais pas beaucoup d'illusion ..." avant l'annonce du prix Goncourt à Jacques LAURENT.

 

Production

 

Office national de radiodiffusion télévision française

Générique

 

Cazal, Daniel

 

Dac, Pierre ; Cazal, Daniel

30/09/2012

REFUS DE FATALITÉ

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 REFUS DE FATALITE

 

A découvrir les rudes données de la seule réalité

De ce monde inhabitable et cruel qui est le nôtre,

Nous passons au travers d'abominables périodes

Où se raconte l'errance solaire d'une infamie généralisée,

Transformatrice rusée de l'homme en bête sauvage.

 

Animé par une force d'espérance démesurée

Qui un jour peut-être finira par aboutir

A l'éradication totale de ces troubles relents,

Je réfute d'emblée la fatalité convenue

Et me sens comptable de la détresse ambiante.

 

Injustice et méchanceté nourrissent toujours ma révolte,

Et je mène sans faiblir ce combat auquel je crois

Car il arrive parfois qu'à sauver sa vie du peu

Revient à consentir à l'accessoire: sauver sa peau!

 

P. MILIQUE