Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

10/12/2016

UN AVENIR A NOUVEAU LUMINEUX 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

UN AVENIR A NOUVEAU LUMINEUX

3

 

Il n'y a presque pas de différences donc: le ciel continue à être gris, ou bien bleu, de manière assez déroutante parfois.
Ton emploi quotidien de bibliothécaire, pourtant par essence si riche d'intérêts divers, persiste à se dérouler de façon monocorde et sans relief, tandis que toi-même tu persévères comme si de rien n'était.

Ton attitude honorable tant il n'est guère aisé de côtoyer, drôle ou pathétique, un public constitué d'usagés forcément différents, estimables ou parfois moins, cocasses aussi, et dérisoires.

Rien ne s'est en apparence altéré donc, sauf...
Sauf que j'ai pris connaissance au plus profond de moi, de l’extrême vulnérabilité sous-jacente de l'être aimé que tu es.
Que ta vie, par l'intrusion malhonnête  et toujours redoutée de l'indécente et toujours redoutée qu'est l'obscène maladie, devient subitement gravement menacée et que cela m'est, tu t'en doutes bien,  viscéralement inacceptable. 

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

03/03/2015

MANSUÉTUDE SUGGÉRÉE 1

au magma présent de l'écriture,

 

MANSUÉTUDE SUGGÉRÉE

1



Quel cataclysme incohérent, quel violent séisme émotionnel
A-t-il bien pu me priver à ce point de mes modestes mots?
Ces mots qui me semblaient irriguer naturellement mes veines
Et étaient comme mêlés à mon sang et donc, aussi vitaux que lui!
Le blockhaus hospitalier m’en a littéralement vampirisé des litres
Sans que jamais je n’en manque. Seuls les mots me font défection.

Chacun peut à quel point leur défaillance avérée m’est douloureuse.
D’autant plus que, le temps passant, j’en éprouve un besoin urgent
Car l’oppression m’asphyxie de ne plus savoir les écrire en partage.
Il m’est viscéralement nécessaire d’en retrouver certains au plus vite,
Même si c’est peu, même si c’est dans la souffrance d’y mal parvenir.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE