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02/09/2017

UN JOUR LE GLAS...

au magma présent de l'écriture,

 

 

UN JOUR LE GLAS...

 

Les mots choisis rallient la problématique d'un temps

Qui coule et nous raccroche à l'incroyable périphérie

De cette heure dernière que tout un chacun redoute.

 

Cette problématique n'est pas vraiment inopportune

Puisque qu'on n'a jamais rien observé de plus radical

Que l'état de mort pour parapher la cessation de la vie.

 

C'est avec cet inéluctable-là qu'il nous faut nous heurter

En une lutte sans merci dénuée de toute espérance finale.

Alors, récalcitrant et besogneux, on entre en résistance...

 

Nul ne saura jamais empêcher le glas de retentir un jour!

Certes, nous n'arpentons pas encore le cœur de cet immédiat,

Force est de constater que tout fait écho à cette lourde menace

Envers laquelle il faudra fatalement nous confronter un jour.

 

Les mots choisis rallient la problématique d'un temps

Qui coule et nous raccroche à l'incroyable périphérie

De cette heure dernière que tout un chacun redoute.

Certains des mots choisis participent de cette genèse-là!

 

P. MILIQUE

10/12/2016

UN AVENIR A NOUVEAU LUMINEUX 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

UN AVENIR A NOUVEAU LUMINEUX

3

 

Il n'y a presque pas de différences donc: le ciel continue à être gris, ou bien bleu, de manière assez déroutante parfois.
Ton emploi quotidien de bibliothécaire, pourtant par essence si riche d'intérêts divers, persiste à se dérouler de façon monocorde et sans relief, tandis que toi-même tu persévères comme si de rien n'était.

Ton attitude honorable tant il n'est guère aisé de côtoyer, drôle ou pathétique, un public constitué d'usagés forcément différents, estimables ou parfois moins, cocasses aussi, et dérisoires.

Rien ne s'est en apparence altéré donc, sauf...
Sauf que j'ai pris connaissance au plus profond de moi, de l’extrême vulnérabilité sous-jacente de l'être aimé que tu es.
Que ta vie, par l'intrusion malhonnête  et toujours redoutée de l'indécente et toujours redoutée qu'est l'obscène maladie, devient subitement gravement menacée et que cela m'est, tu t'en doutes bien,  viscéralement inacceptable. 

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

14/10/2016

LA HONTE 1

au magma présent de l'écriture,

 

LA HONTE

1



Même s'il arrive parfois que les mots
Traduisent une fétide vision du monde,
Il n'en composent pas moins une poésie
Qui se lit, qui s'entend et qui s'éprouve,
Parce qu'avancer à visage ainsi découvert
Permet d'outrepasser la honte qui ronge
Tenace, tout en excédant la vive opprobre
A se savoir responsable de ses souffrances.

S'il n'y a pas vraiment grand chose à redouter
De taille à nuire à l'intégrité de son psychisme,
C'est que s'affirme, en chacun, la part d'écriture.

Il reste cependant vrai que nous atteignons-là
A même l'embrasé d'inqualifiables tourments.
De ceux qui s'exaltent, toujours tumultueux,
Mêlés à la pénombre veineuse de l'existence.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

10/08/2016

CAUCHEMAR VAINCU 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CAUCHEMAR VAINCU

2

Voilà où mène, inéluctable, l'inaptitude prolongée au sommeil:
A un accablant état de fatigue, à un épuisement matinal récurrent
Exigeant un gros effort d'énergie pour prendre pied dans le jour.
Lui, il semble s’accommoder de tout cela de manière satisfaisante.
Mais il sait qu'il n'y a pas de suites cohérentes à ses cauchemars
Et que tout ça, nécessairement, va se dissoudre au contact du réel.

Tout le monde, sans guère d'exclusive, redoute d'avoir à vieillir seul!
C'est une constante crainte induisant un authentique état de fragilité!
Pour sa part, il a su ne pas se laisser envahir par le renoncement.
Il a aménagé son chemin différemment. C'est ainsi qu'il s'est autorisé
Le fol éblouissement d'une rencontre. Et c'est avec elle qu'il vieillira.

(FIN)

 

P. MILIQUE

08/06/2016

A FLEUR D'ÂME

au magma présent de l'écriture,

 

A FLEUR D'ÂME


La nuit, cette débauchée porteuse de conseils,
N'est-elle pas une peur cardinale de l'homme?

Dire qu'elle épouvante serait un rien excessif,
Disons plutôt redoutée alors, angoissante aussi.

En revanche, elle est à coup sûr l'exact prix à payer
Pour accéder aux fragrances volatiles du répit espéré,
Et pour accepter, vaincue, les tourments à fleur d'âme
De cette vérité à laquelle il faut pourtant bien consentir.

P. MILIQUE

29/02/2016

FÉLIN POUR ELLE 26

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FÉLIN POUR ELLE

26

 

L'Ours s'il te plaît?


Oui?


C'est à dire que... C'est un peu délicat vois-tu... Je voudrais te demander quelque chose, et puis je n'ose pas trop car c'est...


Allez, va!


Heu... C'est à dire que... Voilà, ce que je veux dire... C'est gênant tu sais! Parfois c'est plus compliqué que d'autres, tu comprends? Bon! Et bien je voulais...


Et bien Eliott, que se passe-t-il? Qu'est-ce qui te retient à ce point? Elle est pour le moins étonnante, en ce qui te concerne, cette crainte subite qui te paralyse presque. Tu as peur de quoi? Enfin, tu sais pourtant pertinemment que tu n'as rien à redouter de moi! A-t-on déjà vu un Ours croquer un Chat?


Ben oui justement figure-toi!
Mais bon c'est décidé, j'y vais. Je me lance. J’ai trop besoin de savoir.


Et bien voilà, ça n'était pas si compliqué. En somme, il suffisait que tu le décides.


Oh, je t'en prie, épargne-moi tes sarcasmes s'il te plaît!
Donc, simplement cela. Voilà ce que je ressens au tréfonds. Tu me diras si je me trompe.
A moi il me semble que Chrysalide et toi êtes devenus, au fur et à mesure de votre connaissance mutuelle, un peu plus que des abstractions nées dans l'anonymat du virtuel.


C'est ce que tu penses? Vraiment?

Oui!


Et bien oui! C'est juste Eliott! Tu as raison.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

05/10/2013

LE RIRE AU CŒUR

au magma present de l'ecriture

 

LE  RIRE  AU  CŒUR

 

On a beau battre les cartes, les retourner en tous sens

Et contempler toues les improbables boules de cristal,

Dans ce monde hirsute il apparaît plus que marginal

D'imaginer l'horizon comme peint aux couleurs pessimistes.

 

La perte de chaque instant  vécu aux heures qui agonisent

Investit le chant tragique d'une marque inaltérable

Qui ne laisse d'autre répit que de courte durée.

 

A constater combien nous bâtissons aujourd'hui

Les conditions de notre propre disparition,

Se mure dans la permanence le désespoir lassé

En goût acharné à ne plus être au demain ébloui. 

 

Il est inutile de se laisser aller à redouter

Le moment à venir ou plus aucun ciel ne sera visible

Car il sait qu'au moment d'exécuter ce qui sera son apothéose,

Il aura la force d'y succomber dans l'apaisé d'un rire au cœur.

 

P.  MILIQUE

14/08/2013

ILS ONT PENSE POUR NOUS 28

PENSEUR.jpeg

 

"Dans notre démocratie libérale,

Je redoute

Une tyrannie des individus.

De ceux qui disposent

D'un pouvoir exorbitant."

(Tzvetan TODOROV  -- Historien des Idées)

10/08/2013

L’ATTENTE DU MOT

LECTEUR.jpg

 

L’ATTENTE  DU  MOT

 

Je sais avoir plein de mots blottis au fond du cœur,

Mais je sais aussi que personne, jamais,

Ne se perdra à venir les chercher là où ils sont

 

Mais je ne peux imaginer les garder pour moi.

Je redoute trop le redoutable asphyxie,

Là est peut-être mon orgueilleuse singularité,

Mon anormalité, ma piteuse obscénité.

 

Comme je me révèle incapable

De m’exprimer verbalement,

J’utilise le vecteur qui m’est le plus accessible :

L’écriture. Une qui se cherche en mots hésitants.

Et si ça débouche souvent sur un monologue pathétique

-- Au moins ne me répond-on pas –

J’accoste parfois au plaisir rare d’un dialogue privilégié.

Grâce à cela, s’installe avec une joie jubilatoire

La possibilité d’atteindre à un riche échange.

 

Se dessine alors un espace d’émotions à travers les lignes,

Et s’installe peu à peu une relation essentielle

Guidée par l'inique mémoire du mot écrit.

L’éternité au secours de l’éphémère en quelque sorte !

 

Mais le plus somptueux de tout cela

Reste tout de même la souriante perspective

De lire les mots des autres.

C’est ça ! Je suis avant tout lecteur des autres.

Je suis très gourmet de leurs mots.

Et cette savoureuse attention me nourrit.

N’hésitez donc plus, jamais,

A m’offrir la vitale becquée !

 

P.  MILIQUE

25/06/2013

QUÊTE

COEUR GONFLE DE CHAGRIN.jpg

 

QUÊTE

 

Liens mystérieux offerts par la force de l’amour

Et le tourbillon de la passion.

 

Ce sont d’acérées flèches de lumière qui chatoient

Et embrasent le présent de leur brûlure.

 

Amour incommensurable qui incendie les jours 

Et les nuits de sa carmine traînée de lave.

 

Comment davantage contenir en son tréfonds secret

L’intolérable sentiment d’absence qui n’abdique jamais ?

Est-il vraiment possible de vivre encore

Avec un cœur aussi gonflé de séparation prolongée ?

 

P.  MILIQUE

15/03/2013

LE RIRE AU COEUR

BATTRE LES CARTES.jpeg

 

LE RIRE AU COEUR

 

On a beau battre les cartes, les retourner en tous sens

Et contempler toues les improbables boules de cristal,

Dans ce monde hirsute il apparaît marginal

D'imaginer l'horizon comme coloré de pessimisme.

 

La perte de chaque instant vécu aux armes qui agonisent

Investit le chant tragique d'une marque inaltérable

Qui ne laisse de répit que de courte durée.

 

A constater combien nous bâtissons aujourd'hui

Les conditions de notre propre disparition,

Se mure dans la permanence le désespoir lassé

En goût acharné à ne plus être au demain ébloui.

 

Il est inutile de se laisser aller à redouter

Le moment proche ou plus aucun ciel ne sera visible

Car il sait qu'au moment d'exécuter ce qui sera son apothéose,

Il aura la force d'y succomber le rire au cœur.

 

P. MILIQUE

08/04/2012

FULGURANCE LUMINEUSE

NEURASTH2NIQUE.jpg

 

FULGURANCE LUMINEUSE



A force de nourrir ses névroses de sommets inaccessibles,
Il s'est condamné tout seul à la douleur de l'impossible.

Marqué par la malédiction d'une insuffisance d'être,
Il chute dans de fréquentes crises neurasthéniques
Qui le ramènent invariablement à sa condition de misérable
Et lui font redouter à l'extrême l'extinction progressive
D'un idéal avéré trop utopiste au seuil du réel.

Un grand vide trop noir s'est creusé en lui,
Explorant sans cesse la tentation d'une mort libératrice
Comme seule issue objectivement capable
D'apaiser l'aridité harcelante de l'inachevé.

L'espoir du radieux se trouve vite anéanti,
Mais la fulgurance crépusculaire des émotions
Grossit le flot torrentueux traçant l'effective frontière
Entre l'assujetti à un passé trop cruellement mordant
Et l'inépuisable attention d'un avenir moins lourd.

P.  MILIQUE