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14/04/2015

L'ARBRE A REPOS 1

au magma présent de l'écriture,

 

L'ARBRE A REPOS

1

(Je m'abandonne au magnifique texte
Fièrement offert à l'auditoire qui soudain,
Comme soumis à la fulgurance imprévue,
S'éprouve percepteur singulier et attentif.)

Ils sont beaux tes mots conteurs de solitude.
Il n'est jamais confortable de se convoquer
Devant soi-même pas plus que devant autrui,
En conservant encore la force de progresser.
Il arrive que des branches de son arbre personnel
Tendent leurs bras en direction d'autres arbres,
Et parfois, mieux encore, en direction de l'Arbre!

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

27/03/2015

L’ÉVIDENCE RÉVÉLÉE 1

au magma présent de l'écriture,

 

L’ÉVIDENCE RÉVÉLÉE

1



Sa vie entre désormais en osmose avec le halo d’une Femme-Soleil.
Jamais il n’aurait pu l’imaginer tant l’imprévisible ne se prévoit pas.
Il vivait alors en une sombre autarcie dans l’improbable d’un couple
Se résumant depuis de nombreuses années en un pacte de cohabitation.

Sa vie n’était qu’une ombre dans les gouttes aigres du souvenir.
Il en était ainsi parce qu’il ne pouvait plus en être autrement.
Tout était de bric et de broc. Cela aurait dû continuer. Sauf que…

Elle lui est arrivée par une route que nul n’avait encore empruntée.
C’est dans cette ébauche imprévisible que leurs chemins se sont croisés.
Il y avait de la lumière dans son regard, de la douceur dans ses paroles.

Le ciel s’est fait grand pour accueillir l’autre dans sa dimension spécifique.
Il a fallu qu'il s’autorise l’unicité de cette chance afin de ne pas passer
A côté de cet essentiel qui a fouaillé en lui les mots embrasés du cœur.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

03/03/2015

MANSUÉTUDE SUGGÉRÉE 1

au magma présent de l'écriture,

 

MANSUÉTUDE SUGGÉRÉE

1



Quel cataclysme incohérent, quel violent séisme émotionnel
A-t-il bien pu me priver à ce point de mes modestes mots?
Ces mots qui me semblaient irriguer naturellement mes veines
Et étaient comme mêlés à mon sang et donc, aussi vitaux que lui!
Le blockhaus hospitalier m’en a littéralement vampirisé des litres
Sans que jamais je n’en manque. Seuls les mots me font défection.

Chacun peut à quel point leur défaillance avérée m’est douloureuse.
D’autant plus que, le temps passant, j’en éprouve un besoin urgent
Car l’oppression m’asphyxie de ne plus savoir les écrire en partage.
Il m’est viscéralement nécessaire d’en retrouver certains au plus vite,
Même si c’est peu, même si c’est dans la souffrance d’y mal parvenir.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE