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08/11/2016

DÉCHIRANTE GLACIATION

au magma présent de l'écriture,

 

DÉCHIRANTE GLACIATION



Le sang de l'amour coagule, froid dans les veines,
Le bruit du cœur brisé craque sous les semelles,
Les lèvres de ce qui existait se resserrent, bleuies,
Gercées par la chaleur d'un sentiment ravageur
Qui ne s'adoucit plus désormais au travers d'elles.

Entends-tu, dans ce théâtre du rien,
Résonner la fougue des balalaïkas?

Un regard pétrifié décompose sa destinée scellée
Dans les grottes oublieuses de stalagmites jaloux.
La pulpe du tiraillement s'exacerbe, diaphane,
Dans la blancheur neigeuse d'un silence dénudé
Qui se fige aux parois délitées du désarroi.

Ce silence hautain, hostile à en rendre sourd,
Se tourne vers le ciel comme pour l'invectiver,
Et le vent l'arrime dans ce qui ne cessera pas.

Voilà que se diffracte la folie d'un présent minéral
Et de sa cruelle glaciation en cours d'instauration.

P. MILIQUE

08/03/2016

GLACIATION

au magma présent de l'écriture,

 

GLACIATION


Une térébrante période de glaciation s'installe.
Le sang de l'amour, froid, coagule dans les veines.

Un bruit de cœur brisé craque sous les semelles,
Les lèvres de ce qui étaient se serrent, bleuies,
Gercées par la chaleur piquante d'un sentiment
Qui ne filtre plus que contrainte au travers d'elles.

La chair de la tempête intérieure se fait diaphane
Dans la blancheur neigeuse d'un silence dénudé
Qui, démesurément obstiné, se fixe au désarroi.

Ce silence à rendre sourd, se tourne vers le ciel
Comme pour, d'une muette parole, l'invectiver.
Et le vent polaire le fige dans ce qui ne sera pas.

Dans ce théâtre du rien, entends-tu les balalaïkas
Alors qu'un renard de glace décompose le destin
Tandis qu'au plus profond des grottes oublieuses
Les stalagmites de cristal se jalousent, stupéfaits.

Une térébrante période de glaciation s'installe.
Le sang de l'amour, froid, coagule dans les veines
Que tout diffracte au sclérosé d'un présent minéral.

P. MILIQUE

25/08/2015

ENRICHISSEMENT IRRÉFUTABLE

au magma présent de l'écriture,

 

ENRICHISSEMENT IRRÉFUTABLE



La période à venir s'annonce fructueuse
Et il est bon de l'observer avec exaltation.

L'amour y occupe toute la place et tient tous les rôles.
Il est un infini cosmos à lui seul, déroutant parce que saturé
De tant de mutations, d'extases, d'émotions et d'expériences.

Comment et pourquoi faudrait-il renoncer à cette fierté?
L'amour se doit d'être fort et s'exacerber dans la création
Pour ne jamais bloquer, ni même ralentir, l'intense désir d'avancer,
D'aller plus loin, plus profond dans l'enrichissement irréfutable
Afin de s'éprouver le plus semblable avec le portrait de soi-même.
Négation vaine à être ce que l'on est. Heureux tout simplement.

L'esprit ouvert et limpide transporte avec fidélité au royaume du rêve.
Et, parce que rien n'est réalisable sans arguer d'une confiance absolue,
Parce que rien, jamais, ne saura remplacer l'éclatante immensité céleste
De leurs radiances mutuelles qui leur dictent de vivre l'un pour l'autre...

P. MILIQUE

07/06/2015

A L’ÉPICENTRE DE NOS RÊVES 5

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

A L’ÉPICENTRE DE NOS RÊVES
5

 

De sa force vive s'élève un chant d'ivresse, voluptueuse mélodie de caresses.

La joie, telle une passion qui revit le présent, se fait vibrante et magnétique.

C'est un trésor qui se possède – ou pas – , une mer qui fait briller le vent dans les veines.

Elle est palpitation de clarté mariant durablement le bleu du ciel.

Et, quand son flamboiement s'accentue, c'est de tout l'or du monde que soudain elle s'enflamme.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

29/04/2015

AU BRASIER DU MYSTÈRE 4

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

AU BRASIER DU MYSTÈRE

4

La prémonition était du genre catastrophique mais,
Étonnamment, la conséquence se révéla miraculeuse!
Alors même que parvenir à se rassembler demeurait aléatoire,
Et que l'impossibilité assidue de signifier
Se tenait à l'affut d'un mutisme en devenir,
La vie, incompressible, se mis à dilater ses veines
Alimentant avec une frondeuse générosité
Tout ce qui peut permettre à l'individu d'éclore.

C'est ainsi qu'apparut l'accalmie, mieux encore, l'embellie!...
Désormais, le balancier serein et continu des mots
Ne tient plus qu'à un fil sur la tranche du texte
Et offre, en une lente spirale, une amplitude prête à le dépasser.

(A SUIVRE)

 

P. MILIQUE

03/03/2015

MANSUÉTUDE SUGGÉRÉE 1

au magma présent de l'écriture,

 

MANSUÉTUDE SUGGÉRÉE

1



Quel cataclysme incohérent, quel violent séisme émotionnel
A-t-il bien pu me priver à ce point de mes modestes mots?
Ces mots qui me semblaient irriguer naturellement mes veines
Et étaient comme mêlés à mon sang et donc, aussi vitaux que lui!
Le blockhaus hospitalier m’en a littéralement vampirisé des litres
Sans que jamais je n’en manque. Seuls les mots me font défection.

Chacun peut à quel point leur défaillance avérée m’est douloureuse.
D’autant plus que, le temps passant, j’en éprouve un besoin urgent
Car l’oppression m’asphyxie de ne plus savoir les écrire en partage.
Il m’est viscéralement nécessaire d’en retrouver certains au plus vite,
Même si c’est peu, même si c’est dans la souffrance d’y mal parvenir.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

27/12/2014

AGACERIE AU MIEL

au magma présent de l'écriture,

 

AGACERIE AU MIEL

L’amitié s’abreuve à la même belle source
Que celle qui irrigue les histoires d’amour.

Le coup de foudre existe aussi en amitié, tout l’atteste.
Je t’ai rencontré en un moment privilégié, riche et dense.
Une amitié ciselée d’essentiel magnétisme est née ce jour-là
Qui s’est propagée dans les veines d’un inexorable de granit.

C’est un sentiment de grande noblesse inaccessible à beaucoup.
Relation étroite, nourrie d’un inespéré d’indicible et de mystère
Constitutif d’un attachement profond, à l’opposé de l’éphémère.

J’ai confiance en ce que je perçois d’inaltérable au plus infime.
Tout malentendu ne pourrait que fortuit et brève agacerie au miel.

P. MILIQUE

14/06/2014

CHATLOUP

au magma présent de l'écriture,

 

CHATLOUP

 

Continuer à l’aider avec, tentatives vaines

Sujettes à la désillusion, mes imbuvables

Potions de mots approximatifs et inopérants

Histoire de lui réaffirmer combien elle m’est résolument

Ce puissant faisceau lumineux, vif rayon dardé de soleil,

Animé de profonds bouleversements soudains et chaotiques.

 

Elle est cette femme impressionnante traversée d’effervescence

Qui, dans l’anarchie troublante d’une fièvre cérébrale continue,

 

Libère des quartz d’atmosphère propices à la lente élaboration

D’un univers unique étayé au tréfonds de vibrations complices.

 

Offre ô combien saisissante d’un esprit comblé de dons charmeurs,

Unicité séduisante qu’il projette alentour en habiles flèches dorées

Dispensatrices de chaleur magnétique dans le fracas étonné du cœur,

Propageant, malgré la vulnérabilité mal dissimulée par la gêne du regard,

La tendresse, ample et assumée, suspendue à l’orée d’un vertige majuscule.

 

P. MILIQUE

07/07/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 18/02/2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

18/02/2013

26/01/2013

SE RENCONTRER ENCORE 14

RETROUVAILLES.jpeg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


SE RENCONTRER ENCORE

14


A l'évocation de cet ultime, Clément s'est soudain retiré du cercle de l'auditoire. Il ne pouvait en supporter davantage. D'ailleurs, il en avait déjà beaucoup trop entendu. Dès l'amorce du récit proposé par cet inconnu, un sombre pressentiment avait progressivement prit forme et avait insidieusement infiltré son esprit. Et de plus en plus son sang s'était glacé dans ses veines. Véritablement ! Physiquement ! Au début sous forme de paillettes, puis de cristaux, pour finalement aboutir à l'obturation quasi totale de ses artères par des chapelets entiers de quartz mortifères.

Insoutenable.

(A SUIVRE...)

 

 

 

20/11/2012

CIORAN 25

CIORAN.jpg

 

C'est le fou en nous

Qui nous oblige à l'aventure;

Qu'il nous abandonne,

Et nous sommes perdus:

Tout dépend de lui,

Même notre vie végétative;

C'est lui qui nous invite à respirer,

Qui nous contraint,

Et c'est encore lui qui force notre sang,

A se promener dans nos veines.

Qu'il se retire,

Et nous voilà seuls!

 

(E.M.CIORAN)