19/05/2013
LA PARISIENNE LIBEREE : "VOTEZ POUR MOI"
LA PARISIENNE LIBEREE
"VOTEZ POUR MOI"
Paroles et musique : la Parisienne Libérée
C’est pas marrant d’être sur le sofa
Juste à côté d’un candidat
A l’heure des vœux dans un salon
C’est fou comme le temps paraît long
[citation H. Morin]
« Nous vivons une période de forte instabilité où la France à chaque instant se demande si elle ne va pas basculer dans les plus grandes difficultés, où demain peut être encore plus difficile qu’aujourd’hui »
[citation N. Sarkozy]
« Vous pouvez être sûrs que j’assumerai jusqu’au bout et en totalité les lourdes responsabilités que vous m’avez confiées et que je n’aurai de cesse d’agir au nom de l’intérêt général »
Vous ne l’aimez pas, il vous le rend bien
En attendant c’est lui le souverain
Et il compte bien en profiter
Jusqu’à l’extrême extrémité
[citation M. Le Pen]
« Là où je suis en France des circonstances un peu particulières m’obligent à m’adresser à vous sans image »
[citation J.-M. Le Pen]
« Je viens vous présenter mes vœux de bonne et heureuse année 2012 »
Je vous souhaite à tous de bonnes lunettes
Et une présidence plus honnête
Je vous souhaite d’aimer votre pays
Autant que ceux qui l’ont choisi
[citation E. Joly]
« En 2012 vous pouvez changer de vision. En 2012 avec votre bulletin de vote vous pouvez changer la France »
Dans un décor à son image
Le grand favori des sondages
Arborant une cravate bleue
Nous gratifie de ses bons vœux
[citation F. Hollande]
« Je comprends les inquiétudes, j’entends les colères, je perçois les défiances, je vois les doutes, mais je connais aussi les attentes »
Si comme tu le dis c’est mon tour
De faire un vœu, il sera court :
J’aimerais vraiment, cher candidat
Avoir le même bureau que toi
Je veux pas vous miner le moral
Mais les choses vont de plus en plus mal
Si je vous souhaite la bonne année
Ce n’est qu’une façon de parler
[citation F. Bayrou]
« Le chômage, le pouvoir d’achat, le déficit, la dette, les difficultés de chacun, il m’a semblé que c’était trop sombre et trop noir, et je propose qu’on zappe cette première partie »
C’est bien beau de souhaiter la santé
Il faut encore pouvoir se soigner
Maintenant c’est tout le pays
Qui a besoin d’une thérapie
[citation C. Lepage]
« La santé, elle est nécessaire pour un individu, comme elle est nécessaire pour un pays. Mes voeux vont tout l’abord a ce que nous les français allions mieux »
Pour donner à cette élection
Sa nécessaire élévation
Je souhaite à tous les électeurs
Une présidence à la hauteur
[citation D. de Villepin]
« Du courage, nous en aurons besoin pour que la France soit à la hauteur de sa mission dans le monde »
Je vais vous le redire en quelques mots
Et sans tourner autour du pot
En 2012 faites le bon choix
En 2012 votez pour moi !
14:10 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, la parisienne libérée, marrant, sofa, candidat, l'heure des voeux, salon, fou, période de forte instabilité, hervé morin, france, basculer, difficulté, nicolas sarkozy, assumer, totalité, lourdes responsabilités, confier, agir, intérêt général, aimer, souverain, compter, en profiter, extrémité, jean-marie le pen, circonstance particulière, obliger, adresser, marine le pen, lunettes, présidence, honnête, souhaiter, pays, choisir, eva joly, vision, bulletin de vote, changement, décor, favori, sondage, arborer, cravate, françois hollande, gratifier, comprendre
17/05/2013
UNE SI BELLE INCONNUE 16
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
UNE SI BELLE INCONNUE
16
Ce furent là les dernières paroles qui franchir le barrage de ses lèvres devenu dès lors hermétique. Elle s'enferma dans un mutisme infiniment douloureux pour moi. Le regard qu'elle portait maintenant sur moi se faisait sans complaisance, morgue. A vrai dire, il n'affichait plus que de l'indifférence, du dédain presque. L'affaire était entendue. La rupture devait être consommée. Je resterai donc pour toujours le protagoniste exalté et solitaire d'une histoire d'amour impossible. Brûlé vif par une sensation d'inachevé marquée au fer rouge. Qu'il est dur d'avoir à se confronter au rêve écroulé d'un amour à peine naissant et déjà dévasté. Parce que, bien sûr, il ne s'agissait que d'un songe, n'est-ce pas, n'est-il pas ? Qu'aurait-ce raisonnablement pu être d'autre ? Je suis si laid et elle était tellement belle!
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:58 Publié dans GOUTTES d'ÂME, NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, dernières volontés, franchir, barrage, lèvres, devenir, hermétique, s'endermer dans le mutisme, douloureux, infinité, regard porté, sans complaisance, morgue, afficher, indifférence, dédain, affaire entendue, rupture consommée, rester, protagoniste, éxalté, solitaire, histoire d'amour impossible, brûler vif, senstion d'inachevé, marqué au fer rouge, se confronter, rêver, écrouler, naissance, dévaster, agir, songe, raisonner, résonner, laid, belle
22/04/2013
LA CHAIR ÉCORCHÉE
LA CHAIR ÉCORCHÉE
Le compte à rebours a commencé, mortellement épuisant.
L'individu n'est pas injuste parce qu'il a décidé de l'être,
Simplement il le devient parce qu'il a besoin de l'être.
Alors, il retrouve le chemin acéré de sa mémoire:
Ce n'est pas un endroit de chimères et de fantasmes
Où l'intime serait dépouillé de toute singularité,
Plutôt un couloir de somnambules séparés par d'intolérables distances
Au cœur même d'un espace occupé par des éclats de banal.
Il lui faut agir de manière quasi organique
Avec de petits espace-temps saturés de quotidien
Tourner autour de l'émotion avec pudeur.
Il s'agit là d'un engagement qu'il perçoit vital
Et le place abruptement face à des responsabilités.
Elles lui sont signifiées d'un regard stupéfait par le genre humain
Qui ravive l'encore exacerbé d'un fléau d'inquiétude.
Désormais le temps n'est plus rempli que de remords
A ne plus voir la chair écorchée pour atténuer ses tourments
Comme autant d'abris pour les marges extérieures.
P. MILIQUE
08:24 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, frédéric nevchehirlian, chair, écorcher, compte à rebours, commencer, mortel, épuiser, individu, inuste, injustifier, décider, être, simple, devenir, avoir besoin, retrouver le chemin, acéré, mémoire, endroit, chimère, fantasme, intimité, dépouiller, singularité, couloir, somnambule, séparer, intolérable, distancier, au coeur, espace, occuper, éclater, soleil, banalité, falloir, agir, manière, quasi, organique, espace-temps, saturer, quotidien, tourner autour, émotion, pudeur, engagement, percevoir, vital