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04/05/2017

QUÊTE

au magma présent de l'écriture,spectre,

 

 

QUÊTE

 

Liens mystérieux offerts par la force

De l'amour et le tourbillon de la passion.

 

Ce sont d'acérées flèches de lumière

Qui chatoient et embrasent leurs feux.

 

Amour démesuré qui incendie les jours

Et les nuits de son empreinte de lave.

 

P. MILIQUE

24/05/2016

T'APPROCHES PAS DU FEU 1

au magma présent de l'écriture,

 

T'APPROCHES PAS DU FEU

1



Et voilà qu'elle dit les douleurs enflammées
De ce qui est, qui n'aurait jamais dû exister,
Et dont il est à parier qu'elle le déplore déjà.

Pourtant, il se peut que l'on paraisse tous
Astreint à la même dictature de l'ingérable.

Car c'est en quelque sorte irrémissible acéré
De ce qui est proposé en fragments émancipés
A tous ceux qui ont faim de cet Amour différent
Qu'ils savent en attente depuis l'éternel originel.

Toi, tu possèdes un Ami qui t'exalte la vie!
Peut-on imaginer plus précieuse aubaine?

T'approches pas du feu
Tu vas t'abîmer les yeux
Plus t'es loin du brasier
Mieux tu vois le danger.


Ces mots-là sont de ceux qui ne peuvent s'exprimer
Que dans la relation privilégiée avec un Ami proche.
Il saura s'appliquer à ne jamais émouvoir
Et se dégager d'une objectivité encombrante.
Sa présence sera de s'attacher à ne prononcer
Que des mots de vérité: ceux de l'homme vrai.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

06/03/2016

FÉLIN POUR ELLE 32

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FÉLIN POUR ELLE

32

J'ai perçu que mes derniers mots, emprunts de maladresse, avaient semblé mettre en doute ses facultés de raisonnement. Et que ça l'avait intensément indisposé. Dans l'instant, son impassibilité placide s'est fragmentée, et des flèches acérées et menaçantes ont zébré la douceur de son regard interloqué. Il s’apprêtait à rétorquer lorsque....

Nous n'avions rien vu passer du temps passé à converser. Un peu comme si nous l'avions supposé comme suspendu. Dehors, le crépuscule avait subrepticement entamé ses manœuvres nocturnes.
A ce moment, le bruit si caractéristique de la porte d'entrée actionnée nous a subitement réinstallé dans le présent. L'instant n'était autre que celui de notre attente initiale. La porte du Phare s'est ouverte sans précaution aucune sur une Gardienne pour le moins interloquée de nous trouver là.


Mais quelle surprise! Quel bonheur! Vous êtes là tous les deux?


Évidemment, la réponse faisait partie intégrante de la question.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

24/06/2015

LA CHAIR ÉCORCHÉE 1

au magma présent de l'écriture,

 

LA CHAIR ÉCORCHÉE

1

Le compte à rebours a débuté, mortellement épuisant...

L'individu n'est pas injuste parce qu'il a décidé de l'être,
Simplement, il le devient parce que cela lui est nécessaire.

Dès lors, il retrouve l'itinéraire acéré de sa mémoire:
Ce n'est pas un endroit de chimères ou de fantasmes
Où l'intime se trouverait dépouillé de toute singularité,
Plutôt un long couloir peuplé de somnambules
Au cœur d'un espace accaparé par des bribes de banal.

Il lui est important d'agir de manière quasi organique
Avec ces petits bouts d'ordinaire saturés de quotidien,
Et contourner l'émotion d'une contenance pudique.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

09/04/2015

DÉBUSQUER LA PART VISIBLE 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DÉBUSQUER LA PART VISIBLE

4

Il arrive qu'un regard suffise pour que le monde existe.
Des trajectoires un jour se rejoignent et se croisent,
Et dans l'épanouissement inespéré qui parfois en résulte
Prend naissance l'amour qui manquait et se refusait à nous.
La rencontre se révèle bientôt riche d'unicité absolue,
La vie soudain se découvre et s'impose de toute la beauté
De son évidence, touchant de sa flèche acérée la vérité de l'être.

Ce regard suffit parfois à démasquer en l'inconnu tréfonds
La part invisible de ce qui s'offre pourtant d'emblée à la vie.
Sa lenteur, sa trajectoire méditative n'en détourne pas l'esprit.
Abandons rêveurs puis, par-delà même l'incontournable inventaire
D'un certain nombre de folles merveilles et les mouvements
Incontrôlables d'une lumière qui cerne le reflet et la matière,
Le grave impose son éternelle jeunesse épanouie de fleurs de vie
Dans une irrépressible volonté d'existence aux ressacs silencieux.
Et puis, à cette façon d'incarner comme il se doit le lieu et l'instant
S'ajoute rapidement l'intelligence vive, hymne inépuisable au relatif,
Au fuyant, au convulsif qui touche à une matière plus intime encore.
Désormais, il y a la présence nouvelle de l'Autre qui absorbe le cœur.
Cet Autre, aimé dans une effervescence d'inespéré et de fol exotisme.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

11/11/2014

ELLIPSES INCONGRUES 2

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

ELLIPSES INCONGRUES
2
La métaphore acérée ne s’affuble pas de détours
Et va s'attacher à redessiner de l'intérieur
Ce que l'on entend comme une révélation
Qui se dérobe soudain aux mots de l'éperdu
Parce qu’égrenée parfois en gouttes mortelles.

Dans un inventaire désespéré, au final morbide,
Quelque chose de l'être s'enfuit en forces rythmées
Dans l'intonation sincère et sublimée d'une vocalise
Composée dans la perspective de phrases vivantes.
 
(FIN)


P. MILIQUE

08/11/2014

AU SILLON DU SILENCE

au magma présent de l'écriture,

 

AU SILLON DU SILENCE

Entre ce qu'il s'imagine déposer sur la page
Et le résultat final, s'impose le déclencheur
De toutes une coulée de brûlures échevelées.

Certaines observations reviennent, récurrentes,
En gouttes d'atmosphères lourdes et oppressantes ,
Et provoque d'emblée importante dissension
Qui met tout en valeur dans l'entière acceptation
D'une violence entretenue par le spectre rémanent,
D'un regard acéré qui se porte là où ça fait mal,
La où ça n'est pas joli. Là où parfois ça trompe.

L'écrit alors est en état d'écoute et de recevoir
Qui glisse comme volupté sur fil de soie,
Sensible seulement au devenir d'une vie
Transperçant son refuge d'un sillon du silence.

P. MILIQUE

07/04/2014

LA CHAIR ÉCORCHÉE

au magma présent de l'écriture,

 

LA CHAIR ÉCORCHÉE

 

 

Le compte à rebours a commencé, mortellement épuisant.

 

L'individu n'est pas injuste parce qu'il a décidé de l'être,

Simplement il le devient parce qu'il a besoin de l'être.

 

Alors, il retrouve le chemin acéré de sa mémoire:

Ce n'est pas un endroit de chimères et de fantasmes

Où l'intime serait dépouillé de toute singularité,

Plutôt un couloir de somnambules séparés par d'intolérables distances

Au cœur même d'un espace occupé par des éclats de banal.

 

Il lui faut agir de manière quasi organique

Avec de petits espace-temps saturés de quotidien

Et tourner autour de l'émotion avec pudeur.

 

Il s'agit là d'un engagement qu'il perçoit vital

Et le place rudement face à des responsabilités.

Elles lui sont signifiées d'un regard stupéfait par le genre humain

Qui ravive l'encore exacerbé d'un fléau d'inquiétude.

 

Désormais le temps n'est plus rempli que de remords

A ne plus voir la chair écorchée pour atténuer ses tourments

Comme autant d'abris pour les marges extérieures.

 

P. MILIQUE

30/09/2013

LANIÈRES ACÉRÉES 1

au magma present de l'ecriture

 

LANIÈRES ACÉRÉES

1


Une atmosphère poignant à l’immédiat

Fait que déjà on cherche son souffle.

 

Chaque mot conforte une image :

Vibration, percussion, ébranlement.

La rage qui brûle, insurrection grondante,

Entrailles fouillées par la pulsation

D’heures frénétiques qui encore se tordent.

 

Je vois bien, à travers mes nausées compulsives,

Que tu n’es certes pas perdue pour tout le monde.

Tragédie de la trahison qui trop souvent récidive,

Déchirement soumis aux lanières acérées

De ce qui était et qui soudain n’est plus.

(A SUIVRE...)


P. MILIQUE

20/09/2013

TOMBENT LES MASQUES 1

u magma present de l'ecriture,

 

TOMBENT LES MASQUES

1

 

Cela claque tel un coup de tonnerre dans un ciel bleu.

Soudain s’affiche, aveuglant, la prise de conscience

D’un désamour cinglant rejeté aux berges acérées,

Assujettie à la stridence d’un cri trop longtemps refoulé.

 

L’amour n’est plus, il le sait, seulement son reflet trouble.
Maintenant que l’inespéré bonheur s’affiche désintégré,

Quelle relation entretenir encore dans l’ourlet noir du cœur ?

 

Avoir mis tout ce temps pour parvenir à pareille conclusion

Relève sans nul doute d’une incommensurable naïveté,

D’une cécité cérébrale au plus proche de l’exacerbé,

D’un parti pris trop tôt résigné face aux choses de la vie,

D’une inconséquence grave doublée d’atterrante candeur.

(A SUIVRE)


P. MILIQUE

17/08/2013

UN BAISER DE SPLEENS INQUIETS

baisers langoureux.jpg

 

 

UN BAISER DE SPLEENS INQUIETS


Elle a la voix douce et chantante,
Un sourire hardi en ses yeux troublants
Et un goût sans répit pour les tendres caresses.

La foudre un jour est tombée sur moi au contact de ses lèvres,

Baiser magma sur le chemin de mémoire,
Transformant mon repaire de calme triste
En un lieu oublié de musique ensoleillée.

Et comme rien de moi ne se refuse à l’aimer jusqu'à l'irréparable,
J’arpente les profondeurs trop vraies et trop fausses aussi de nuits
Désintégrées aux arêtes secrètes de spleens inquiets.

Parce que lorsqu’elle n’est pas là
Je suis comme séparé de moi,

Dissocié par la vive carence

De ce baiser magma sur le chemin de ma mémoire.

 

Et malgré le battement pulsionnel

De l’onde brûlante du sang qui me porte,

Je ne me parle plus…

Je me renonce en elle !

 

P. MILIQUE

23/07/2013

LE FILS

MON FILS.jpg

 

LE  FILS

 

Le fils traverse, énigmatique, la crête acérée

Des tiraillements énervés entre rester et partir.

 

Lasses conversations muettes,

Jeux d'ombres et de masques,

Tandis que le regard et la parole se libèrent.

 

Le père alors tente de se rapprocher

De ce fils, personnage lumineux,

Provoquant ainsi la beauté réelle de l'instant

Qui affirme avec force, la certitude avérée

D'une vie qui s'affirme d'un éclair au présent.

 

Désormais en état d'ignorance brute d'un presque signe

L'adolescent s'éprouve, face à l'aveuglante évidence initiée,

Qu'il ne saurait être d'autres pulsions possibles sans elle.

 

Dès lors, il n'espère plus que de s'éclipser en silence

Jusqu'à ce monde de ténèbres inconnues et séductrices

D'où l'on ne ressent plus jamais rien de terrestre

Hormis peut-être cet ankylosant froid intérieur

Qui, au fil d'une lasse équivoque dans l'aube qui dérive,

Se change en douceur libératrice de ses ressacs furieux.

 

P.  MILIQUE