Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

24/08/2017

EFFLUVES INNOVANTES

au magma présent de l'écriture,

 

 

EFFLUVES INNOVANTES

 

Elle ne rime à rien l'inoffensive lecture

Que s'autorise l'amateur d'écriture blanche,

A la ligne rachitique, guimauve et sans fond.

 

Pourquoi ne pas plutôt choisir de se diriger

Vers des compositions bien plus intrigantes

Tendues de pensées noires et de mots précis?

 

Aller à l'essentiel d'une construction profonde,

D'une langue peut-être construite sur les interdits

Dont les effluvent innovent au cœur du sclérosé.

 

P. MILIQUE

28/12/2016

VERBALISER LE SILENCE

au magma présent de l'écriture,

 

VERBALISER LE SILENCE

Il est bien possible que le silence
Soit une forme de langage abouti
Propre à exprimer au plus juste
L'exacte réalité de l'authentique.

Aussitôt que les mots apparaissent
Tout devient soudain plus emprunté,
Et verbaliser le nébuleux silence
Relève rapidement de l'inaccessible
Au simple fait avéré qu'il se révèle
Le relais privilégié de l'impossible.

En ce lieu singulier qui délivre
Du poids écrasant de la parole,
Les mots s'obligeront à soumettre
A notre quotidien pâle et surmené,
L'irrépressible sentiment d'accéder
A la vie le cœur enrichi de démesure.


P. MILIQUE

05/09/2016

RÉCEPTIVITÉ MAXIMALE 2

HORIzON EMBRASé.jpg

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

RÉCEPTIVITÉ MAXIMALE

2

Sa sensibilité en éveil souffle un tel zéphyr d'optimisme léger
Dans le paysage d'un automne naissant riche d'ocres nouveaux...
Et il se rapproche de sa fière intensité pour s'enivrer de sa lumière:
Lui qui croyait que ces rencontres-là n'existaient que dans les rêves...

Merveilleuse révélation! Mais au vrai elle est bien là, elle existe!
A lui à de s'appliquer à la nourrir de tout ce qu'elle mérite tant.
Le chemin sera alors ce rayonnement doré embrasant l'horizon,
Lieu privilégié balisé de lumières vives, de couleurs et d'instants.
Tout cela naît à l'aune d'un immense besoin de communiquer,
Et de l'inestimable nécessité qu'est le discernement de l'autre,
Cet autre qui œuvre tellement pour la simple acceptation de soi.
Il serait inouï de donner vie avec aisance aux mots de l'amitié
Pour dire, avec simplicité, le plaisir d'un échange chaleureux.

(A SUIVRE)

 

P. MILIQUE

01/06/2016

BADINER AVEC L'HUMOUR 5

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

BADINER AVEC L'HUMOUR

5

 

Sans discontinuer, dans l'assidu éreintant des naufragés latents, il s'inscrit sans faiblir du côté d'un certain enthousiasme de vie.

Et c'est bien à son aptitude à tolérer le réel jusque dans ses infamies, que l'humour, libéré par nature de l'obligation d'être libre, tient la souffrance à distance et détermine en présents les espoirs en devenir.

 

Si l'humour semble parfois parler au soleil avec quelque insolence, il faut tout de même prendre garde qu'elle ne soit pas que cela! Qu'elle n'en soit pas l'expression récurrente.

Car l'insolence, qui est en quelque sorte une manière d'impertinence dépourvue d'esprit, n'est pas toujours à même d'être drôle. En revanche le drôle l'est souvent lorsqu'il reste contenu dans des limites qui n'existent pas.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

27/06/2014

ÉCRITURE POST-NUCLÉAIRE

au magma présent de l'écriture,

 

ÉCRITURE POST-NUCLÉAIRE

 

Les duplicités capitalistes avaient généré,

Dans un espace prétendument confiné et surprotégé,

Une réalité absurde et cruelle.

 

Enveloppé d’un nuage de mort toxique,

L’homme figurant involontaire,

D’une séquence de cinéma apocalyptique

Progresse d’une démarche mécanique et heurtée,

Marmonnant une litanie sans fin de mots incompréhensibles,

Le regard fixe éteint par tant d’horreurs prévisibles.

 

J’écris désormais davantage pour vérifier mes cauchemars

Que pour transcrire l’inanité obligée d’improbables rêves.

 

P. MILIQUE

04/05/2014

RÊVES EN BLEU

BLEU 1.jpg

 

RÊVES EN BLEU

 

Certes la vie est une illusion,

Une succession d’instants fragiles et brefs

Qui s’évanouissent dans l’instant suivant.

Elle est essentiel désenchantement,

Machine à broyer le temps imparti.

 

Et c’est l’indifférence qui s’installe insidieusement

Nous obligeant à tourner encore et encore

Dans une nuit où on ne trouve jamais aucun confort.

Nous allons à l’encontre du silence protecteur

Et interrogeons l’abîme du regard

Dans la crainte montante du toujours pire.

 

Il faut refuser cela.

Parce que la fuite ne peut être qu’illusoire!

 

Nous souffrons d’une pénurie de rêve et de poésie

Parce que ce monde en est tristement dépourvu.

Alors, il est impératif de ne plus subir

Et d’inventer avec application une autre réalité

Dans la richesse des émotions qu’il faudra bien réapprendre à partager

Et dans le regard des autres qui forcément s’ouvrira.

Comme s’ouvre la vie proposant aux âmes en attente

De se jeter avec gourmandise dans la multiplicité des intensités possibles.

 

Retrouvons nos étonnements d’enfant!

Mettons du bleu sur nos rêves!

Pour avoir enfin le cœur gros de bonheur et s’endormir pour une fois

Comme un bienheureux dans les bras de ses énigmes.

 

P. MILIQUE

23/02/2014

RÊVES EN BLEU

BLEU 1.jpg

 

RÊVES EN BLEU

 

Certes la vie est une illusion,

Une succession d’instants fragiles et brefs

Qui s’évanouissent dans l’instant suivant.

Elle est essentiel désenchantement,

Machine à broyer le temps imparti.

 

Et c’est l’indifférence qui s’installe insidieusement

Nous obligeant à tourner encore et encore

Dans une nuit où on ne trouve jamais aucun confort.

Nous allons à l’encontre du silence protecteur

Et interrogeons l’abîme du regard

Dans la crainte montante du toujours pire.

 

Il faut refuser cela.

Parce que la fuite ne peut être qu’illusoire!

 

Nous souffrons d’une pénurie de rêve et de poésie

Parce que ce monde en est tristement dépourvu.

Alors, il est impératif de ne plus subir

Et d’inventer avec application une autre réalité

Dans la richesse des émotions qu’il faudra bien réapprendre à partager

Et dans le regard des autres qui forcément s’ouvrira.

Comme s’ouvre la vie proposant aux âmes en attente

De se jeter avec gourmandise dans la multiplicité des intensités possibles.

 

Retrouvons nos étonnements d’enfant!

Mettons du bleu sur nos rêves!

Pour avoir enfin le cœur gros de bonheur et s’endormir pour une fois

Comme un bienheureux dans les bras de ses énigmes.

 

P. MILIQUE

20/02/2014

RÊVERIE 7

REVE POURPRE.jpg

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

RÊVERIE

7

 

La rêverie ne se repose jamais car elle sait trop les multiples menaces  sous-jacentes! Mise en état de vigilance fragile, elle ne pourrait retarder bien longtemps son inévitable dissolution jusqu'à retrouver, désemparée et affublée de vêtements ordinaires, la grisaille triviale du quotidien. Obligée à une soudaine réconciliation avec le présent. Brutal retour aux insipides contingences.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

08/12/2013

LE TEMPS QUI PASSE

au magma présent de l'écriture,

 

LE TEMPS QUI PASSE
 

Le temps qui passe, exclusif, est ton ami.


Il favorise l'acceptation des réalités,
Le noir des nuits, le noir des révoltes,
Et apprivoise les émotions.
Il exprime une fragilité inattendue,
Dans les mystérieuses turbulences de l'âme,
Dans l'opiniâtre complexité des caractères.
Il autorise, magnanime,
Certains rêves à jamais insatisfaits,
Transformés parfois en délires acidulés,
Ténébreux mais sublimes.

Le temps qui passe est ton ami.

Il provoque l'espérance
D'un présent indispensable,
Rebondissant de merveilles en étonnements.
Il modèle une précieuse aspiration
A poétiser la vie,
A cultiver l'intense plaisir
D'un regard qui se sublime.

Le temps qui passe

Oblige les expériences tâtonnantes,
La recherche de l'harmonie,
Le goût et la douceur des choses,
L'écriture des silences
Et le silence des écrits.
Il rend possible, enfin, les rencontres essentielles
Propices aux battements de cœur,
Au glissando lent et feutré
Vers le bonheur depuis toujours convoité.
Forcément convoité.

Il est ton ami...


P. MILIQUE

09/11/2013

LE JOURNAL DE PERSONNE: "L'EXCREMISME"

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

"L'EXCREMISME"

 

On est obligé de s’appuyer sur quelque chose pour faire valoir sa cause…
Pour justifier son combat.
On peut toujours s’apitoyer sur le très bas.
Mais on peut aussi se rapprocher du très haut.

Quand on fait de l’homme une valeur absolue,
On fait rire Dieu.
Et quand on fait de Dieu une valeur absolue,
On fait mourir les hommes.

On oublie le très haut… on ferme les yeux sur le très bas
Et on s’offre un tout autre débat : Celui des extrêmes,
Qui oppose l’autre à soi-même.
C’est la nature jusqu’à la caricature.

L’extrême gauche confesse son amour de l’autre jusqu’au mépris de soi.
Et l’extrême droite professe son amour de soi jusqu’au mépris de l’autre.
Dans les deux amours, il y a rejet de l’autre ou de soi.
Dans les deux mépris, il y a méprise sur le complément d’objet
Direct ou indirect : il transforme le sujet en objet, et le verbe en copule sans intérêt.

Même s’il est vrai que les deux amours n’ont pas la même part de marché…
C’est l’amour de soi qui fera toujours la loi.
La loi du marché, celle de l’individu-roi, de sa majesté le « moi ».
Mais plus prometteur encore est le mépris de l’autre.
C’est la plus grande valeur marchande.

Quant à l’amour de l’autre, il est hélas de plus en plus las.
Il a perdu depuis Jésus de son éclat !
Il n’est plus vraiment souverain, mais humain trop humain.
Il n’irradie plus… il mendie…
Il est maudit par des hommes qui trainent avec leur mépris de soi.

Le capitalisme a réduit les deux extrêmes au même.
Refrain sans poème.
Le même chaos, un autre salut… le même salut, un autre chaos!
C’est le politique qui me fait de la peine…
Sans le très haut, ce sera toujours très bas.

16/10/2013

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 24/09/2013

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

24/09/2013

10/10/2013

AU TRAVERS DE L'ABSENTE

 

absente.jpg 

(Oeuvre de Lydie Mahé)

 

 

AU TRAVERS DE L'ABSENTE

 

Est-il possible que la vie ne soit qu'un immense regret ?

 

Au terme d'une destinée tourmentée,

Après avoir essuyé toutes les tempêtes,

Il devient nécessaire d'adopter la position de replis des déçus.

Il s'obstine alors dans une fuite en avant encore plus désespérante.

 

La césure est progressive et,

Même en évitant les écueils obligés de l'amertume,

La rupture imposée par la fusion des contraires

Se révèle atrocement lente et douloureuse.

Le chemin de la délivrance est là qui s'offre à lui....

Un passage lumineux d'une intense lumière blanche,

Reposante et douce pastel.

 

Ce qui les a rapprochés est aussi ce qui les a,

A force de partager un univers peuplé de semblables

Tellement différents, séparé.

Parce que l'harmonie des contraires peut-être n'existe pas.

Ou alors dans le bref de l'éphémère seulement.

 

Leurs cœurs battent une mauvaise chamade.

C'est l'insupportable désamour.

Tout se noie dans l'usure d'un temps

Que personne ne sait dompter.

Les voilà condamnés à se déchirer aux pointes acérées

D'une éprouvante ronde d'amour et de haine.

 

Maintenant sa mémoire est encombrée

 

Par les pénibles souvenirs des divergences et des brouilles.

Et des non-dits qui aggravent tout jusqu'à rendre

Plus sombre encore les couleurs de ces instants de glace.

 

Alors désormais, il lui faut accepter l'inéluctable.

Il est confronté à l'indicible douleur

De l'insoutenable séparation.

Comment ne pas être submergé

Par le chaos dévastateur de cette détresse ?

Et toute cette honte qu'il lui faut surmonter pour exister encore !

 

Il ne promène plus qu'une ombre déchue.

Celle de sa passion meurtrie.

Et il s'applique à ne plus vivre

Qu'au travers de l'absente.

Mais le chagrin lui est si mordant,

Qu'il ne sait plus que pleurer

De ne plus pouvoir l'embrasser,

Ne serait-ce que du regard.

 

P. MILIQUE