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11/10/2012

JE M'ACCUSE 21

 

JE M'ACCUSE.jpg

 

Je m'accuse d'emprunter,

Par faiblesse ou par lâcheté,

Le chemin caillouteux de la solitude

A chaque fois

Que je m'éprouve vaincu

Par la puissance dévastatrice

Des illusions définitivement perdues.

01/07/2012

VISION DECALEE

VOYAGE EXTRAORDINAIRE.jpeg 

 

 

VISION DECALEE

 

C'est avec une émotion à peine voilée

Qu'il entame le voyage extraordinaire

Dans la promesse connue d'une histoire

Où vibre en filigrane le souffle incertain de sa vie.

 

Vision décalée d'un monde qui fut aussi trahison...

Et s'installent en lui les maux dans la musique des mots

Dès lors que les phrases offertes s'ouvrent et se délient!

 

Il lui faut emprunter ces spectaculaires chemins de traverse

Qu'il redécouvre avec un étonnement sans cesse renouvelé.

 

Dans ce moment retrouvé qui sublime la perte,

Souligné en gras par la dure naïveté d'un ton

Magistralement sculpté par la lumière bavarde

D'images et de fragrances sortis de l'enfance

Pour le rendre plus accessible qu'il n'est,

S'exacerbe déjà la nostalgie de ce temps perdu

Au fil d'encre implacable et universel de l'écriture.

 

 

P. MILIQUE

06/03/2012

INSTANTS ORDINAIRES

CREPUSCULE 1.jpeg

 

 

INSTANTS ORDINAIRES

 

 

Elle existe cette force naturelle,

 

Cette troublante relation qui laisse entrevoir

 

Derrière le réel, un monde enchanté.

 

Pourquoi ne pas prendre en considération

 

L'importance de ce rêve niché en chacun de nous ?

 

 

Cette femme souriante, lumineusement belle,

 

Sait prendre tendrement soin de son paradis secret.

 

Le sourire aux lèvres, cette grande contemplatrice de nuages,

 

Virtuose de la couleur, habite un paysage champêtre

 

Peuplé d'images chatoyantes et d'oiseaux étonnants.

 

 

Plus tard, lorsque le jour se déchire

 

Et que le regard saturé d'enluminures

 

Recouvre l'horizon d'un voile de brume légère,

 

Elle emprunte, au cœur du flamboiement crépusculaire,

 

La porte solaire qu’elle est seule à percevoir,

 

Pour y rencontrer les présences mystérieuses qui bousculent les nôtres.

 

 

Oui, elle existe cette force naturelle,

 

Cette troublante relation qui laisse entrevoir

 

Derrière le réel, un monde enchanté.

 

 

Mais cette femme-là a su mériter

 

Le privilège rare de vivre ces instants ordinaires

 

Que les gens ordinaires ne vivent pas.

 

 

P. MILIQUE