10/04/2017
MARRONNIER ROUGE 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
MARRONNIER ROUGE
2
Il sait qu'il lui faudra certainement parcourir la durée,
Pour commettre le tour d'elle, pour l'explorer toute entière,
Pour qu'elle se divulgue à lui dans toute son exacte minutie
Et qu'elle le discerne dans ce temps n'appartenant qu'à eux.
Il l'aime. Il aime son regard qui s'allume lorsque, souverain,
Il se love dans le sien, jardinier d'un ineffable semé d'étoiles.
Puis il ferme les paupières pour y recevoir ses baisers-caresse.
Et il pleure en silence sa joie exultante de tant de délicatesse.
Il aime son corps accueillant qui, surpris, sourit à ses mains.
Il aime le façonner de ses doigts, l’enfiévrer, le faire tanguer.
Il aime boire à la source de son ventre qui ruisselle pour lui.
Tout son être ne revendique que cette évidence: il aime l'aimer!
Le temps a filé, et la nuit en a profité pour se faire une beauté.
Il est heureux: une étoile prend soin de lui et un ange le préserve.
On perçoit bien qu'il n'en finira jamais de l'aimer n'est-il pas?
(FIN)
P. MILIQUE
09:43 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, parcourir, durée, commettre, explorer, divulgation, minutie, regard, otis redding, allumage, souverain, lover, jardinerie, ineffable, semeur d'étoiles, fermer les paupières, baiser, caresse, pleurer en sikence, exulter, corps, doux, généreux, enfiévrer, boire à la source, biopic, ventre, ruisseler, revendiquer, prendre soin, chaud, seigneur météo
27/03/2014
LE JOURNAL DE PERSONNE: "AH! NKM"
LE JOURNAL DE PERSONNE
"AH! NKM"
A.H.
Paris bonjour : oui on peut dire que c’est le jour, même si j’aime aussi Paris la nuit. Oui vous l’avez deviné H comme Hidalgo. Non, A ce n’est pas âne, l’animal, mais Anne l’animatrice qui prend soin de votre mal avec ses mots… oui, c’est l’hôpital qui se moque de la charité…
NKM.
Paris bonsoir. Oui c’est la nuit tous les chats sont gris pour les bruns, pour les brunes c’est fini, leur gestion médicalement assistée, on n’en veut plus de ces roses mal arrosées… avec elle, même l’air pur finit par devenir irrespirable. C’est leur idéologie qui est polluée, polluante, puante. Ils n’ont aucune vision d’avenir, mais seulement deux ou trois présupposés selon lesquels, au lieu de chercher à produire du miel, il vaut mieux songer à partager la merde… ce que je ne partage pas… cela va de soi!
A.H.
Paris, oui je l’entends avec sa voix et sa pensée hachée parce qu’elle n’a jamais vu plus loin que le bout de son nez. Moi, je vous le dis, en vérité, si la fausse blonde se retrouve aux affaires, les parisiens n’auront plus rien à faire, juste à compter les points marqués par d’autres qu’eux-mêmes et voir filer leur destin vers un paradis fiscal ou artificiel. Je suis la seule à garantir un lien sacré entre nature et société.
NKM.
Paris, de quoi est-ce qu’elle parle la négresse verte de peur, de ne pouvoir succéder à son père, qui a été un maire pour nous mais une mère pour elle… elle ne va tout de même pas faire passer sa cécité pour une cité idéale. Pédale dure, pédale douce qui veut tout recycler, et transformer notre vie parisienne en pistes cyclables, recyclables à l’infini. Paris ne croit plus aux lotions magiques. Paris a enfin de l’ambition.
A.H.
Paris, Salut, ne croyez surtout pas un traitre mot à son discours de petite bourgeoise qui se drape comme une bohémienne… c’est la droite bo-bo qui veut distribuer des croissants à un peuple qui réclame du pain, qui veut déshabiller François pour rhabiller Nicolas, qui a une larme à l’œil parce qu’il a raté son dernier métro et non parce qu’il a raté sa vie. C’est la plus belle pour aller danser, elle est résolue à fermer des restos du cœur et à ouvrir des boites de nuit.
NKM.
À paris : la laideur passe encore. Mais pas la médiocrité. Oui son altesse n’aime pas la bassesse, les petites pensées, les petites pesées. La plus belle ville du monde ne peut plus supporter d’avoir à sa tête des gens étriqués : sans vocation, sans passion et sans horizon. On ne peut pas enfouir sous terre une ville de lumières ni boucher ses artères avec des considérations terre à terre. Rendre Paris aux parisiens, aux parisiennes, je n’ai rien trouvé d’autre à faire pour m’acquitter de la plus noble tache que doit se fixer le maire de Paris.
12:59 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, anne hidalgo, nathalie, kociusko morizet, paris, aimer, divinatoire, âne, animal, animatrice, prendre soin, hôpital, moquerie, charité, tous les chats ont gris, brun, brune, gestion, médicalment assisté, rose, arrosé, air pur, irrespirable, idéologie, polluer, polluant, puant, vision d'avenir, présupposer, produire du miel, partager, merde, pensée, hachervoir plus loin que le bout de son nez, fausse blonde, affairiste, filer, destin, paradis fiscal, artificiel, garantir, nature, société, négresse verte
27/02/2013
QUELQUES MOTS DANS UN SOUFFLE 3
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
QUELQUES MOTS DANS UN SOUFFLE
3
Quelques mots dans un souffle...
Parce qu'il faut bien tenir tête au désastre
Et bâtir les fondations d'une existence sans lambeaux,
En prenant soin d'éveiller les riants fantômes du passé
Qui n'ont jamais céder sous les habitudes pesantes de la vie,
Afin que, purgé de ses prégnantes obsessions insatisfaites,
Il puisse envisager, au sortir d'interminables parties
De cache-cache avec lui-même, miser sur l'impossible.
Elle et lui projettent loin devant eux des arcs de bonheur.
Symphonie en joie majeur pour scintillements arc-en-ciel
Interprétée dans l'épaisseur invisible d'un temps céleste
Par tout un orchestre d'instruments porteurs d'une éternité.
Conçue comme un éternel présent où les fées s'interpellent.
A SUIVRE....
09:24 Publié dans GOUTTES d'ÂME, NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, quelques mots, le dernier souffle, tenir tête, désastre, désastreux, bâtir, fondations, existence, en lambeaux, prendre soin, éveiller, rieur, fantôme du passé, ne jamais céder, habituer, habitude, pesanteur, fin de vie, purger, prégnance, obsession, abstraction, abstrus, insatisfaction, pouvoir, envisager, sortir, interminable, partie, en partie, cache-cache, miser sur l'impossible, projeter loin devant soi, arc-en-ciel, bonheur, symphonie, joie, majeur, majordome, majorité, scintillement, interpréter, épaisseur, invisible, température, céleste, orchestre, instrumental, porteur
06/03/2012
INSTANTS ORDINAIRES
INSTANTS ORDINAIRES
Elle existe cette force naturelle,
Cette troublante relation qui laisse entrevoir
Derrière le réel, un monde enchanté.
Pourquoi ne pas prendre en considération
L'importance de ce rêve niché en chacun de nous ?
Cette femme souriante, lumineusement belle,
Sait prendre tendrement soin de son paradis secret.
Le sourire aux lèvres, cette grande contemplatrice de nuages,
Virtuose de la couleur, habite un paysage champêtre
Peuplé d'images chatoyantes et d'oiseaux étonnants.
Plus tard, lorsque le jour se déchire
Et que le regard saturé d'enluminures
Recouvre l'horizon d'un voile de brume légère,
Elle emprunte, au cœur du flamboiement crépusculaire,
La porte solaire qu’elle est seule à percevoir,
Pour y rencontrer les présences mystérieuses qui bousculent les nôtres.
Oui, elle existe cette force naturelle,
Cette troublante relation qui laisse entrevoir
Derrière le réel, un monde enchanté.
Mais cette femme-là a su mériter
Le privilège rare de vivre ces instants ordinaires
Que les gens ordinaires ne vivent pas.
P. MILIQUE
16:39 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, instant ordinaire, exister, force naturelle, relation troublante, laisser entrevoir, derrière le réel, un monde enchanté, prendre en considératioon, importance, rêve niché, en chacun de nous, femme souriante, lumineusement belle, prendre tendrement, prendre soin, paradis secret, le sourire aux lèvres, contemplatrice, nuage, virtuose, en couleurs, paysage champêtre, peuple, image chatoyante, oiseau, étonnement, se déchirer, regard, saturation, enluminures, recouvrir, horizon, voile de brume, légèreté, emprunter, au coeur du flamboiement, crépusculaire, porte solaire, percevoir, à la rencontre, présence mystérieuse, bousculade, existence, femme de devoir, mérite, privilège rare, vivre des instants ordinaires, gens ordinaires