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02/01/2015

SUR LES RAILS DE L'ESPOIR

au magma présent de l'écriture,

 

SUR LES RAILS DE L'ESPOIR

Au fardeau essentiel d'une infirmité de la vie,
La déchirure s'avère mentale, interne,
Et il se retrouve enfermé à huis-clos
Dans l'incommunicabilité de la douleur.

Tout en veillant à ne surtout pas prendre sa place,
Toute identité se tient toujours au ras de l'autre
Qui fait de chacun un être imprégné de sensible.

Il joue avec la frontière afin de la rendre poreuse,
Exulte de ce rire comme la plus banale des façons
De nouer une relation chaleureuse avec ce quelqu'un.

Et voilà que, en partie réfugié dans un monde imaginaire,
Un point de lumière attirant glisse sur les rails de l'espoir.

P. MILIQUE

03/11/2013

EL EMPLEO / THE EMPLOYMENT - OPUSBOU

 

EL EMPLEO / THE EMPLOYMENT 

OPUSBOU

24/01/2013

JOANSEN HORN: " L'HORLOGE " (Charles BAUDELAIRE)

 

JOANSEN HORN

" L'HORLOGE "

(Charles BAUDELAIRE)

Vidéo Démo

Rythmes And Poésie.

 

L'HORLOGE

" Horloge ! dieu sinistre, effrayant, impassible,
Dont le doigt nous menace et nous dit : " Souviens-toi !
Les vibrantes douleurs dans ton coeur plein d'effroi
Se planteront bientôt comme dans une cible,

Le plaisir vaporeux fuira vers l'horizon
Ainsi qu'une sylphide au fond de la coulisse ;
Chaque instant te dévore un morceau du délice
A chaque homme accordé pour toute sa saison.

Trois mille six cents fois par heure, la seconde
Chuchote : Souviens-toi ! - Rapide, avec sa voix
D'insecte, maintenant dit : Je suis autrefois,
Et j'ai pompé ta vie avec ma trompe immonde !

Remember ! Souviens-toi, prodigue ! Esto memor !
(Mon gosier de métal parle toutes les langues.)
Les minutes, mortel folâtre, sont des gangues
Qu'il ne faut pas lâcher sans en extraire l'or !

Souviens-toi que le temps est un joueur avide
Qui gagne sans tricher, à tout coup ! c'est la loi.
Le jour décroît ; la nuit augmente, souviens-toi !
Le gouffre a toujours soif ; la clepsydre se vide.

Tantôt sonnera l'heure où le divin hasard,
Où l'auguste vertu, ton épouse encor vierge,
Où le repentir même (oh ! la dernière auberge !),
Où tout te dira : meurs, vieux lâche ! il est trop tard ! "