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09/09/2016

TOMBER DU NID 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

TOMBER  DU NID

2

 

Mais il y a une ombre dans l'espoir dérisoire:
L'oiseau a chuté du nid et il est mort ce soir.
Le piano s'est arrêter de jouer, tout est noir
Et mes ébauches manquent de perspectives.

Qui croire? Je vois l'horloge du temps hésiter.
Ivresse joyeuse: si elle pouvait enfin s'arrêter!

Tant pis. Une fois encore c'est lui qui a gagné.
D'ailleurs, inutile de perdre du temps à rêver,
Tant le temps me manque pour vous expliquer.

(FIN)

 

P. MILIQUE

08/09/2016

TOMBE DU NID 1

au magma présent de l'écriture,

 

TOMBER  DU NID

1



J'observe l'horloge du temps avancer
Sans faiblir: elle me fige dans le passé.
L'oiseau nouveau est tombé de l'arbre:
Il n'avait pas encore appris à s'envoler.

J'aimerais très fort être au cœur du vent,
Mais il est inscrit dans le recueil du temps
Que les objets n'ont pas le droit aux élans,
Tandis que la liberté se dilue dans le sang.

La musique m'emporte sur une autre planète
Où il n'est pas requis d'appartenir à une secte.
Je m'embellirai de pensées pour aller à la fête:
Plus de racines ni de miroirs pour me refléter.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

28/08/2016

ODE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 ODE

2

 

Un jour elle se fait Joconde
Tandis que son sourire d'énigme,
Tellement identique au tien,
Propose plus d'un milliard
De délices savourés en secret.

Tu es Marianne authentique,
Source de ce lieu où tu es née.
Tu ressemble à cette Eve nue, initiale,
Qui est convaincue d'aller loin
Au cœur d'un autre ailleurs, plus lointain.


Pour ma part je me joins à Morphée
Porté par un vent de poussière,
Tandis que se précise, mordicante,
La cendre nichée au creux de la pipe.

Imaginer polir du marbre rose
Se fendre d'un sourire aux horloges,
Ouvrir aussi ses yeux tout en grand
Et m'arrimer les paupières au front:
Il se peut qu'un jour je vois à en crever!

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

24/01/2013

JOANSEN HORN: " L'HORLOGE " (Charles BAUDELAIRE)

 

JOANSEN HORN

" L'HORLOGE "

(Charles BAUDELAIRE)

Vidéo Démo

Rythmes And Poésie.

 

L'HORLOGE

" Horloge ! dieu sinistre, effrayant, impassible,
Dont le doigt nous menace et nous dit : " Souviens-toi !
Les vibrantes douleurs dans ton coeur plein d'effroi
Se planteront bientôt comme dans une cible,

Le plaisir vaporeux fuira vers l'horizon
Ainsi qu'une sylphide au fond de la coulisse ;
Chaque instant te dévore un morceau du délice
A chaque homme accordé pour toute sa saison.

Trois mille six cents fois par heure, la seconde
Chuchote : Souviens-toi ! - Rapide, avec sa voix
D'insecte, maintenant dit : Je suis autrefois,
Et j'ai pompé ta vie avec ma trompe immonde !

Remember ! Souviens-toi, prodigue ! Esto memor !
(Mon gosier de métal parle toutes les langues.)
Les minutes, mortel folâtre, sont des gangues
Qu'il ne faut pas lâcher sans en extraire l'or !

Souviens-toi que le temps est un joueur avide
Qui gagne sans tricher, à tout coup ! c'est la loi.
Le jour décroît ; la nuit augmente, souviens-toi !
Le gouffre a toujours soif ; la clepsydre se vide.

Tantôt sonnera l'heure où le divin hasard,
Où l'auguste vertu, ton épouse encor vierge,
Où le repentir même (oh ! la dernière auberge !),
Où tout te dira : meurs, vieux lâche ! il est trop tard ! "