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15/08/2017

UN FORMIDABLE OUTIL 3

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

UN FORMIDABLE OUTIL

3

 

Parce que l'écriture est humaine, elle est alternance de mélancolie et de gaieté.

Il lui arrive de prendre la forme désabusée d'une jubilation chagrine où tout est saturnien et frissonnant.

La voilà toute en nuances crépusculaires, plus acidulée que vraiment acide pourtant, pour préciser les jours rongés de solitude dans laquelle se consume l'urgence de vivre.

 

Dans ces moments-là, il ne reste que les mots pour se défendre n'est-il pas?

Des mots cernés d'ombres ou vrillés d'angoisse.

Des mots froissés.

Des mots chaleureux ou hostiles.

Des mots noirs boue, noirs nuits.

Des mots qui inexorablement collent à la peau.

 

Par bonheur, à force de les travailler avec grande minutie ces mots, ils nous aident à suivre notre étoile jusque dans les chemins de traverse pour ensuite revenir sur nos pas dans la morosité du temps. Cette fine stratégie parviendra peut-être à velouter de miel la virulence excessive du propos.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

 

12/11/2013

INCOHÉRENCES PRIMITIVES

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INCOHÉRENCES PRIMITIVES

 

Dans l'expression d'une énergie universelle,

L'instinct et l'intuition se mêlent à l'appétit d'absolu,

Pour faire de ses états émotionnels une source infinie de créativité.

 

Cependant, dans sa capacité qui subsiste

A ressentir les incohérences primitives

De cette violence qui l'unit parfois à ce monde animal

Qui offre de donner contour à une réalité

Hantée d'ombres secrètes et silencieuses,

Il s éprouve durement à la merci de sa vulnérabilité,

Dans l'assourdissante cacophonie de désirs et de peurs,

De désastres et de métamorphoses

Qui contient le mystère opaque

D'une mort déroutante qui immobilise.

 

P. MILIQUE

 

24/06/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 24/06/2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

24/06/2013

13/05/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 13.05.2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

13.05.2013

04/03/2013

VALERIE LANG LIT DES ECRITS D'ALBERTO GIACOMETTI 5/5

 

VALERIE LANG

LIT DES ECRITS

D'ALBERTO GIACOMETTI

5/5

 

Extraits d'Alberto Giacometti, Ecrits. Articles, notes et entretiens. Edition revue et augmentée sous la direction de la Fondation Alberto et Annette Giacometti, Paris, Hermann, 2008.

 

 

 

 

Document(s)

24/01/2013

JOANSEN HORN: " L'HORLOGE " (Charles BAUDELAIRE)

 

JOANSEN HORN

" L'HORLOGE "

(Charles BAUDELAIRE)

Vidéo Démo

Rythmes And Poésie.

 

L'HORLOGE

" Horloge ! dieu sinistre, effrayant, impassible,
Dont le doigt nous menace et nous dit : " Souviens-toi !
Les vibrantes douleurs dans ton coeur plein d'effroi
Se planteront bientôt comme dans une cible,

Le plaisir vaporeux fuira vers l'horizon
Ainsi qu'une sylphide au fond de la coulisse ;
Chaque instant te dévore un morceau du délice
A chaque homme accordé pour toute sa saison.

Trois mille six cents fois par heure, la seconde
Chuchote : Souviens-toi ! - Rapide, avec sa voix
D'insecte, maintenant dit : Je suis autrefois,
Et j'ai pompé ta vie avec ma trompe immonde !

Remember ! Souviens-toi, prodigue ! Esto memor !
(Mon gosier de métal parle toutes les langues.)
Les minutes, mortel folâtre, sont des gangues
Qu'il ne faut pas lâcher sans en extraire l'or !

Souviens-toi que le temps est un joueur avide
Qui gagne sans tricher, à tout coup ! c'est la loi.
Le jour décroît ; la nuit augmente, souviens-toi !
Le gouffre a toujours soif ; la clepsydre se vide.

Tantôt sonnera l'heure où le divin hasard,
Où l'auguste vertu, ton épouse encor vierge,
Où le repentir même (oh ! la dernière auberge !),
Où tout te dira : meurs, vieux lâche ! il est trop tard ! "