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22/11/2017

FIN DE SOIRÉE ACHEVÉE 1

au magma présent de l'écriture,

 

FIN DE SOIRÉE ACHEVÉE

1

 

Après ton appel, je me suis senti très proche de toi.

Pourtant ma gêne, cette fois encore, est grande d'avoir tourmenté ta fin de soirée.

 

Notre longue conversation avait bien failli tourner à ton seul monologue à cause de …

A cause de quoi d'ailleurs?...

Pas de réponse.

Pour autant, je perçois bien d'une journée de tara que je n'ai aucune excuse.

Douleurs physiques?

Exténuations psychiques?

Et alors?

Cet aussi peu est-il suffisant pour ne pas daigner renvoyer à l'Autre ne serait-ce qu'une part de l'attention qu'elle consent à vous accorder?

Certes non, je le sais bien!

Et je ne suis pas fier de moi.

Plutôt un peu piteux pour tout dire.

Je sais pourtant avoir été très proche de toi, très présent vraiment.

La vérité m'oblige à le dire: ce fut après ton appel seulement.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

21/11/2016

LORSQUE JAILLIT L’ÉTINCELLE 4

au magma présent de l'écriture

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LORSQUE JAILLIT L’ÉTINCELLE
4
 
Je dois, il n'est nulle autre alternative
Cesser de tenir mes fêlures au secret,
Porter un combat pour ma différence,
Emprunter des chemins dédaignés de tous
Qui me conduiront loin de cette vie brûlée,
En m'écartant de ce monde autiste et morcelé.

Demain sera ça: une ultime tentative
Pour échapper au silence et à la nuit
Jusqu'à ce que jaillisse enfin l'étincelle
Tant désirée: celle de l'espoir enfin obtenu.
(FIN)

P. MILIQUE

18/07/2013

YVES BOMMENEL: "CADENCES"

 

YVES BOMMENEL

"CADENCES"

17/07/2013

POÈTE ?

BRAISE.jpg

 

POÈTE ?

 

La poésie doit être libre d’accès ou ne pas être !

 

Pour autant, chacun est conscient du fait

Qu’il ne peut suffire de morceler les phrases

Pour que, improbable magie, prenne forme le poème.

 

Le poète ne sait être que celui en qui convergent les mots.

Ceux-ci se lèvent en houle au noué de son tréfondsa

Pour surgir en écho dans un cri libérateur.

 

C’est ce réel inéluctable qui en dilate la richesse,

C’est ce qui jaillit de l’intime profondeur,

C’est ce qui affranchit la limite sans l’alourdir,

C’est ce qui retranscrit le murmure ciselé.

 

Le poète pénètre au noyau d’émotion constitué

Au souffle exacerbé de braises incandescentes.

 

Le poème n’est que chronique de beauté ordinaire,

Cristal de vérité moiré au précipité de la vie.

Et si l’on ne parvient à condenser cela,

L’exaltation poétique ne sera qu’ébauchée.

 

Le temps sera venu alors de surmonter

La glaçante et cependant méritée contrariété.

 

P. MILIQUE

18/04/2013

UNLIMITED MARRIAGE : DECLARATION D'AMOUR... BURGER / SAVITZKAYA

 

UNLIMITED MARRIAGE
DECLARATION D'AMOUR

 SIGNEE

BURGER / SAVITZKAYA

 (5’45’’)
« Tu es le morceau de moi qui me manque »


Comment Rodolphe Burger décida de mettre en musique une (très belle) déclaration d'amour de l'écrivain Eugène Savitzkaya. Radio Burger : en résidence au studio d'ARTE Radio, Rodolphe Burger propose des versions acoustiques dépouillées de son répertoire, qu'il éclaire par une brève introduction.


Enregistrements : 10-12 septembre 12, 16 janvier 13
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Assistant réalisation : Léo Spiritof
Voix : Léna Burger
Texte, musique & voix : Rodolphe Burger

24/01/2013

JOANSEN HORN: " L'HORLOGE " (Charles BAUDELAIRE)

 

JOANSEN HORN

" L'HORLOGE "

(Charles BAUDELAIRE)

Vidéo Démo

Rythmes And Poésie.

 

L'HORLOGE

" Horloge ! dieu sinistre, effrayant, impassible,
Dont le doigt nous menace et nous dit : " Souviens-toi !
Les vibrantes douleurs dans ton coeur plein d'effroi
Se planteront bientôt comme dans une cible,

Le plaisir vaporeux fuira vers l'horizon
Ainsi qu'une sylphide au fond de la coulisse ;
Chaque instant te dévore un morceau du délice
A chaque homme accordé pour toute sa saison.

Trois mille six cents fois par heure, la seconde
Chuchote : Souviens-toi ! - Rapide, avec sa voix
D'insecte, maintenant dit : Je suis autrefois,
Et j'ai pompé ta vie avec ma trompe immonde !

Remember ! Souviens-toi, prodigue ! Esto memor !
(Mon gosier de métal parle toutes les langues.)
Les minutes, mortel folâtre, sont des gangues
Qu'il ne faut pas lâcher sans en extraire l'or !

Souviens-toi que le temps est un joueur avide
Qui gagne sans tricher, à tout coup ! c'est la loi.
Le jour décroît ; la nuit augmente, souviens-toi !
Le gouffre a toujours soif ; la clepsydre se vide.

Tantôt sonnera l'heure où le divin hasard,
Où l'auguste vertu, ton épouse encor vierge,
Où le repentir même (oh ! la dernière auberge !),
Où tout te dira : meurs, vieux lâche ! il est trop tard ! "

18/05/2012

Sarah MAHDAOUI: "Vieille chanson du jeune temps" (Victor HUGO)

Sarah MAHDAOUI 

"Vieille chanson du jeune temps"

(Victor HUGO)

La musique est avant tout une passion, des moments de partage, des moments qui semblent volés au temps.
Jouer avec les mots tout en sourire, donner la parole à la danse, à la contorsion.
Emprunter quelques mots, se les approprier le temps d’un morceau.