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04/01/2017

CÉCITÉ MENTALE 1

au magma présent de l'écriture,

 

CÉCITÉ MENTALE

1



C'est un tonnerre qui grommelle dans un ciel bleu.

Soudain, c'est la prise de conscience du désamour,
Ostensible comme un cri trop longtemps refoulé.

Il n'y a plus d'amour, seulement son reflet, vague.
Quelle relation pourrais-je entretenir désormais?

Avoir pris tout ce temps pour en arriver
A pareille conclusion relève de la naïveté,
D'une cécité mentale à peu près souveraine,
D'un parti pris apathique des choses de la vie,
D'une candeur terrifiante, d'une légèreté rare.

Cela se dérobe à toute compréhension. Alors que...

Il faut bien un jour tailler dans le vif des querelles.
Dire les désaccords et les incohérences flagrantes.
Ne pas s'accrocher plus à des émotions altérées,
Ne pas se cristalliser sur des bonheurs obsolètes,
Ne pas subir l'émoi majuscule d'un rare trop banal.

Parce que le malentendu est réel et l'histoire houleuse,
Tombent un jour les masques de ce que l'on avait cru
Savoir nommer. Dès lors s'installe une morne frustration.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

19/11/2016

LORSQUE JAILLIT L’ÉTINCELLE 2

au magma présent de l'écriture

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LORSQUE JAILLIT L’ÉTINCELLE
2
 
Il faut bien un jour tailler dans le vif des querelles.
Dire les désaccords et les incohérences flagrantes.
Ne pas s'accrocher plus à des émotions altérées,
Ne pas se cristalliser sur des bonheurs obsolètes,
Ne pas subir l'émoi majuscule d'un rare trop banal.

Parce que le malentendu est réel et l'histoire houleuse,
Tombent un jour les masques de ce que l'on avait cru
Savoir nommer. Dès lors s'installe une morne frustration.

Je n'en peux plus de ces modifications successives,
De cette série de discordances, de ce silence lourd
Qui se développe chaque jour un peu davantage,
De ces détériorations irréductibles et parasites.
(A SUIVRE...)
 
P. MILIQUE

11/10/2016

GUERRE D'INFLUENCE

au magma présent de l'écriture,

 

GUERRE D'INFLUENCE

Contrairement à une idée faussement répandu
Les mots qu'il utilise ne gravitent pas qu'autour
D'un sentiment banal ou d'une simple fantaisie.

Il est son propre rival au quotidien, résolument traqué,
Et il dispute avec férocité le territoire de l'irrationnel
Pour accentuer encore un peu cette guerre d'influence
Qui, d'un texte sous pression, laissera échapper la vapeur
D'un fascinant récit en équilibre instable sur le fil de la vie.

P. MILIQUE

21/10/2015

MUTISME IRIDESCENT

au magma présent de l'écriture,

 

MUTISME IRIDESCENT

Au plus précieux d'un jour inusité,
Le repos s'exténue au vent du banal.

Une vie en forme de cœur se prend l'âme
Dans l'arc-en-ciel d'un silence convenu
Dont la seule faiblesse est la souffrance,
Non pas au statut de vague réminiscence,
Mais à celui d'une présence enfin décryptée.

P. MILIQUE

19/09/2015

AU GRAND PUZZLE DE LA VIE 1

au magma présent de l'écriture,

 

AU GRAND PUZZLE DE LA VIE

1



Il s'autorise à dérober quelques minutes
Au banal pour lui dire combien il l'aime.
Mais il ne peut le lui confirmer encore:
Elle en est avertie depuis si longtemps déjà.

Lui dire, lui répéter l'intensité effective
De ces instants magiques offerts au matin.
Elle, elle lui dit être éveillée depuis longtemps
Et avoir profité de cette vacance inattendue
Pour vivre la réalité de son amour pour lui.

Elle a ainsi pérennisé cette pensée nocturne
Qui mouille leur visage de larmes d'émotion,
Attendris par l'évidence de leurs deux êtres unis,
Deux originalités uniques du grand puzzle de la vie,
A se retrouver, à s'imbriquer ainsi avec tant d'aisance,
Totalement identifié à l'autre jusqu'à ne plus faire qu'un.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

11/08/2015

ARPÈGES DE CRISTAL 1

au magma présent de l'écriture,

 

ARPÈGES DE CRISTAL

1



Sous une pluie d'étoiles en goutte de finesse,
Je respire l'amour qui nous tient lieu d'histoire
Dans ce vaste ciel que l'on a composé nôtre.

C'est la force fragile d'un pétale de rose
S'ouvrant sur la page intime d'un partage
Qui suggère des perles d'incandescence
A l'alerte semeuse de graines de bonheur.

Un long froissement, aussi délicat que feutré,
Laisse s'écouler de douces caresses musicales,
Arpèges de cristal que la temporalité prolonge.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

28/03/2015

L’ÉVIDENCE RÉVÉLÉE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

L’ÉVIDENCE RÉVÉLÉE

2

Dans cette évidence enfin révélée, ils se sont proposés de rechercher
Ensemble le vrai et le beau, l’authentique vie qui tend vers l’ouvert et l’infini,
Là où est drainée la part vive de chacun, terre d’asile où l’intériorité exulte.
Chacun de leur côté avait pris un tel retard à découvrir la part manquante
Dans ce vaste no man’s land qui filtre si sévèrement les entrées,
Que le torrent de leurs ressentis leur fit l’offrande d’une issue à la triste fatalité.
Ils vivent désormais l’infime dans la moindre de leurs sensations présentes.

Et le voilà à évoquer, comme si c’était banal, l’impudique verbe aimer.
Ce verbe aléatoire qui ne se conjugue jamais qu’au conditionnel présent
Et se fait l’ébouriffant synonyme, explosive substance, du pur bonheur.
Luxe aussi incroyable que vertigineux dans le déroulé de leurs jours communs.

(FIN)

P. MILIQUE

19/02/2015

LA RECONSTRUCTION DE SOI

au magma présent de l'écriture,

 

LA RECONSTRUCTION DE SOI

Tant de mots touchants, troublants et bouleversants,
Tant de mots qui disent des choses belles et déchirantes.
Des mots comme un soluté d'âme inquiet de mes mots.
Des mots d'un quotidien saturé de banalité qui n'en sont pas,
Retenu au bord du temps dans une dissonance de cloche fêlée.

Tant de doutes et de fébrilités amassés créent la confusion.
Le vent circule en gémissant, mêlé à la plus froide des pluies.
Univers de mouvance et claquements de tonnerre en furie
Dans le désordre tonitruant qu'est la reconstruction de soi.
Avec toujours l'exercice tragique qu'est l'amour impossible,
Le périlleux tumulte émotionnel des conflits relationnels.

Comme tout cela est fragile dans l'interminable traversée
En filigrane de ce fossé empli d’existentielles cicatrices
Qui, si l'on n'y prend garde, séparera les uns des autres.

P. MILIQUE

02/01/2015

SUR LES RAILS DE L'ESPOIR

au magma présent de l'écriture,

 

SUR LES RAILS DE L'ESPOIR

Au fardeau essentiel d'une infirmité de la vie,
La déchirure s'avère mentale, interne,
Et il se retrouve enfermé à huis-clos
Dans l'incommunicabilité de la douleur.

Tout en veillant à ne surtout pas prendre sa place,
Toute identité se tient toujours au ras de l'autre
Qui fait de chacun un être imprégné de sensible.

Il joue avec la frontière afin de la rendre poreuse,
Exulte de ce rire comme la plus banale des façons
De nouer une relation chaleureuse avec ce quelqu'un.

Et voilà que, en partie réfugié dans un monde imaginaire,
Un point de lumière attirant glisse sur les rails de l'espoir.

P. MILIQUE

08/08/2014

DES ÊTRES INDISPENSABLES 1

au magma présent de l'écriture,

 

DES ÊTRES INDISPENSABLES

1

 

Il est des êtres indispensables

Avec qui l'on s'enchaîne au plaisir

Incomparable du respect réciproque.

Sans eux, il est certain de vivre dans l'inachevé,

Lorsque la lourde fatigue de l'existence s'accumule

Telle une poussière de résignation sous les gravats de l'ennui.

 

Alors, ils apparaissent à nos côtés,

Crapules, dans l'immédiat sympathiques,

Pour nous proposer d'autres interprétations

D'une même réalité.

Et nous exultons soudain

Dans la violence du changement.

 

Parce qu'ils possèdent cette façon magique de dire le banal,

Nous tombons sous le charme d'un étrange enchantement.

Quelques illusions consolantes,

Quelques trouvailles essentielles

Nous offrent les instants précieux et insaisissables

De l'éphémère sérénité du fragile quotidien.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

13/10/2013

FISSURES SOURNOISES

 

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FISSURES SOURNOISES

 

Pourquoi écrit-on ce qu'on ne dit pas ?

 

Il faut être attentif à toutes les dissonances,

A toutes les cassures potentielles.

Ce sont elles qui constituent, inépuisables,

Les sources du désenchantement

Et contribuent à emmêler un peu plus encore

L'écheveau tumultueux de ce grand naufrage qu'est la vie.

Il serait inconsidéré,

Même par immense lassitude,

De banaliser le cheminement qui nous mène

Jusqu'au désastre final,

Jusqu'à l'inéluctable.

 

Qu'il est donc douloureux d'éprouver à ce point

Le sentiment trop présent de ce qui fuit,

De ce qui passe, de ce qui meurt !

Et vaine la tentative de calfatage

Des fissures sournoises de la vie.

 

Il faut pourtant bien s'attacher à sauvegarder l'essentiel.

Et crever un jour l'abcès obsédant du désespoir.

Celui de nos existences démontées.

 

Certes nos échecs sont criants, nos réussites sont invisibles,

Aussi invisibles que les ténèbres durant l'éclat du jour.

Alors, il s'agit d'entrer en dissidence,

Ne plus être du nombre des égarés.

Et s'obstiner à creuser un autre sillon

Pour aller encore d'étonnements en éblouissements.

Pour que la couleur de l'inquiétude

Se soumette enfin à celle de l'espoir.

 

Et l'on se mure dans un silence qui ne sert

Qu'à masquer nos angoisses.

Cela nous sert aussi à oublier le temps qui enterre nos rêves.

Car il y a tant d'autres choses derrière nos illusions

Que l'on ne dit pas !

Alors, on l'écrit...

 

P. MILIQUE

26/07/2013

POURQUOI ÉCRIT-ON CE QU'ON NE DIT PAS ?

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POURQUOI ÉCRIT-ON CE QU'ON NE DIT PAS ?

 

Pourquoi écrit-on ce qu'on ne dit pas ?

 

Il faut être attentif à toutes les dissonances,

A toutes les cassures potentielles.

Ce sont elles qui constituent, inépuisables,

Les sources du désenchantement

Et contribuent à emmêler un peu plus encore

L'écheveau tumultueux de ce grand naufrage qu'est la vie.

Il serait inconsidéré,

Même par immense lassitude,

De banaliser le cheminement qui nous mène

Jusqu'au désastre final,

Jusqu'à l'inéluctable.

 

Qu'il est donc douloureux d'éprouver à ce point

Le sentiment trop présent de ce qui fuit,

De ce qui passe, de ce qui meurt !

Et vaine la tentative de calfatage

Des fissures sournoises de la vie.

 

Il faut pourtant bien s'attacher à sauvegarder l'essentiel.

Et crever un jour l'abcès obsédant du désespoir.

Celui de nos existences démontées.

 

Certes nos échecs sont criants, nos réussites sont invisibles,

Aussi invisibles que les ténèbres durant l'éclat du jour.

Alors, il s'agit d'entrer en dissidence,

Ne plus être du nombre des égarés.

Et s'obstiner à creuser un autre sillon

Pour aller encore d'étonnements en éblouissements.

Pour que la couleur de l'inquiétude

Se soumette enfin à celle de l'espoir.

 

Et l'on se mure dans un silence qui ne sert

Qu'à masquer nos angoisses.

Cela nous sert aussi à oublier le temps qui enterre nos rêves.

Car il y a tant d'autres choses derrière nos illusions

Que l'on ne dit pas !

Alors, on l'écrit...

 

P. MILIQUE