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26/11/2015

GRATITUDE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

GRATITUDE

2


Femme chérie, j'ai une immense confiance en toi.
Je sais mon bonheur intense de me réaliser en toi.
Je sais que le soir je m'endors tout contre toi,
Je sais tes mains douces, mouvantes, émouvantes,
Que tes lèvres mon amour, tes lèvres m'abreuvent.
Je sais que mon plaisir est grand à te savoir blottie,
Serrée fort contre mon corps, affectueuse et suave.


Je sais combien j'aime te prodiguer de tendres caresses,
Que j'aime à te bercer contre moi, mon tout petit à moi.
Enfin, je sais que j'aime vivre au moelleux de notre amour,
Que j'ai bien raison de t'aimer aussi fort et que, parfois,
Je me reproche allègrement de ne pas t'aimer davantage.
Ne t'étonnes pas alors qu'à ton départ mes yeux pleurent.
Ils ne sanglotent, sache-le, que des sanglots de gratitude.

Amour, offre-moi encore ta bouche afin que, éclats de soleil,
Nous échangions cet interminable et tendre baiser d'amour
Qui de nous deux, magique osmose, ne font plus qu'un: Nous!

(FIN)

P. MILIQUE

12/08/2015

ARPÈGES DE CRISTAL 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

ARPÈGES DE CRISTAL

2

Des perles d'or flamboient au frôlement du vent
Et la rose tendre du jour s'ébroue au grand soleil
Prodiguant, capiteuse, sa fragrance déjà lourde.

Les délicieux frissons des baisers enjôleurs
Portés par la danse troublante de ce qui est,
Séduisent l'immanence de nos mains siamoises.

S'offrent alors des moments délicats
Comme sortis d'un rêve patrimonial
Dont chaque aube rejoue la révélation:
Chuchotement déposé dans l'oreille
Qui me suggère de rester près de toi!

(FIN)

P. MILIQUE

24/01/2013

JOANSEN HORN: " L'HORLOGE " (Charles BAUDELAIRE)

 

JOANSEN HORN

" L'HORLOGE "

(Charles BAUDELAIRE)

Vidéo Démo

Rythmes And Poésie.

 

L'HORLOGE

" Horloge ! dieu sinistre, effrayant, impassible,
Dont le doigt nous menace et nous dit : " Souviens-toi !
Les vibrantes douleurs dans ton coeur plein d'effroi
Se planteront bientôt comme dans une cible,

Le plaisir vaporeux fuira vers l'horizon
Ainsi qu'une sylphide au fond de la coulisse ;
Chaque instant te dévore un morceau du délice
A chaque homme accordé pour toute sa saison.

Trois mille six cents fois par heure, la seconde
Chuchote : Souviens-toi ! - Rapide, avec sa voix
D'insecte, maintenant dit : Je suis autrefois,
Et j'ai pompé ta vie avec ma trompe immonde !

Remember ! Souviens-toi, prodigue ! Esto memor !
(Mon gosier de métal parle toutes les langues.)
Les minutes, mortel folâtre, sont des gangues
Qu'il ne faut pas lâcher sans en extraire l'or !

Souviens-toi que le temps est un joueur avide
Qui gagne sans tricher, à tout coup ! c'est la loi.
Le jour décroît ; la nuit augmente, souviens-toi !
Le gouffre a toujours soif ; la clepsydre se vide.

Tantôt sonnera l'heure où le divin hasard,
Où l'auguste vertu, ton épouse encor vierge,
Où le repentir même (oh ! la dernière auberge !),
Où tout te dira : meurs, vieux lâche ! il est trop tard ! "