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17/11/2017

LA PRÉSENCE AUGURALE

au magma présent de l'écriture,

 

 

LA PRÉSENCE AUGURALE

 

A celle qui, aimante, partage mes instants

Et qui, de sa respiration, abolit la pesanteur

A ce soleil inespéré qui, un jour de fin d'été,

S'est proposé pour m'offrir un nouvel horizon

Où il est fait bon d'aimer le vivant frémissant....

 

Ensemble, nous conjuguons la grammaire de l'âme,

Et attisons l'émotion à ras le diapason du cœur.
Cet Amour-Soleil m'est un inventif chant d'oiseau,

Une profuse floraison de rêves, d'encore et de loin.

 

Depuis son irrécusable présence augurale,

La vie, enthousiaste, fait sens à nouveau.

 

P. MILIQUE

15/09/2017

LA NOTE 7

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

LA NOTE

7

 

Un jour pourtant, et cela m'était il y a peu encore totalement impensable, je finirai bien par croire à la providence.

 

Hier, le chat a fait tomber par maladresse une petite statuette de sur l'étagère où elle siégeait.

Il s'agissait d'un lourd sphinx en métal que j'avais, un jour, rapporté d'un voyage d'affaires effectué en Égypte.

En le ramassant au sol, un geste pas plus insignifiant qu'un autre me fit la heurter contre une pièce métallique, partie intégrante du rayonnage.

Cela produisit un son étrange qui d'emblée m'intrigua.

Intrigué, je le reproduisis donc à nouveau, mais de manière volontaire cette fois.

Car il me plaisait, m'excitait presque voyez-vous!

Bien qu'il fut extrêmement bref, une réelle volupté m'envahissait rien qu'à l'entendre.

Par jeu, j'essayais de le frapper de diverses manières en des endroits différents de la pièce en alternant, au hasard, certaines parties du sphinx.

Mais c'est seulement sur l'armature métallique initialement percutée, et plus précisément encore avec la tête de sphinx, que le choix du métal réitérait ce son étrange et singulier.
Un son comme venu d'ailleurs.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

17/02/2012

QUELQUES POEMES VENUS DE SYRIE: "AUX TROMPETTES DU REGIME"

Le HuffPost a pris connaissance d'une série de poésies écrites dans un français remarquable, par une Syrienne qui a réussi à les faire parvenir en France. Nous lui conservons bien entendu son anonymat pour des raisons évidentes. Ce sont ces poèmes, d'une force poignante, qui sont reproduits ici.  


AUX TROMPETTES DU REGIME


Aux trompettes du régime
Ces paroles sont vouées
Quelques phrases, quelques rimes
Pour mieux les désavouer
Ceux qui aboient qui s'escriment
A proférer des mensonges
Pour mieux justifier les crimes
Sans que la honte ne les ronge !
Tous ces zélés, tous ces sbires
En cynisme se répandent
Ils méritent à vrai dire
Que par leurs langues on les pende !
Des flagorneries infâmes
Vitupèrent à foison
Ils invectivent, proclament
Leur haine, leur déraison
Mais gardez donc vos œillères
Comme les bovins et les mules !
Gardez donc vos muselières
Couvrez-vous de ridicule !
Je vomis vos diatribes
Votre servile allégeance
Et condamne de bribe en bribe
Votre abjecte complaisance
Je vomis l'opportunisme
Qui vous aveugle le cœur
Je dénigre votre égoïsme
Trompettes, fieffés menteurs !
Et ne venez pas me dire
Qu'ils sont contraints et forcés
De falsifier leurs dires
Leurs calomnies annoncées :
Car la dignité des hommes
Passe aussi par le silence
Si l'on ne peut pas en somme
Clamer tout haut ce qu'on pense
Aux trompettes du régime
Ces paroles sont vouées
Quelques phrases, quelques rimes
Mon mépris est avoué