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17/11/2017

LA PRÉSENCE AUGURALE

au magma présent de l'écriture,

 

 

LA PRÉSENCE AUGURALE

 

A celle qui, aimante, partage mes instants

Et qui, de sa respiration, abolit la pesanteur

A ce soleil inespéré qui, un jour de fin d'été,

S'est proposé pour m'offrir un nouvel horizon

Où il est fait bon d'aimer le vivant frémissant....

 

Ensemble, nous conjuguons la grammaire de l'âme,

Et attisons l'émotion à ras le diapason du cœur.
Cet Amour-Soleil m'est un inventif chant d'oiseau,

Une profuse floraison de rêves, d'encore et de loin.

 

Depuis son irrécusable présence augurale,

La vie, enthousiaste, fait sens à nouveau.

 

P. MILIQUE

29/09/2015

MORTS ENVAHISSANTS 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

MORTS ENVAHISSANTS

3

Vient le temps où son état de santé se dégrade!
Mise en mouvement d'une inéluctable plongée
Dans le désastre en feu d'une tragédie majuscule.
Une fois effiloché le long cordon ombilical
Qui jusque là semblait le rattacher à la vie
S'affirme n'être plus qu'une absence d'espoir,
Le malheur se confond alors avec une destinée
Qui rapidement achoppe au paroxysme aigu
D'une chute sans fin dans les braises d'un enfer
Où plus aucun souffle ne trouve son oxygène.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

18/10/2013

VAINE ABSTRACTION

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VAINE ABSTRACTION

 

Il faut vraiment habiter l'étrangeté de l'obtus

Pour ne pas vouloir admettre

Que l'Homme ne peut vivre sans la nature.

 

La montagne est une grande ressource

Et les forêts un incomparable bien-être.

 

Lorsque les éclats de soleil se tapissent

Dans l'ombre dense et fraîche

Qui renouvelle sa vie de l'indispensable oxygène

En initiant l'amplitude de sa respiration,

L'homme ne peut faire abstraction du lieu dans lequel il vit.

 

Il s'éprouve alors comme un végétal auquel on coupe les racines

Lorsqu'il perçoit l'immonde, dans les hideux décombres

De la grande ville définitivement productrice de poisons,

Où tout ne sera plus jamais que violence industrielle

A l'insensé cruel du déchirement et de l'inéluctable.

 

P. MILIQUE

21/07/2013

L’HOMME ÉTRANGER

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L’HOMME ÉTRANGER


C’est avec une réelle constance que cela s’impose :

Nous nous préservons au cœur de la beauté charnelle

A laquelle on s’identifie, animale ou végétale,

Pour se soustraire du mieux que l’on peut

A cette humanité cruelle et désincarnée

Dont l’attitude fielleuse nous est étrangère.

 

Pour ce faire, on s’établit un périmètre de protection

Au sein duquel l’atmosphère nous est plus arc-en-ciel.

 

Et cependant, un jour l’inéluctable se produit :

Le monde, absurde et cruel, nous rattrape

Et interpelle à nouveau nos étonnements d’enfants.

 

P. MILIQUE

08/04/2013

HUBERT VOIGNIER " LES HAUTES HERBES " (5/5)

 

HUBERT VOIGNIER 

" LES HAUTES HERBES "

   (5/5)

 

 

« Jamais je ne côtoie ces champs d’herbes… »

(les poèmes ne portent pas de titres, il s'agit des premiers mots indiqués ici entre guillemets)

 

Lu par Michel FAVORY

 

Poème extrait du recueil Les hautes herbes, Cheyne éditeur, 2004, réed. 2011

 

Né en 1964 à Lyon, Hubert Voignier a publié quatre livres à Cheyne dans la collection Grands fonds (Suites terrestres, 1991, Paysages, encore et autres petits contes, 2003, Le Débat solitaire, 2006 et Le Morateur, 2008). Et deux autres titres chez Deyrolle : Paysages, en 1994, et Les Hauts Plateaux, en 1996. Collaboration aux revues Théodore Balmoral, Verso, L’Atelier contemporain (n°2, 2000 / n°7, 2003), les Heures.

 


Extraits choisis par Laurence COURTOIS

Prise de son, montage : Julien DOUMENC et Pierre HENRY

Réalisation : Michel SIDOROFF

Assistante à la réalisation : Laure-Hélène PLANCHET

12/06/2012

VAINE ABSTRACTION

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VAINE ABSTRACTION

 

 

Il faut vraiment habiter l'étrangeté de l'obtus

 

Pour ne pas vouloir admettre

 

Que l'Homme ne peut vivre sans la nature.

 

La montagne est une grande ressource

 

Et les forêts un incomparable bien-être.

 

 

Lorsque les éclats de soleil se tapissent

 

Dans l'ombre dense et fraîche

 

Qui renouvelle sa vie d'un indispensable oxygène

 

En initiant l'amplitude de sa respiration,

 

L'homme ne peut faire abstraction du lieu dans lequel il vit.

 

 

Il s'éprouve alors comme un végétal auquel on coupe les racines

 

Lorsqu'il perçoit l'immonde, dans les hideux décombres

 

De la grande ville définitivement productrice de poisons,

 

Où tout ne sera plus jamais que violence industrielle

 

A l'insensé cruel du déchirement et de l'inéluctable.

 

 

P. MILIQUE