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17/11/2017

LA PRÉSENCE AUGURALE

au magma présent de l'écriture,

 

 

LA PRÉSENCE AUGURALE

 

A celle qui, aimante, partage mes instants

Et qui, de sa respiration, abolit la pesanteur

A ce soleil inespéré qui, un jour de fin d'été,

S'est proposé pour m'offrir un nouvel horizon

Où il est fait bon d'aimer le vivant frémissant....

 

Ensemble, nous conjuguons la grammaire de l'âme,

Et attisons l'émotion à ras le diapason du cœur.
Cet Amour-Soleil m'est un inventif chant d'oiseau,

Une profuse floraison de rêves, d'encore et de loin.

 

Depuis son irrécusable présence augurale,

La vie, enthousiaste, fait sens à nouveau.

 

P. MILIQUE

04/01/2017

CÉCITÉ MENTALE 1

au magma présent de l'écriture,

 

CÉCITÉ MENTALE

1



C'est un tonnerre qui grommelle dans un ciel bleu.

Soudain, c'est la prise de conscience du désamour,
Ostensible comme un cri trop longtemps refoulé.

Il n'y a plus d'amour, seulement son reflet, vague.
Quelle relation pourrais-je entretenir désormais?

Avoir pris tout ce temps pour en arriver
A pareille conclusion relève de la naïveté,
D'une cécité mentale à peu près souveraine,
D'un parti pris apathique des choses de la vie,
D'une candeur terrifiante, d'une légèreté rare.

Cela se dérobe à toute compréhension. Alors que...

Il faut bien un jour tailler dans le vif des querelles.
Dire les désaccords et les incohérences flagrantes.
Ne pas s'accrocher plus à des émotions altérées,
Ne pas se cristalliser sur des bonheurs obsolètes,
Ne pas subir l'émoi majuscule d'un rare trop banal.

Parce que le malentendu est réel et l'histoire houleuse,
Tombent un jour les masques de ce que l'on avait cru
Savoir nommer. Dès lors s'installe une morne frustration.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

13/12/2016

UN AVENIR A NOUVEAU LUMINEUX 6

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

UN AVENIR A NOUVEAU LUMINEUX

6

 

Ainsi, lorsqu'on parle de la maladie, du versatile animal on ne voit plus soudain que l'infâme d'un crustacé aux intimidantes pinces disproportionnées par rapport au corps central, susceptible de déchiqueter et ronger les chairs qu'il parvient à accrocher.
L'image fait frémir.
Au vrai, elle est insoutenable.

Et pourtant, il me faut bien apprendre à le manipuler ce mot!
Parce que parvenir à le maîtriser c'est apprivoiser sa peur un peu.
La solution serait peut-être de le nommer différemment.
Je crois que j'en ai fini d'hésiter.
Changer la dénomination d'une chose permettra peut-être de l'altérer.
Peut-être cela autoriserait-il aussi d'établir, entre elle et moi, une sorte de langage plus intime, codé presque.
Et d'exclure de nos échanges tous ceux, indésirables, que tu n'aurais pas choisi toi-même de convier.
Faiblesse convenue visant à me cacher, me protéger.
Et ce faisant, à m'identifier à toi.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

20/09/2015

AU GRAND PUZZLE DE LA VIE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

AU GRAND PUZZLE DE LA VIE

2

Ce puzzle singulier aux accents exclusifs, île de lumière
Miraculeusement préservée de l'agitation frénétique
Du grand anonyme, il l'a accrochée au sommet de son ciel.

Quelle plus belle preuve d'amour que de l'affirmer céleste!
Et quelle formidable complicité lorsqu'il lui a fait part
– Non sans avoir contourné le vif écueil de sa mauvaise
Interprétation initiale, confuse comme trop souvent --
Que, lorsqu'il s'endormait avec sa main dans la sienne
Elle ne pouvait lui échapper, même par inadvertance
Parce qu'il nouait, péremptoire, ses doigts aux siens.

(FIN)

 

P. MILIQUE

11/07/2015

L'ENFANT LUMIERE 1

au magma présent de l'écriture,

 

L'ENFANT LUMIERE

1

L'enfant attendue est là: c'est le bonheur.
Et au-delà de toute cette évidence d'amour
Que vous saurez lui offrir sans compter
Il y aura la douceur, valeur ajoutée:
La tendresse, cette lumière qui éclaire
Et transforme des pans entiers de notre vie,
Tendresse à chaque jour renouvelée, revivifiée.

Elle est désormais présente cette vie désirée
Dorénavant inscrite au creux de votre existence.
La voilà cette enfant qui déchire l'horizon
Et l'amplifie d'un sourire jusqu'au soleil.
Visage de petite fille où se posent, en tremblant,
Des gouttes de lumière qui dessinent des songes.
Éclats de rêve accrochés aux miroirs des matins.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

08/03/2015

MÉTEMPSYCHOSE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

MÉTEMPSYCHOSE

2

Pièce égarée dans l’irrésistible complexité du puzzle humain,
On s’accroche avec obstination au féroce viscéral du vivre.
Le front ceint d’une tresse de braises vives aux quêtes erratiques,
On se prend néanmoins à croire encore à l’imprévisible tendresse.
A ce moment, des pas résonnent dans le couloir où l’espoir balance,
Et le cœur révélé retrouve ce que les yeux avaient un temps perdu.

La vie, inépuisable et têtue, finit par reprendre le dessus
Et, même s’il n’est pas facile d’être ce qu’en soit on rêve,
Il arrive parfois que le fil du quotidien de ce qui s’écrit
Frôle de manière surprenante ce qui s’apprêtait à se dire.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

23/10/2014

AU SAVOIR DE SES BRISURES 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

AU SAVOIR DE SES BRISURES

4

Dans un gracieux village provençal bâti sur un pic...
Une table sur la terrasse séduit le farniente,
Et sous le figuier son regard habitué balaie
La gamme exaltée de couleurs chamarrées.

Les fragrances capiteuses de lavande exhalent
La striduleuse note du grillon, au soleil guilleret,
Qui s'élève en harmonie de plaisir authentique
Accroché à la toile bleue d'un ciel pur et virginal.

En ce lieu unique frémit l'indicible de l'instant
Jeté sans compter à la gueule noire de la Mort!
 
(FIN)

P. MILIQUE

25/02/2014

THE YOUNG GODS LE BIKINI TOULOUSE 19 FÉVRIER 2009

(Captation Personnelle)

 

THE YOUNG GODS

LE BIKINI

TOULOUSE

19 FÉVRIER 2009

24/02/2014

THE YOUNG GODS LE BIKINI TOULOUSE 19 FÉVRIER 2009


(Captation Personnelle)

 

THE YOUNG GODS

LE BIKINI

TOULOUSE

19 FÉVRIER 2009

29/10/2013

LE BONHEUR DE T'AIMER 4

au magma présent de l'écriturej

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LE BONHEUR DE T'AIMER

4


 

Ma douce aimée, si tu savais combien j’aimerais avoir davantage à t’offrir,

Comme je voudrais savoir faire un écho du partage  gestuel de chaque jour.

Par toi, grâce à toi et à ta beauté d’âme, j’ai enfin rencontré la vie en moi.

Laisse-moi accrocher mes bras en un collier amoureux autour de ton cou.

Laisse-moi t’offrir mes sourires, laisse mes lèvres exaltées fleurir les tiennes.

Laisse reposer ma joue sur ta poitrine, y percevoir les douceurs chuchotées.

Laisse-moi m’endormir au plus douillet de ta chaleur lorsque tangue la nuit,

Sous ton regard à la puissance évocatrice, collé-serré à ta sérénité joyeuse.

Et nos corps cernés de nuit lorsque le temps sautille vers l’incertain de l’aube,

Lorsque nos visages ensommeillés refuseront jusqu’à l’idée du jour naissant,

Nous reprendrons toi et moi possession progressive de l’ici et du maintenant

Avec une avidité d’enfants heureux d’arpenter encore l’essentiel aujourd’hui.

 

 

Amour, vois comme tu m’éclaires de ces rayons de toi pénétrés de radiances,

Vois comme malgré la distance mes bras savent se refermer sur notre fracas !


FIN

 

P. MILIQUE

16/09/2013

CHANSON BOUM! : "FLOW"

 

Au moment où FLOW essaie de surmonter la galère qui voudrait l'empêcher d'enregistrer son troisième album...
Pari que grâce à nous, à vous, elle est tout prêt de remporter!

http://fr.ulule.com/les-flow/#home


CHANSON BOUM! 

"FLOW"

 

Par Hélène Hazéra; réalisation Patrick Molinier. Avec la collaboration de Claire Poinsignon.
Nature, elle est nature, Flow, grande gueule gouailleuse. En fait elle ne chante pas depuis si longtemps, avant elle était journaliste reporter d'Images; elle écrivait des textes, elle se produisait dans des fêtes. Yannick Noah l'a entendu et lui a jeté un joli défi: faire sa première partie au Café de la danse, depuis, les camarades musiciens trouvés, la balle a roulé, roulé roulé.
Flow n'est pas une rappeuse mais sa diction, ses textes, volontiers accrochés aux dysfonctionnements du quotidien, ont un petit côté post-rap. La voix est intéressante avec cette gouaille qui se fait rare aujourd'hui. Il y a du journaliste dans ses chansons, mais jamais les textes qui accusent n'en deviennent des tracts simplistes. Flow c'est la flamme, c'est la tendresse, c'est la musicalité...et elle a du bagoût!

08/08/2013

COMME UNE LAVE EN FUSION

LAVE.jpg

 

COMME UNE LAVE EN FUSION

 

Il lui donne tout mais, il n'a pas su le percevoir,

Son cœur alourdi était affamé d'autre chose.

 

Peu à peu, elle s'est éloignée de lui,

Distante jusqu'à la presque absence,

Femme aimée de moins en moins aimante.

 

Son présent désormais se zèbre de fêlures

Tandis qu'il s'éprouve solitaire face à la douleur

Provoquée par l'inexplicable disharmonie.

 

Malgré la violence du tourbillon, il s'obstine

A vouloir oublier le reflet de sa déchirure

Même s'il sait combien l'entreprise est vaine.

 

A l'embrasé incandescent d'une blessure inconsolable,

Il pleure la nuit tombée sur une existence amputée d'elle.

 

Il lui avait tout donné mais n'avait pas su percevoir,

Que son cœur alourdi était affamé d'autre chose.

 

D'un rêve renaît un après accroché à la mémoire.

La tendresse exaltée, restée sur le qui-vive, l'invite

A utiliser au mieux son art du doux affleurement,

Privilège lesté de mystère qui lui offre quelque atout

Et fait de lui un personnage fréquentable et sensible.

Alors, il se mire dans les yeux de l'Autre gracieux

Pour y chercher de quoi éclairer ses déséquilibres,

Vertiges attirants où noyer ses trop lourds tourments.

 

D'un sursis de vieillesse miroite un après possible,

Mais il n'est qu'utopie fuyante née d'un rêve forclos.

Puisque résigné à ne jamais atteindre l'inespéré,

Il laisse sourdre du tréfonds à bout de souffle

Un goutte à goutte de mots à pleurer de beauté,

Des mots de larmes brûlantes de lave chaude

Qui coulent dans la poussière de ce qui n'est plus.

 

Il lui aurait donné bien davantage s'il avait su percevoir,

A quel point son cœur alourdi était affamé d'autre chose.

 

P. MILIQUE