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01/06/2015

AU JOUR NAISSANT 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

AU JOUR NAISSANT

2

Elle lui a rappelé qu'ils étaient convenus d'un rendez-vous:
Il soit recevoir ses mots. Des mots d'amour il n'en doute pas.
Des mots murés en elle qui ont su forcer quelques barrages
Pour ébaucher la pure évidence de l'offrande faite à l'autre.
Si elle imaginait combien il les attends ces mot-cadeaux!
Combien ils vont l'illuminer de son fol attachement à elle.

Des mots dépositaires d’essentielle force vitale
Des mots marbrés de reflets rares et différents
Des mots apaisants barrés de sourires attendris
Des mots depuis toujours consentant à l'amour.

Et déjà, tous ces mots-trésor qui ne sont pas les siens
Forment une farandole d'émerveillements souverains.

(FIN)



P. MILIQUE

05/01/2013

LE JOURNAL DE PERSONNE: " NO ELLE "

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

 Superbe et talentueuse...

  A l'écriture riche et précise.

  Il est important de ne pas passer à côté

  Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine! 

  http://www.lejournaldepersonne.com/  Ou sur sa chaine Youtube:
http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U


 

Ça va ? Ça va…
Ça va ? Ou ÇA… VA ?
On dit ça… quand ça ne va pas !
Tant mieux, je ne demande pas mieux !
Si ça va… ça va.
Parce que moi… j’ai du mal à dire ça va quand ça ne va pas…. La neige … tout ce manège… que sais-je ?

Hier j’ai pris un somnifère… parce que je déteste la frontière entre la veille et le sommeil… Je ne sais pas… mais je n’aime pas… les lendemains qui chantent le même refrain que les avant-veilles… oui je l’avoue… je ne me suis jamais dit : demain est un autre jour… parce que c’est un jour comme un autre… ce n’est peut-être pas le jour pour vous le dire, mais entre nous, ce n’est jamais le bon jour. Qu’est-ce que j’en sais ? Qu’est-ce que vous en savez ? On ne sait jamais !

Je ne sais pas si ça se fait ou pas de fêter un événement avant l’heure ?
Tiens… tiens… vous avez vu ce machin ? Il est pour vous.
Qu’est-ce que c’est ? On dirait … on dirait un paquet ?
C’est votre cadeau de noël ! J’anticipe… parce qu’on ne sait jamais !
Je ne serais peut-être plus là pour vous le donner… ou vous ne serez peut-être plus là pour le recevoir… on ne sait jamais… et puis c’est plus élégant d’être le premier à présenter ses vœux, que le dernier à les recevoir…

On ne sait jamais : un coup de froid, un court-circuit, un cœur qui ne bat plus la mesure, rien de moins sûr, peut être ? Mais on ne sait jamais…
Disons que je m’apprête à fêter Noël avec vous en tête à tête… plutôt que d’attendre le père Noël… puisque nous sommes peut-être les seuls à savoir qu’il va encore nous poser un lapin… et qu’on va se le farcir ! Et se le servir au dîner… rien que pour savourer les effets de notre gourmandise… c’est cocasse…toujours… face à face, côte à côte, dos à dos à s’échanger les mêmes cadeaux… même jour, même heure, même corvée…contraints et forcés…. Par le culte des incultes qui confondent nativité et captivité. Ce n’est plus une fête sacrée, mais une sacrée défaite.

Maintenant je dis No… NEIN… NADA…
Plus de friandises… parce que je ne suis pas une marchandise…
J’embarrasse … et ça me débarrasse… dans un seul et même mouvement !
Et ça me touche comme lorsque je me caresse la main, j’ignore toujours à laquelle des deux je fais le plus de bien?
Non, s’il vous plait, ne me reprochez pas de vous dire tout ce que j’ai sur le coeur, parce que j’ai du mal à tenir compte de ce que vous avez dans le vôtre.
Alors vous l’ouvrez ou vous ne l’ouvrez pas ?
Vous voulez que je vous dise ce qu’il y a dedans ?
Une lettre d’adieu.