24/06/2015
LA CHAIR ÉCORCHÉE 1
LA CHAIR ÉCORCHÉE
1
Le compte à rebours a débuté, mortellement épuisant...
L'individu n'est pas injuste parce qu'il a décidé de l'être,
Simplement, il le devient parce que cela lui est nécessaire.
Dès lors, il retrouve l'itinéraire acéré de sa mémoire:
Ce n'est pas un endroit de chimères ou de fantasmes
Où l'intime se trouverait dépouillé de toute singularité,
Plutôt un long couloir peuplé de somnambules
Au cœur d'un espace accaparé par des bribes de banal.
Il lui est important d'agir de manière quasi organique
Avec ces petits bouts d'ordinaire saturés de quotidien,
Et contourner l'émotion d'une contenance pudique.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:06 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, chair, écorcher, écorchure, compte à rebours, débuter, mortel, épuisement, individu, injuste, injustifier, décideur, ergoter, simplicité, deviner, percing, certifier, nécessaire, lord, retrouver, itinéraire, acéré, mémoire, endroit, envers, chimère, fantasme, intime, trouvère, dépouiller, tourte, singulariser, plutarque, long, couloir de la mort, peuplade, somnambule, coeur, espace, accaparer, bribes, banal, imprtance, agir, manière, quasi, organique, petit bout, ordinaire, saturation
22/02/2012
QUELQUES POEMES VENUS DE SYRIE: MAIS VIVRE!
Le HuffPost a pris connaissance d'une série de poésies écrites dans un français remarquable, par une Syrienne qui a réussi à les faire parvenir en France. Nous lui conservons bien entendu son anonymat pour des raisons évidentes. Ce sont ces poèmes, d'une force poignante, qui sont reproduits ici .
(dédié à tous les détenus dans les geôles syriennes)
Derrière la grisaille, la brume des faubourgs
Annihiler l’espace et les longues distances
Et creuser un caveau à toutes mes souffrances
Mais vivre avec l’espoir de vous revoir un jour !
Si pesant cet exil m’emmure, m’emprisonne
Courant à l’infini comme tristes couloirs,
Dédale et labyrinthe d’un sombre mouroir
Tintez les carillons ! J’entends le glas qui sonne !
Des oiseaux migrateurs suivre l’itinéraire
Vers des soleils couchants à l’autre bout du monde !
Comme les arbres frémissent à l’orage qui gronde,
Mes foulées ne seront jamais plus téméraires…
Retrouver le silence sans martèlements sourds
L’amnésie apaisante des humeurs chagrines
Et clore mes paupières sur des senteurs marines
N’écouter que mon cœur battre comme un tambour !
Puiser en vos sourires les plus belles saisons
Le printemps affolant de beautés et de grâces !
Comment faire barrière à tout ce temps qui passe ?
Sans risquer d’en mourir, d’en perdre la raison ?
Et si pour vous revoir il faut pleurer toujours :
Que mes yeux alanguis se transforment en fontaines
Pour arroser les champs de lys, de marjolaine
Mais vivre avec l’espoir de vous revoir un jour !
08:53 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, dédicace, détenu, geôle syrienne, derrière la grisaile, brume, faubourg, annihiler, espace, longue distance, creuser un caveau, souffrance, vivre avec l'espoir, vous revoir un jour, seser, exil, emmurer, emprisonner, courir, infini, tristesse, couloir de la mort, dédale, labyrinthe, sombre, mouroir, tinter, carillons, entendre le glas, sonner, oiseau migrateur, suivre l'intinéraire, soleil couchant, à l'autre bour du monde, arboré, frémissant, l'orage qui gronde, foulée, témérité, retrouver le silence, martèlement sourd, amnésie, apaisant, humeur chagrine, clore ses paupières, senteur marine, son coeur bat comme un tambour, belle saison, printemps, affolant de beauté