16/12/2015
VACARME FAMILIER 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
VACARME FAMILIER
2
Il paraît clair que ce soir il a cédé nerveusement.
Trop de douleurs stridentes traduites en souffrance.
Et puis surtout, pense-t-il, la désolante confirmation
D'une vision définitivement engagée sur le chemin
D'une obscurité qui fait croître une peur majuscule.
Seule la blancheur du soleil l'éclaire encore un peu.
Le reste du temps, un voile d'ombre grise s'installe
A l'épicentre d'un crépuscule qu'il fréquente esseulé.
Alors oui il sombre dans les affres viscérales de la peur,
Parce qu'il trouve cela d'une grande et injuste laideur.
Qu'a-t-il donc commis de si grave pour que ses yeux
Prennent option de l'abandonner au temps même
Qu'il venait enfin de reconnaître l'exclusive femme
Capable de l'inciter à poser son regard sur le beau?
Ça lui hurle à l'intérieur tout ça, et nul ne l'entend!
(A SUIVRE)
P. MILIQUE
16:56 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, paraître, clair, soir, céder, nervosié, tropisme, douleur, stridence, traduction, souffrance, penser, désolant, confirmation, vision, définition, engagement, cheminer, rogner, croître, peur, majuscule, blancheur, solstice, éclairage, destruction, voile, ombre, grise, instable, épicentre, crépusculaire, fréquentation, esseulé, sombréro, affres, viscérale, grand, injuste, laideur, commission, gravité, yeux, prière, option, abandonner, reconnaissance, exclusivité, femme, capacité
24/06/2015
LA CHAIR ÉCORCHÉE 1
LA CHAIR ÉCORCHÉE
1
Le compte à rebours a débuté, mortellement épuisant...
L'individu n'est pas injuste parce qu'il a décidé de l'être,
Simplement, il le devient parce que cela lui est nécessaire.
Dès lors, il retrouve l'itinéraire acéré de sa mémoire:
Ce n'est pas un endroit de chimères ou de fantasmes
Où l'intime se trouverait dépouillé de toute singularité,
Plutôt un long couloir peuplé de somnambules
Au cœur d'un espace accaparé par des bribes de banal.
Il lui est important d'agir de manière quasi organique
Avec ces petits bouts d'ordinaire saturés de quotidien,
Et contourner l'émotion d'une contenance pudique.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:06 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, chair, écorcher, écorchure, compte à rebours, débuter, mortel, épuisement, individu, injuste, injustifier, décideur, ergoter, simplicité, deviner, percing, certifier, nécessaire, lord, retrouver, itinéraire, acéré, mémoire, endroit, envers, chimère, fantasme, intime, trouvère, dépouiller, tourte, singulariser, plutarque, long, couloir de la mort, peuplade, somnambule, coeur, espace, accaparer, bribes, banal, imprtance, agir, manière, quasi, organique, petit bout, ordinaire, saturation
02/06/2015
MIROITEMENT DE SURFACE
MIROITEMENT DE SURFACE
Le fondamental est que chaque individu
Pense être détenteur de la vérité.
Voilà ce qui est bon, voilà ce qui est mauvais!...
Dans la quintessence d'un temps sinistre,
Il subit une violent exclusion à se coltiner au réel
D'un quotidien injuste et nauséabond
Laissant transparaître la souffrance vive
D'humains assujettis en révolte contre le hideux.
Toute créativité doit affronter cette terreur-là
Avec pour seul destinataire identifié l'écho de sa propre voix.
Observateur silencieux d'un monde à l'obstiné de l'étroit,
Qui de gris barre la route des merveilles,
Il découvre l'inaccessibilité prévisible à côtoyer
Le presque rien de la vie de tous les jours.
Alors, acceptant enfin le tragique illusoire
D'un miroitement de surface sous lequel gît un gouffre,
Il se réfugie confiant derrière ce qui lui reste d'enfance,
Au plus profond d'un silence protecteur,
Seul comportement qui communique encore...
P. MILIQUE
10:17 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : miroitement, surface, fondamental, individu, détenteur de la vérité, quintessence, sinistre, violence, esxclusion, se coltiner au réel, quotidien, injuste, nauséabond, transparaître, souffrance vive, humain, assujetti, révolte, hideux, créativité, affrontement, terreur, destinataire, identifier, écho, voix, observateur silencieux, monde, obstiné, étroitesse, barrer la route, merveille, découvrir, inaccessibilité, prévissible, côtoyer, vie, acceptation, tragique, illusoire, gouffre, refuge, confiant, enfance, silence, protecteur, comportement, communication
07/04/2014
LA CHAIR ÉCORCHÉE
LA CHAIR ÉCORCHÉE
Le compte à rebours a commencé, mortellement épuisant.
L'individu n'est pas injuste parce qu'il a décidé de l'être,
Simplement il le devient parce qu'il a besoin de l'être.
Alors, il retrouve le chemin acéré de sa mémoire:
Ce n'est pas un endroit de chimères et de fantasmes
Où l'intime serait dépouillé de toute singularité,
Plutôt un couloir de somnambules séparés par d'intolérables distances
Au cœur même d'un espace occupé par des éclats de banal.
Il lui faut agir de manière quasi organique
Avec de petits espace-temps saturés de quotidien
Et tourner autour de l'émotion avec pudeur.
Il s'agit là d'un engagement qu'il perçoit vital
Et le place rudement face à des responsabilités.
Elles lui sont signifiées d'un regard stupéfait par le genre humain
Qui ravive l'encore exacerbé d'un fléau d'inquiétude.
Désormais le temps n'est plus rempli que de remords
A ne plus voir la chair écorchée pour atténuer ses tourments
Comme autant d'abris pour les marges extérieures.
P. MILIQUE
09:40 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, chair, écorchure, compte à rebours, commencer, mortel, épuisement, individuel, injuste, décideur, simple, devenir, besoin, retrouver, chemin, acéré, mémoire, endroit, chimères, fantasme, intime, dépouiller, singularité, couloir, somnambule, séparation, intolérable, distance, coeur, espace, occuper, éclat, banal, agir, organique, petit, saturation, quotidien, tourner autour, émotion, pudeur
23/03/2014
ONDE DE CHOCS
ONDE DE CHOCS
Dans le silence tumultueux des nuits sans étoiles, je reste inconsolable. Ce noir d’encre flamboie dans le vide de ton absence. Je ne supporte plus cette douleur qui n’est autre que l’extraordinaire souffrance d’être encore au monde, incroyablement seul avec moi-même. Comment, dans ces espaces désormais couleur de sang, me battre contre ce vide? Il m’est résolument impossible de lutter contre cela.
Mes yeux se mouillent de larmes abondantes. Effroi, horreur, dégoût et haine de moi pour t’avoir laissé prendre la direction trop connue et disparaître dans le gouffre de la nuit sans faire de bruit, sans laisser de trace, en t’excusant presque de n’avoir plus l’énergie de te cabrer, de te raccrocher aux aspérités lisses de ce qui n’était déjà plus depuis si longtemps qu’un brouillon de vie aux échos mille fois répercutés, résonnant dans cette seule issue que tu savais parfaitement n’être qu’une impasse.
Comme transparent à moi-même je t’ai vu t’enfoncer lentement dans la nuit des choses, te précipiter vers l’obscurité non pas tourmenté et ténébreux, mais avec la beauté divine d’un oiseau prenant son envol. Et l’impossible a mis ses habits de vrai.
L’onde choc se propage. Je me retrouve seul, désemparé face au tumulte, avec cet douleur considérable qui ne me quitte plus, enfermé dans un paroxysme de souffrance.
Parce que je sais ce qu’a été ta vie, les éléments déchaînés s’entrechoquent de toutes parts et vomissent leurs viscères en autant d’éprouvantes questions.
Pourquoi une vie si petite, encombrée de choses intolérables et d’humiliations constantes?
Pourquoi tous ces vides et ces peurs?
Pourquoi le fatras pauvre du quotidien?
Pourquoi toutes ces eaux amères, ces vagues en furie?
Comment aurais-tu pu ne pas être abîmé par la vie alors qu’elle ne se présentait à toi que sous ses aspects les plus sombres, les plus abjects, les plus injustes?
Je le dis: la vie s’est couverte de honte à faire de toi un être fragilisé, une proie bien facile pour la camarde aux aguets qui a jouit de sa réussite à te faire trébucher lourdement dans le silence et la poussière ultime.
Comment définir cet innommable immanquablement lié à ton absence qui résonne d’un vide sidéral?
Comment de soumettre l’impuissance des mots à dire le réel?
Il y a cette tempête qui tourmente mon tréfonds.
J’ai dans la tête comme un noyau calciné, dur, noir, définitivement impénétrable.
Cette douleur-là, qui est la douleur de vivre, m’enveloppe d’un essaim de tristesse indicible. Il s’instille en moi le goût amer du fiel. Rien ne saura jamais apaiser les éléments déchaînés. Je vis la traversée de cet enfer où brûle en permanence le feu inaltérable de ton absence. Lugubre et morbide incendie.
Alors, face aux ténèbres enflammées, j’entre en révolte contre cette vie masquée qui se fait l’antichambre de la mort en rendant anonyme le destin essentiel de chacun. La vie, comme un décor de théâtre qui peut s’écrouler à tout moment!
Mon existence bouleversée a basculé, attirée par le vide dans ce lac de désespoir qu’est l’inéluctable de l’absence, la perte définitive de l’être cher.
Si tu savais l’intensité des remords qui m’accablent.
Je n’ai pas pu t’arracher à l’impasse. Je n’ai pas su te dire tout mon amour et – je le sais maintenant -- je suis passé à côté de l’essentiel.
Parfois je cherchais ton regard et lorsque, cela arrivait parfois, je le trouvais, je détournais le visage par pudeur, par respect. S’installait alors un froid brutal qui, à l’infime de chaque instant, me glace encore le sang.
Aujourd’hui, aux limites de ce bout de vie qui me reste, il est trop tard et je le sais. Je sais aussi combien, au cœur de cet infiniment désert qu’est le monde sans toi, j’appréhende de chacune de mes fibres le temps à venir.
Saura-t-on un jour dire, dans les mots tus, dans le silence de certains autres, l’immensité de la douleur d’un fils qui, pour l’éternité, n’a jamais su qu’effleurer le cœur de son Père.
P. MILIQUE
05:40 Publié dans NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : deuil, inconsolable, encre, vide, absencedouleur, souffrancecouleur de sang, larme, horreur, dégoût, effroi, haine de soi, disparition, gouffre, aspérité, brouillon de vie, impasse, beauté, divinité, onde de choc, paroxysme, vomir, viscères, éprouvant, humiliation, pauvre, abîmer, abject, injuste, fragilité, proie, camarde, jouissance, ultime, absence, impuisance, tempête, tourment, impénétrable, tristesse, amertume, fiel, éléments déchainés, enfer, lugubre, morbide, ténèbres, révolte, l'antichambre de la mort, destin, décor de théâtre
06/10/2013
LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 19/09/2013
LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER
19/09/2013
13:39 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, philippe meyer, souvenir, chanson, direction, farandole, pitoyable, francis lalanne, collège, ouvrir la fenêtre, adresse, perruche, jeter au feu, apprendre, sentiment, raisonner, aimer, imaginer, ride, désir, fleur, cueillir, par hasard, exutoire, free style, mémorial, embaucher, labyrinthe, nénuphare, injuste, incruster, en effet, innocent, frisson, émotion, émotif, hémophile