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06/03/2015

AMNESIE

au magma présent de l'écriture,

 

AMNESIE



J’ai su, au retour de mon lieu de rédemption,
A quel point les doses massives de morphine ingérées
M’avaient propulsé dans un étrange et dense nuage
Dont j’ai eu terriblement de difficultés à m’extirper.

Ce préambule pour établir qu’il existe depuis ce moment-là,
Dans le déroulement de ma vie quelques points de suspension,
Quelques points d’interrogation aussi qui sans cesse taraudent
La réalité de ce temps plein de mon absence, en partie oubliée,
Quand la certitude ne lève pas le possible de leur inexistence.

J’ai cependant le bonheur que d’autres se souviennent pour moi
Et ça m’aide à emprunter le tortueux chemin qui mène au vrai,
A l’amère réalité qui me sait incapable de me souvenir des propos tenus…
Il n’est pas dur pourtant de les imaginer aussi désordonnés qu’incohérents
Parce que tel était mon état de ce temps douloureux au présent maquillé
D’un peu de nuit glissé au milieu du jour, sorte d’univers entre ciel et terre.

P. MILIQUE

09/01/2015

PARCE QUE...

au magma présent de l'écriture,

 

PARCE QUE...

Parce que l'invraisemblable est parfois évidence,
Parce qu'il est des sentiments que l'on ne maîtrise pas,
Parce que trop sont les êtres qui ont froid au bonheur,
Parce qu'à renouveler si souvent les notes imprécises
Les lendemains n'imaginent plus savoir chanter juste,
Parce que les mots lâches font douter des certitudes,
Parce que la vie doit être mémoire mais aussi amnésie,
Parce que je reste suspendu au prodige de la rencontre,
Parce qu'au-delà les signes avérées de mon insignifiance
Tu parviens à me faire croire que j'existe un peu pour toi,
Parce que de tout cela tu es si magnifiquement responsable
Que je ne peux douter t'écrire un jour des mots qui te parlent...

P. MILIQUE

28/11/2014

AGRIFFER AU SILENCE

au magma présent de l'écriture,

 

AGRIFFER AU SILENCE

Pourquoi s'obstiner à démolir le peu de mystères
Qui subsistent encore aux braises de nos existences?

Il y a ces fêlures proches de l’insoupçonné
Qui rodent dans le fatal sombre de ce qui hurle,
Créant l'insondable malaise désormais audible
Dans l'échappée alternées de vives logorrhées,
Profondes dans l'entrevue d'un presque mutisme,
Qui tentent, désespérées, de s'agriffer au silence....

Comme au vieux temps des croyances aveugles,
Il suivra son propre enterrement en dansant,
Illuminé de son cortège d'anges à trompettes
Et de démons fourchus au battage possédé!

Tout, alors, dans l’emmitouflé d'une paradoxale amnésie,
Rétablira l'ordre obligé d'un monde de liberté en ébauche.

P. MILIQUE

18/04/2014

VOYAGE INITIATIQUE 1

au magma présent de l'écriture

 

VOYAGE INITIATIQUE

1

 

Quel archaïsme tenace peut-il bien justifier

La transmission de mes lignes mal maîtrisées?

Comme si je n'étais pas certain de leur inintérêt,

De la médiocrité prétentieuse de leur insignifiance.

Leur simple lecture suffit à en consacrer la nullité.

 

Nonobstant l'évidence, l'inconscience subsiste et persiste,

Tandis que l'écriture me procure encore un plaisir infini.

Le vrai est qu'il ne me reste plus que les séquelles affirmées

De l'amnésie organique et chaotique du passé très récent.

C'est un peu comme si cette traversée douloureusement sèche

S'était transformée en une sorte de nouveau voyage initiatique,

Mystérieux et fascinant jusqu'en son intime tréfonds à cœur ouvert.

Même si ce passé-là respire toujours, organique à travers moi.

 

J'éprouve désormais l'urgente nécessité de me réapproprier l'existence.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

01/03/2014

PARCE QUE...

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PARCE QUE...

 

Parce que l'invraisemblable est parfois évident

Parce qu'il y a des sentiments que l'on ne maîtrise pas

Parce qu'il est des êtres qui ont froid au bonheur.

 

Parce qu'à force de fausses notes

Les lendemains ne savent plus chanter juste

Parce que des mots trop incertains font douter les certitudes

Parce que la vie doit être mémoire mais aussi amnésie.

 

Parce qu'il reste suspendu au prodige de la rencontre

Parce qu'au-delà de l' insignifiance qu'il se connaît

Elle sait lui faire croire qu'il existe enfin.

 

Parce qu'à cause de tout cela

Il la sait magnifiquement responsable

Et qu'il peut désormais envisager le jusqu'alors impensable...

Écrire un jour des textes qui parlent !

 

P. MILIQUE

12/10/2013

PARCE QUE...

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PARCE QUE...

 

Parce que l'invraisemblable est parfois cri évident

Parce qu'il y a des sentiments que l'on ne maîtrise pas

Parce qu'il est des êtres qui ont froid au bonheur.

 

Parce qu'à force de fausses notes les lendemains ne savent plus chanter juste

Parce que des mots trop incertains font douter les certitudes têtues

Parce que la vie doit être mémoire brûlante mais aussi amnésie.

 

Parce qu'il reste, au fil du temps, suspendu au prodige de la rencontre

Parce qu'au-delà de l' insignifiance qui le caractérise,

Elle sait, en mots choisis, lui faire croire qu'il existe enfin.

 

Parce qu'à l'aune de tout cela qui est Elle,

Il l’accueille près de lui, magnifiquement responsable.

Il peut désormais envisager le jusqu'alors impensable...

Balbutier d'encre des phrases qui parlent !

 

P. MILIQUE

20/06/2013

MONSIEUR CHOUF EN CONCERT (Captation Personnelle) LE BIKINI

 

MONSIEUR CHOUF

EN CONCERT

(Captation Personnelle)

LE BIKINI

TOULOUSE

  le 17 novembre  2010

18/06/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 18/06/2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

18/06/2013

30/04/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 29.04.2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

29.04.2013

22/02/2012

QUELQUES POEMES VENUS DE SYRIE: MAIS VIVRE!

Le HuffPost a pris connaissance d'une série de poésies écrites dans un français remarquable, par une Syrienne qui a réussi à les faire parvenir en France. Nous lui conservons bien entendu son anonymat pour des raisons évidentes. Ce sont ces poèmes, d'une force poignante, qui sont reproduits ici .




Mais vivre!
(dédié à tous les détenus dans les geôles syriennes)

Derrière la grisaille, la brume des faubourgs
Annihiler l’espace et les longues distances
Et creuser un caveau à toutes mes souffrances
Mais vivre avec l’espoir de vous revoir un jour !

Si pesant cet exil m’emmure, m’emprisonne
Courant à l’infini comme tristes couloirs,
Dédale et labyrinthe d’un sombre mouroir
Tintez les carillons ! J’entends le glas qui sonne !

Des oiseaux migrateurs suivre l’itinéraire
Vers des soleils couchants à l’autre bout du monde !
Comme les arbres frémissent à l’orage qui gronde,
Mes foulées ne seront jamais plus téméraires…

Retrouver le silence sans martèlements sourds
L’amnésie apaisante des humeurs chagrines
Et clore mes paupières sur des senteurs marines
N’écouter que mon cœur battre comme un tambour !

Puiser en vos sourires les plus belles saisons
Le printemps affolant de beautés et de grâces !
Comment faire barrière à tout ce temps qui passe ?
Sans risquer d’en mourir, d’en perdre la raison ?

Et si pour vous revoir il faut pleurer toujours :
Que mes yeux alanguis se transforment en fontaines
Pour arroser les champs de lys, de marjolaine
Mais vivre avec l’espoir de vous revoir un jour !