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10/03/2017

ÉCLAT DE VIE AVORTÉE

au magma présent de l'écriture,

 

ÉCLAT DE VIE AVORTÉE



Il existe des textes qui font se dresser les poils du cœur
De leurs mots écorchés qui touchent leur cible et font mal.

La douleur est palpable, lourde du trop d'amour,
Qui saigne d'une âme se mourant de trop aimer.

J'en connais une, née d'un asphyxiant souvenir,
Que je m'efforce de ne surtout pas me rappeler,
Une qui devrait s'anéantir en point noir d'oubli,
Une sorte de fantôme d'instants de bonheur vif
Que je considérais déjà comme morts de froid
Dans l'absence diaphane de nos regards respectifs.

Et puis, mû par la sérénité de paroles utiles,
Le fantôme hésitant s'est risqué à récidiver,
Rescapé incertain d'un éclat de vie avortée,
Fragment d'existence pour toujours inachevé.


P. MILIQUE

13/05/2016

LA GLACE ET LE FEU

au magma présent de l'écriture,

 

LA GLACE ET LE FEU



L'expérience des gouffres
M'écorche les nerfs à vif
Et m'assombrit de l'ampleur
De mes illusions agonisantes.

Dans les parcelles fragmentée.
De mon existence tumultueuse,
Il n'est guère concevable d'aller
A la fulgurance d'une rencontre.
Et pourtant...

Il était une fois la nostalgie poignante,
La beauté évocatrice d'un miroir étoilé
A la lumière obscure et incandescente,
Alliance spontanée de la glace et du feu.

P. MILIQUE

10/05/2016

HAVRE ULTIME

au magma présent de l'écriture,

 

HAVRE ULTIME



Tout de suite après le traumatisme amoureux
Qui a causé l'éclatement de son monde intime,
Il a initié de nombreuses tentatives, toutes avortées,
Glanant grâce à elles d'infimes quartz de lui-même
Et faisant exploser les petites et les grandes vérités
A l’affût dans le tourbillon des apitoiements obscurs.

Sans verser une larme, il a poussé la logique à l'extrême
Dans l'éventualité d'une résolution de l'énigme posée
Aux arcanes d'une mémoire écorchée au fil de sa colère.

Mais dans le capital-temps où chaque heure se ressemble
S'est révélée l'annonce d'un désastre aux effluves fétides
Arguant qu'il ne le retiendrait plus de ce côté-ci de la vie.

Il se mit dès lors à rédiger un chant d'adieu incisif
Disant a d'autres le havre ultime d'une déchéance
Qui désormais le fascine trop pour l'effrayer encore.

P. MILIQUE

25/03/2016

HAVRE ULTIME

au magma présent de l'écriture,

 

HAVRE ULTIME


Tout de suite après le traumatisme amoureux
Qui a causé l'éclatement de son monde intime,
Il a initié de nombreuses tentatives, toutes avortées,
Glanant grâce à elles d'infimes quartz de lui-même
Et faisant exploser les petites et les grandes vérités
A l’affût dans le tourbillon des apitoiements obscurs.

Sans verser une larme, il a poussé la logique à l'extrême
Dans l'éventualité d'une résolution de l'énigme posée
Aux arcanes d'une mémoire écorchée au fil de sa colère.

Puis, dans le capital-temps où chaque heure se ressemble,
S'est révélée l'annonce d'un désastre aux effluves fétides
Arguant qu'il ne le retiendrait plus de ce côté-ci de la vie.

Il se mit dès lors à rédiger un chant d'adieu incisif
Disant a d'autres le havre ultime d'une déchéance
Qui désormais le fascine trop pour l'effrayer encore.

P. MILIQUE

13/01/2016

PARABOLES

au magma présent de l'écriture,

 

PARABOLES



Le cœur du temps qui passe a cessé de scandé
Le rythme de tes pas dans mon cerveau malade
Faisant jaillir le délire au milieu de mes rêves
Comme si cette nuit-là, tu te lovais à mes côtés.

Un enfant qui sommeille et ne veut pas mourir
Un homme qui s'éveille au matin plein d'espoir
Et la folie surprise qui peu à peu écorche le cœur
Comme si soudain l'avide camarde me réclamait.

Une âme qui s'adresse à toi et te fait comprendre
Que désormais plus rien ne pourra plus s'évader
Mais tu admets que la pointe de cette arme rougie
Restera là toujours, fixée à l'aplomb de ton cœur.

Tu crois avoir raison, mais tu sais au fond de toi
Qu'un jour tu deviendras ce qu'ils sont devenus
Alors tu ne connais plus la peur et tu romps le fil.
Ariane et son amour ardent ne sont plus de tes rêves.



P. MILIQUE

24/06/2015

LA CHAIR ÉCORCHÉE 1

au magma présent de l'écriture,

 

LA CHAIR ÉCORCHÉE

1

Le compte à rebours a débuté, mortellement épuisant...

L'individu n'est pas injuste parce qu'il a décidé de l'être,
Simplement, il le devient parce que cela lui est nécessaire.

Dès lors, il retrouve l'itinéraire acéré de sa mémoire:
Ce n'est pas un endroit de chimères ou de fantasmes
Où l'intime se trouverait dépouillé de toute singularité,
Plutôt un long couloir peuplé de somnambules
Au cœur d'un espace accaparé par des bribes de banal.

Il lui est important d'agir de manière quasi organique
Avec ces petits bouts d'ordinaire saturés de quotidien,
Et contourner l'émotion d'une contenance pudique.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

29/08/2014

PHILIPPE ET FRANÇOIS

au magma présent de l'écriture

 

PHILIPPE ET FRANÇOIS

 

Il est certains mots écrits qui résonnent au bord de l'amour

De ce long cri silencieux que chacun porte à l'intérieur de soi,

Mais il n'en est peu qui savent dire ce que disent les liens du sang.

 

Dans les pans d'une mémoire vive, une naissance de chaque instant

S'efforce à toucher l'épure d'une relation humaine harmonieuse

En initiant une conversation à cœur ouvert adressée à l'absent.

 

Mise en lumière de l'histoire, forte et fragile, d’un frère rayonnant

Au cœur écorché, qui n'a toujours vécu que l'urgence du présent.

Ombre fondue dans la proximité du mystère à déchiffrer cet amateur

De mondes parallèles à l'inépuisable beauté, dont la Femme-Muse

Sera toujours restée la grande inspiratrice aux accents essentiels.

 

Comment aurait-il pu ce frère ne pas être admiratif de ce Grand Frère

Si prolixe en joyaux stylistiques nés d'une plume inclassable, émargée

D'une écriture messagère des cataclysmes qui l'ont rendue possible.

 

Grâce à l'exégèse de François, Philippe est désormais cet atome d'écriture

Fragmentée, pendu à nos vies par la trace têtue des points de suspension...

«J'écris pour me taire». Le rideau est tombé. La parole est à la Défense!

 

P. MILIQUE

07/04/2014

LA CHAIR ÉCORCHÉE

au magma présent de l'écriture,

 

LA CHAIR ÉCORCHÉE

 

 

Le compte à rebours a commencé, mortellement épuisant.

 

L'individu n'est pas injuste parce qu'il a décidé de l'être,

Simplement il le devient parce qu'il a besoin de l'être.

 

Alors, il retrouve le chemin acéré de sa mémoire:

Ce n'est pas un endroit de chimères et de fantasmes

Où l'intime serait dépouillé de toute singularité,

Plutôt un couloir de somnambules séparés par d'intolérables distances

Au cœur même d'un espace occupé par des éclats de banal.

 

Il lui faut agir de manière quasi organique

Avec de petits espace-temps saturés de quotidien

Et tourner autour de l'émotion avec pudeur.

 

Il s'agit là d'un engagement qu'il perçoit vital

Et le place rudement face à des responsabilités.

Elles lui sont signifiées d'un regard stupéfait par le genre humain

Qui ravive l'encore exacerbé d'un fléau d'inquiétude.

 

Désormais le temps n'est plus rempli que de remords

A ne plus voir la chair écorchée pour atténuer ses tourments

Comme autant d'abris pour les marges extérieures.

 

P. MILIQUE