15/03/2014
DOULEUR D'AIMER 5
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
DOULEUR D'AIMER
5
Il a pleuré comme jamais. Il s'est senti dépossédé.
Par un échec qui lui est tellement insupportable
Avec son lot de souffrances qui le mènent,
Au rugueux silence d'une douleur minérale.
Il est devenu un homme tourmenté.
Il est devenu un homme qui pleure.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:47 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, aimer, pleurer, appel au peuple, mettre à l'épreuve, se sentir, déposséder, abraham, échec, tellurique, insupportable, lot, souffrance, mener, rugueux, silence, douleur, minéral, devenir, couteau sous la gorge, sacrifier, homme, tourmenté, le petit père du peuple, armer son brat, hésitation, retenir
12/07/2012
UN BONHEUR FASCINANT
A MA JOSS QUI SAIT....
UN BONHEUR FASCINANT
La vie est remplie de choses redoutables...
Je sollicite donc tous les pouvoirs des mots
Poussé par l'obsédant souci de me connaître....
Me reconnaître,
En m'imposant la règle d'une authenticité absolue
Pour m'affranchir des mes démêlés intimes avec le réel.
Mais quel bonheur fascinant, quand un
Jour moyen éclot.
Avec toujours cette conscience en désordre
Qui cherche à en découdre d'abord avec elle-même.
Atermoiement dérisoires de la pensée
Me dépossédant avec obstination des fils obscurs de la vie.
Sentiment d'étrangeté. Malsaine nostalgie.
Mais quel bonheur fascinant, quand un
Jour moyen éclot.
Dans mon cœur ruissellent des angoisses plus que secrètes.
Mais je les sais travaillées, ciselées
Jusqu'à atteindre la précision ultime d'une hallucination.
Le cauchemar surgit à la marge de chaque instant,
Le temps vacille, devient diaphane, puis s'efface.
Mais quel bonheur fascinant, quand un
Jour moyen éclot.
Hanté par le souvenir d'êtres aimés désormais improbables,
Je tente de découvrir l'unique point de surie
Tapi en ces tanières où je souffre sans recours,
M'abîmant dans ce désespoir accueillant
Le seul qui s'offre à moi sans l'aide de personne.
Mais quel bonheur fascinant, quand un
Jour moyen éclot.
Dans cet espace envoûtant, l'impasse est totale
Qui me pousse aux horreurs pour braver l'épouvante.
Je dois expulser de moi les faux sentiments,
Les souvenirs initiés au vitriol
D'une impudique désinvolture teintée de mépris.
Paroles bizarre et furieuse d'un fou vomi de son enfer.
Mais quel bonheur fascinant, quand un
Jour moyen éclot.
Il y a pourtant la radieuse quête
De joie, d'amour et de sagesse.
Il y a la confusion des mots chuchotés de velours,
Craquants de malice et de tendresse assumée.
Il y a l'étonnant regard qui accentue le mystère
Des lueurs embrumées par la mélancolie des vies étouffées.
L'amour parfois s'autorise des éclipses.
On l'éprouve alors vide, froid... glacial.
Mais lorsque l'on sait à quelle majesté l'offrir
Il se fait chaleur, flamboyance... incandescence.
Alors,
Mais quel bonheur fascinant, quand un
Jour moyen éclot.
P. MILIQUE
05:39 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, joss, vie pleine, chose redoutable, solliciter le pouvoir, le pouvoir des mots, pousser, obsédant, souci de se connaître, se reconnaître, imposer la règle, authenticité, absolu, s'affranchir, démêlés intimes, réel, la conscience en désordre, chercher à en découdre, en découdre d'abord avec soi-même, atermoiement dérisoire, pensée, déposséder, obstination, les fils obscurs de la vie, sentiment d'étrangeté, malsaine nostalgie, le coeur ruisselant, angoisse secrète, travaillées, ciselées, atteindre la précision ultime, hallucination, cauchemar, surgir de l'instant, ultimatum, à la marge de chaque instant, le temps vacille, devenir diaphane, s'effacer