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17/03/2017

ORGUEILLEUSES RACLURES

au magma présent de l'écriture,

 

ORGUEILLEUSES RACLURES



C'est dans le quartier glauque des paumés de l'instant,
Des camés hallucinés aux regards flous et déconcertants,
Des humiliés de la vie qui le sont toujours à jets continus,
Que se déchaîne la lame de fond d'une noirâtre mélancolie.

Cependant, c'est dans les orgueilleuses raclures
De ce superficiel grouillement humain en activité
Où se butine l'efflorescence lumineuse et délicate,
Que s'exprime librement l'amour à la planète émue.

P. MILIQUE

23/01/2017

UN AVENIR MAÎTRISE

au magma présent de l'écriture,

 

UN AVENIR MAÎTRISE



Encore une année à voir défiler la vie en images à
Restituer le foisonnement de l'époque. Grâce à notre
Incomparable faculté à nous tenir droit, face au vent
Comme ces arbres centenaires ancrés sur leurs racines.

Bien que le rythme ordinaire en demeure hallucinant
Ou, curieusement démuni de toute sorte de fantaisie, le
Système nous laisse le choix de l'itinéraire. Il peut être
Condensé de sel, d'acide destructeur et de piment ou,
Hanté subtilement d'une sagesse éclairée et tolérante.
Embrasée, la vie se consume alors pleine de charmes,
Exacerbée par-delà des aventures inoubliables vers la
Tentation spectaculaire issues d'ambiguïtés enjolivées et
Irisées d'une porte ouverte sur l'avenir poétique et dompté.

P. MILIQUE

27/11/2016

LA MUSIQUE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LA MUSIQUE

2

 

Elle possède le visage extrême de l'étrangeté absolue
A laquelle je m'expose cependant sans retenue aucune,
Offert à la satisfaction tourmentée et au feu destructeur
Parcourus par le juste tempo de rythmes circonstanciés,
Me permettant de découvrir l'inconnu de l'hallucination
Et de me retrouver submergé de pulsations vertigineuses,
D'intonations sauvages exprimées en ondes pulsionnelles.

Le son fait tressaillir la lumière et je cesse d'être aveugle.
Je voyage dans un troublant vide aux résonances fugitives.

La musique par sa présence repose de l'ennui.
En sa compagnie, la notion de temps s'estompe.
Je m'ajuste du mieux que je peux à ce sentiment
De paix centrale qui, à bout d'éther, déjà s'esquive
Tandis que je me perds, serein, dans l'oubli de moi.

(FIN)

P. MILIQUE

17/04/2016

ULTIME RANDONNÉE 8

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

ULTIME RANDONNÉE
8

 

Franchement Greg, tu n'hallucines pas un peu là?

Je ne te reconnais pas!

C'est un peu comme si une paranoïa galopante avait investit ton esprit.

Laisse tomber ça Edgardo! Je suis sûr de ce que je dis. C'est mon intime conviction. Mais il est tant de révélateurs qui ne trompent pas. Ils instillent en moi l'incontournable conclusion. S'excite en mon tréfonds le sentiment d'un désastre imminent, d'une catastrophe inéluctable. Et je n'ai pas la force de résister à cela. Je n'en ai même pas l'envie, tu comprends? Tout mon être m'incite à quitter l'obscurité de ma caverne pour rejoindre la lumière. L'apaisante lumière.


Non Greg, ne dis pas n'importe quoi tu veux! Ton délire n'a plus rien de drôle là! Allez reprends-toi vieux,on va rentrer à la maison et...

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

27/01/2015

AVEC DES GRAINES D'UTOPIE 5

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

AVEC DES GRAINES D'UTOPIE
5

Alors secouons-nous pour le tenir éveillé.

Il ne s'agit rien de moins que de décerner à l'espoir la considérable faculté de faire halluciner l'idéal!

Tout est tellement moins dur... le temps que ça dure.

Est-ce si important que l'on ne sache pas où se situe sa source exacte?

Sa raison d'être est de fertiliser le présent avec des graines d'utopie afin que germent des lendemains qui chantent.

Prenons donc enfin nos désirs pour unique réalité, et spéculons sur un avenir qui ne manquera pas de s'ensoleiller.

Et si c'était là la forme première de la sagesse?

(FIN)

 

P. MILIQUE

22/12/2014

CRÉPUSCULE FINAL 2

CREPUSCULE.jpg

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CRÉPUSCULE FINAL

2

 

Il songe à l’opiniâtre sensation de malaise désormais quasi permanente qui est la sienne, inspirée par la fusion forcenée d’hallucinations cauchemardesques, aussi par la conscience évidente d’implacables lendemains. Il subit, en une sorte de chaos originel, le coup de fouet vif et cinglant des blessures qui se ravivent, déchirantes.

Au crépuscule de sa vie, il sait qu’il demande trop. Mais c’est un besoin. Alors, il exige.

Il exige l’absolu. Il le veut sublime. Jusqu’à, s’il le faut, l’apothéose mortelle et libératrice.

Mais le verdict de la vie lui reste obstinément hostile et défavorable et, il demeure un éternel errant malgré l’étonnante vitalité de ses cris de révolte et ce, en dépit de l’exorbitant privilège que lui octroie sa grande expérience de l’humanité, et trace avec obstination les frontières évidemment invisibles de son cœur maltraité.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

25/10/2014

INSCRITS A L'INTIME

au magma présent de l'écriture,

 

INSCRITS A L'INTIME



Inscrits à l'intime d'une adolescence hallucinée et,
S'évaporant au fil extatique d'émois sentimentaux,
Apparaissent certains bouleversements mineurs
Aptes à provoquer, révolution infinitésimale,
Une signification assez menaçante et déroutante
Pour forger une parole incompétente et marginalisée.

P. MILIQUE

26/11/2013

LA MUSIQUE

MUSIQUE.jpeg 

 

LA MUSIQUE



La Musique apporte nécessairement des émotions.
Elle est voie privilégiée vers une cohésion
Que je sais toutefois imaginaire.
Elle peut n'être qu'une atmosphère sonore,
Idéalisant une douce uniformité
A la cadence lente et répétitive.
Envoûtante.
Ou bien m'envelopper dans de vaporeuses richesses esthétiques
Aux nuances célestes purement immatérielles.
Elle peut exploser d'audaces intelligentes ou bien,
En une mystification insidieuse,
Être trop harmonieuse pour être vraie,
Et s'abîmer dans une éternité baroque,
En devenant binairement incantatoire.
Être quelquefois tragique,
D'autres fois triomphante,
Et aussi généreuse et destructrice.
Elle anoblit mes sensations
En monologuant sa mélancolie,
M'offrant sensualité feutrée,
Puits d'harmonie,
Source d'extase sonore,
A la fois déconcertante et insaisissable.

Je sais vivre au gré de ses compositions énigmatiques et fascinantes,
A la ligne mélodique perturbée.
Que faire d'autre à l'écoute d'un chant musical d'une virtuosité confondante,
Que de quêter l'imperceptible fugacité de l'instant ?

Elle a parfois le visage extrême de l'étrangeté absolue.
Et je m'expose sans retenue aucune,
Offert à la satisfaction tourmentée
Et au feu destructeur d'un rythme passionné,
Me permettant de découvrir l'excitation inconnue
D'une réelle hallucination,
Et de me retrouver submergé de pulsations vertigineuses,
Intonations sauvages exprimées en fréquences pulsionnelles.

Le son fait vibrer les lumières et je cesse d'être aveugle.
Je voyage dans la bouleversante profondeur
De résonances vagabondes.
La Musique repose de l'ennui.
La notion du temps s'estompe dans l'éther.
Je m'agrippe à ce sentiment de paix intérieure qui déjà s'esquive,
Et je me perds, serein, dans l'oubli de moi.


P. MILIQUE

13/10/2013

LE VIEIL HOMME

 

Vieil Homme Mer 01.jpg

 

LE VIEIL HOMME

 

Le vieil homme semble accablé.

Il se dirige d'un pas traînant jusqu'au banc le plus proche, là où il pourra se reposer et donner, l'espace de quelques précieux instants, congé à son corps.

Une fois installé, la sensation d'apaisement est tellement réelle et libératrice que déjà les considérations d'ordre physiques s'estompent et laissent une place, progressivement totale, au cérébral.

Le vieil homme maintenant établi, le menton posé sur ses deux mains réunies tenant fermement le pommeau mal ouvragé de sa canne, le regard parcimonieux, presque éteint, paraît véritablement absorbé.

Il l'est en effet. Parce qu'il est dans ses pensées !

Il songe à l'opiniâtre éprouvé de malaise, désormais quasi permanent qui est le sien, inspiré par la fusion forcenée d'hallucinations cauchemardesques et aussi par la conscience suraiguë d'implacables lendemains. Il subit, en une sorte de chaos originel, le coup de fouet cinglant des blessures qui se ravivent, déchirantes. Au crépuscule de sa vie, il sait qu'il demande trop. Car c'est un impératif besoin. Alors, il exige. Juste l'absolu.

Il le veut sublime. Jusqu'à l'incandescence. Jusqu'à, s'il le faut, l'apothéose morbide et libératrice qu'il saura provoqué.

Mais le verdict de la vie lui reste obstinément hostile et défavorable. Aussi il demeure, malgré l'étonnante vitalité de ses révoltes rageuses, et en dépit de l'exorbitant privilège que lui octroie sa grande expérience de l'humanité, un éternel errant qui trace avec acharnement les frontières évidemment invisibles de son cœur maltraité.

Il s'épuise ainsi, au quotidien, dans la quête effrénée du plus infime de l'instant, à tenter de démêler la pelote tellement enchevêtrée de ses incohérences.

Et toute la souffrance de l'existence reste là. Parce que chez lui, c'est chez elle. Tel est le vrai.

Le pépiement des oiseaux maintenant rassemblés sur le sol autour de lui, comme s'ils voulaient participer à ses réflexions, le comprendre, l'aider, l'apaiser peut-être, l'arrache soudain au souterrain de ses méditations. Un sourire incertain, un rictus plutôt, se dessine sur ses lèvres. Il pense que jamais, même animé de regards multiples et bienveillants, le souci de l'autre ne saura pénétrer l'épaisseur de l'intime. Jamais !...

Il se lève lentement, avec difficultés. Il doit rentrer.

Reporter ailleurs le spectacle obscène de ses déchirements. L'enfermer derrière les barreaux protecteurs de sa pensée. Pour replonger, une fois encore, dans les images persistantes d'un passé lancinant pas si lointain, et s'abriter dans la nébuleuse pénombre des habituels et naïfs artifices de l'apparence.

Retrouver, telle une parenthèse de calme et de quiétude, le réconfort probable du silence. Ce silence qu'il sait exprimer la crainte des mots trop destructeurs.

Et plus tard, sur la feuille blanche, griffonner quelques mots pour, ultime tentative, exorciser le désespoir ordinaire et poignant engendré par les brutalités banales de la vie. Des mots pour alléger l'insoutenable. Pour, désormais esclave d'un anéantissement programmé, noircir la page d'une écriture brûlante et humide comme des larmes.

Les oiseaux se sont respectueusement écartés, égaillés à son passage. Ils sont devenus étonnamment muets. Discrets. Et se comportent en témoins fascinés par l'absolu vulnérabilité de l'Homme...

 

P. MILIQUE

 

11/09/2013

LA PART MAUDITE

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LA PART MAUDITE

 

Sous le joug halluciné du monde

Existe l’intrigante certitude instaurée

D'une possibilité d'action sur les événements

Offrant à l'envi ce qui ne s'invente pas.

 

Il n'est pas envisageable de tergiverser

Avec d'éventuelles faiblesses de perception

Aux ramifications multiples et secrètes.

 

Ce qui est notable, c'est l'ultime part maudite

Contenue dans l'expérience finale de la dissolution,

Source active des plus grandes extravagances

Dans ce lieu conçu pour s'oublier ou se perdre,

Pour enfin redevenir... ce qu'on a toujours été!

 

P. MILIQUE

21/05/2013

LA VIE CONSENTIE

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LA VIE CONSENTIE

 

Hallucinante élasticité

De notre univers intime tourmenté,

Et impressionnante capacité

D'adaptation aux pires cauchemars.

 

Là se situe la composante essentielle

Du consentement naturel à la vie

Sans lequel nous serions confrontés

A la perte irrémédiable de nos illusions.

 

P.  MILIQUE

08/02/2013

POÉSIE RÔDEUSE

 

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POÉSIE RÔDEUSE

 

C'est un texte halluciné et cruellement

A l'indicible dureté, à l'impénétrable douleur,

Qui dit les mélancolies et les noirceurs de l'impulsion

Dans le constat sans détour de l'uniformité honnie

En dénonçant les violentes pressions destructrices d'êtres.

 

C'est aussi une écriture aux pulsions sensitives

Rare d'unicité par le degré d'exigence optimale

Exprimée dans la puissante émotion qu'il étreint

Au cœur de cette poésie blanche et rôdeuse.

 

Des instants de vie défilent et cultivent l'art d'un silence

Qui, malgré leur délicatesse à retranscrire les moments sombres

Figent subitement un regard perdu dans un ailleurs grave.

 

P. MILIQUE