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11/04/2017

ORPHELIN DE SA FILLE 1

au magma présent de l'écriture,

 

ORPHELIN DE SA FILLE
1

 

Cela date du temps de la permanente traversée houleuse de l'espace embrasé qu'était sa vie.

Il voulait alors ne rien oublier mais aussi ne pas se souvenir de tout.

Être juste vivant.

Être digne d'elle.

Seulement la mériter.

 

A l'aimer davantage que tout au monde, à l'aimer ainsi de brûlante passion, il n'a pas su sentir peser sur lui les dures lois de l'absolue nécessité, et encore moins les prémisses, tout aussi contraignants, d'une quelconque obligation.

Bien au contraire, durement forgé par l'inévitable âpreté des expériences qui jonchent et balisent le cours d'une existence, il a ambitionné d'offrir l'entièreté de son souffle, ample et généreux, ainsi que chacun de ses battements de cœur.

 

Pourtant, exister ne lui a ainsi pas permis d'être d'emblée.

Mais il lui a permis d'y songer.

Il s'est alors, avec application, progressivement inventé des éclats de soleil extraits de sa naturelle et munificente façon de donner.

 

Il n'eut alors de cesse d'être en admiration, fasciné presque par l'ampleur de ses capacités, par l'immensité de son intelligence aiguë et sa vigoureuse acuité intellectuelle.

Autant de nobles qualités qui, il avait clairement conscience de cela, mettaient à sa disposition de prioritaires accès à la culture.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

27/04/2016

CALAMITE DÉGRADANTE 1

au magma présent de l'écriture,

 

CALAMITE DÉGRADANTE

1



C'est un sinistre décor qui renforce l'oppressante et lugubre impression de bout du monde.

Cela date d'une époque révolue qui voulait que les mariages n'aient nul besoin d'amour.
De ce temps où les histoires, même les plus anciennes, les plus profondément ensevelies, finissaient toujours par refaire surface.

C'est une histoire de folie familiale, de destin écrit depuis toujours, de famille disloquée et de lâcheté collective.
Période fangeuse qui, aujourd'hui encore, hante l'esprit des plus anciens dans ce qu'elle remue de plus glauques et de plus dérangeants souvenirs.

Personne n'a jamais su oublier la violence des malheurs qui l'ont frappé.
De ce fait, lorsque la rumeur a pris naissance, nul ne s'éprouve suffisamment surpris pour entreprendre de la contester aussi peu soit-il.
D’ailleurs, contestable elle ne l'est pas.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE