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27/02/2017

L’INFRUCTUEUX DU REFOULE

Le-marginal.jpg

http://alain1945.rmc.fr/

 

Bonjour et bienvenue à tous les passionnés de peinture. Les œuvres qui seront publiées sur ce blog, ont été réalisées par le peintre ALAIN. C'est un artiste autodidacte qui peint selon ses ressentis du moment. De nombreux thèmes seront abordés grâce à ses tableaux. J'espère qu'ils vous feront voyager et vous émerveilleront.

C'est parti, le voyage dans "Le monde en peinture" peut commencer. 

 

L’INFRUCTUEUX DU REFOULE



Il n’aime rien moins qu’être l’odieux
Dont il se nourrit avec avidité,
Mêlant avec délectation violence et cynisme.

Il n’y a jamais rien de cohérent en lui...
Promiscuité rigide au vivre de soi-même
Qu’il pense valider dans le bien fondé de sa marginalité
Entrecoupée de crise de panique et de démence
Qui, au moment éprouvé de la haine,
Le pulvérise en une ultime poussée de folie,
Ce sentiment d’exacerbé dans l’infructueux du refoulé!

Il sait qu’il ne trouera jamais la carapace
De l’immonde malsain qu’il est devenu
Alors, il reprend le fil tenace de ses hantises,
Abdiquant toutes ses velléités aux bas-fonds,
Dans l’espoir soutenu d’un temps présent qui s’ensevelit
Sous la terre gelée d’une trajectoire qui doit suivre son cours.

P.MILIQUE

07/09/2016

S'ARRÊTER

au magma présent de l'écriture,

 

S'ARRÊTER

Arrêter de respirer
Et ne plus voir le monde
Autour de soi sombrer
Au creux d'une lassitude
Douce et réconfortante
Et sentir battre dans sa tête
Les tendances éreintées...

Arrêter de respirer
Et se faire croire qu'on va mourir
Pour mieux renaître par la suite.
Ne plus voir, ne plus entendre,
Ne plus parler, ne plus recevoir,
Et puis découvrir et toucher la vie.

Arrêter de respirer
Ne rien faire, ne rien exprimer
Durant cet imminent informulé,
Juste le temps que le corps nu
Se retrouve enseveli par la terre,
Juste le temps de prendre celui
De disparaître dans le néant,
Et de s'enfoncer plus encore
En ce lieu où sa haine le perdra...

P. MILIQUE

27/04/2016

CALAMITE DÉGRADANTE 1

au magma présent de l'écriture,

 

CALAMITE DÉGRADANTE

1



C'est un sinistre décor qui renforce l'oppressante et lugubre impression de bout du monde.

Cela date d'une époque révolue qui voulait que les mariages n'aient nul besoin d'amour.
De ce temps où les histoires, même les plus anciennes, les plus profondément ensevelies, finissaient toujours par refaire surface.

C'est une histoire de folie familiale, de destin écrit depuis toujours, de famille disloquée et de lâcheté collective.
Période fangeuse qui, aujourd'hui encore, hante l'esprit des plus anciens dans ce qu'elle remue de plus glauques et de plus dérangeants souvenirs.

Personne n'a jamais su oublier la violence des malheurs qui l'ont frappé.
De ce fait, lorsque la rumeur a pris naissance, nul ne s'éprouve suffisamment surpris pour entreprendre de la contester aussi peu soit-il.
D’ailleurs, contestable elle ne l'est pas.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

27/08/2013

LA BOÎTE A LETTRES: ANDRE SUARES, LE 21 novembre 1915

 

LA BOÎTE A LETTRES

  ANDRÉ SUARES,

LE

21 novembre 1915

26/08/2013

LA BOÎTE A LETTRES: VAN GOGH, 29 JANVIER 1890

 

LA BOÎTE A LETTRES

VAN GOGH, 29 JANVIER 1890

25/08/2013

LA BOÎTE A LETTRES: VERLAINE, LE 14 mars 1895

 

LA BOÎTE A LETTRES

VERLAINE

LE 14 mars 1895


Monsieur le Rédacteur,

 

On a tant dernièrement paraît-il, parlé de ma mort dans certains journaux, qu’il me sera peut-être permis de prendre pour un instant la parole, presque en qualité d’habitant de l’autre monde, dans une affaire sépulcrale par excellence.

Il s’agit de la sépulture de Villiers de l’Isle Adam. Une souscription ayant produit les fonds nécessaires, il a été décidé qu’un monument serait élevé sur la tombe du poète de qui les restes, enlevés du cimetière des Batignolles où ils reposent depuis sa mort seraient transportés au Père Lachaise ! Voilà qui me confond. Pourquoi le Père Lachaise, banale nécropole où M. Thiers se pavane en un temple d’ailleurs ridicule tandis que Musset, croirait-on, grelotte sous un saule dérisoire « Obtenu par prière » en place, pour le créateur d’Akédysséril et de L’Eve future, de ce petit, un peu sauvage cimetière hors murs, tout plein de vieux officiers, dont quelques-uns chevaliers de Saint Louis, dignes compagnons de repos du catholique et du royaliste... dans l’idéal que fut Villiers.

Et puis laissez-moi pour conclure exprimer un gros regret tout égoïste si vous voulez, mais je crois, par exception, égoïste bien. J’ai dans ce même cimetière des Batignolles mon tombeau de famille où dorment déjà mon père et ma mère : j’y ai ma place... avec une place encore par-dessus. Pour qui ? Sans doute le plus tard possible – pour un fils que j’ai.Il me serait donc douloureux de penser que mon cher ami de si longtemps, que mon grand Villiers qui me fut fidèle et doux en cette vie ne restât pas mon compagnon de l’au-delà. Et c’est pourquoi cette lettre qui est comme une protestation.

Si vous pouviez l’insérer dans un de vos prochains numéros, vous combleriez d’aise votre Paul Verlaine (16 rue St Victor).