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27/04/2016

CALAMITE DÉGRADANTE 1

au magma présent de l'écriture,

 

CALAMITE DÉGRADANTE

1



C'est un sinistre décor qui renforce l'oppressante et lugubre impression de bout du monde.

Cela date d'une époque révolue qui voulait que les mariages n'aient nul besoin d'amour.
De ce temps où les histoires, même les plus anciennes, les plus profondément ensevelies, finissaient toujours par refaire surface.

C'est une histoire de folie familiale, de destin écrit depuis toujours, de famille disloquée et de lâcheté collective.
Période fangeuse qui, aujourd'hui encore, hante l'esprit des plus anciens dans ce qu'elle remue de plus glauques et de plus dérangeants souvenirs.

Personne n'a jamais su oublier la violence des malheurs qui l'ont frappé.
De ce fait, lorsque la rumeur a pris naissance, nul ne s'éprouve suffisamment surpris pour entreprendre de la contester aussi peu soit-il.
D’ailleurs, contestable elle ne l'est pas.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

25/02/2015

AU SILLON DU SILENCE

au magma présent de l'écriture,

 

AU SILLON DU SILENCE

Entre ce qu'il s'imagine déposer sur la page
Et le résultat final, s'impose le déclencheur
De toutes une coulée de brûlures échevelées.

Certaines observations reviennent, récurrentes,
En gouttes d'atmosphères lourdes et oppressantes ,
Et provoque d'emblée importante dissension
Qui met tout en valeur dans l'entière acceptation
D'une violence entretenue par le spectre rémanent,
D'un regard acéré qui se porte là où ça fait mal,
La où ça n'est pas joli. Là où parfois ça trompe.

L'écrit alors est en état d'écoute et de recevoir
Qui glisse comme volupté sur fil de soie,
Sensible seulement au devenir d'une vie
Transperçant son refuge d'un sillon du silence.

P. MILIQUE

31/05/2013

AS-TU SU COMBIEN JE SAVAIS MAL T'AIMER ? 1

PERE MORT.jpeg

 

AS-TU SU COMBIEN JE SAVAIS MAL T'AIMER

1

 

A-ton vraiment la possibilité d'alléger l'intolérable ?

 

L'absence se cristallise à la disparition de ceux que l'on aime...

Celle de mon père ne fait qu'imposer son insoutenable présence.

 

Mouvements de révolte en son solfège intime

Contre la précarité d'une vie habillée d'éphémère,

Insignifiances amères de l'inutile quotidien,

Échanges intermittents et comme syncopés,

Analyse dérisoire, absence de conversations,

Contraintes oppressantes, impasse personnelle,

Accumulation désabusée de jours monotones,

Monstrueuse évidence, fatalité irrésistible,

Enlisement progressif dans les sables de l'éternel,

Tel a été pour lui le combat crépusculaire mené

Terminé, immarcescible, en ce soir de printemps.

(A SUIVRE...)


P.  MILIQUE

22/03/2013

JAILLISSEMENTS PROVOQUES

OR ET EBENE.jpeg

 

JAILLISSEMENTS PROVOQUES

 

C’est pour tenter d’échapper à un passé qui le poursuit

En donnant l’oppressante sensation de vivre dans l’ombre

De ce monde où tout se dresse, obstacle, refus,

De cet univers décadent où l’humanité est un souvenir,

Qu’il s’attache à effacer la poussière saupoudrant de lumière noire

Le drapé du repli temporel en cache au chevet de l’impossible.

 

Il veut, la conscience au repos,

Amorcer le beau d’une autre histoire,

S’appliquer à être toujours, à l’intérieur de ce voyage en vertige,

Cet enfant aux yeux de merveille ouverts

Sur l’incroyable régénérescence d’un temps

Qui réinvente d’inexistantes lumières.

 

Jusqu’aux jaillissements provoqués d’autres clartés envoûtantes,

Aux bandes minérales alternées d’or et d’ébène.

 

P. MILIQUE

21/01/2013

SE RENCONTRER ENCORE 10

RETROUVAILLES.jpeg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


SE RENCONTRER ENCORE

10

 

--«Laid oui, bien sûr que oui! Tellement vilain que ça ne peut , le plus souvent, que déboucher sur un condensé d'événement terriblement douloureux dont on ne se remet pas. Jamais. Parce que la stridence de leurs flèches trace au cœur un puissant sentiment de désespérance. A quel moment peuvent bien émerger la fissure, la fêlure, la rupture crois-tu? Moi, je n'en sais rien!

Je peux juste témoigner que d'un trop tardif constat: dès les premières sorties sans retours et les novateurs silences aussi oppressants qu'accusateurs, apparaissent les premières larmes fondatrices de sanglots de grande solitude.

De césures de temps en brisures d'instants les masques tombent, se désagrègent et nous projettent dans le gouffre sans fond de la souffrance amoureuse. Après cela, tout n'est plus qu'un orage en furie zébré d'éclairs rageurs soufflant en tempête dans la conscience défaite. C'est ce qui fait qu'il m'est devenu inutile d'évoquer ces heures fiévreuses de toute façon condamnées à se dissoudre dans un éternel autrefois. Dans ce qui a été qui ne sera plus. Une peur omniprésente, lestée d'angoisses, s'impose prisonnière de mes certitudes bafouées.

Dans ce cas, à quoi servirait-il de jeter d'improbables passerelles au-devant d'un futur inexistant? Je sais désormais ne plus jamais pouvoir m’accommoder d'indigentes solutions médianes. Mon présent est maintenant tout entier sous la séduisante attraction exercée par l'idée apaisante et libératrice proposée par un bien-fondé auto-destructeur.»

(A SUIVRE...)

 

04/06/2012

SUR LE FIL DE LA HAINE

equilibriste.jpg

 

 

SUR LE FIL DE LA HAINE

 

Le carnet de bord de cet homme assailli par le doute

Lui suggère sa possible erreur de trajectoire....

 

Enfermés dans le huis-clos oppressant et crucial

D'un équilibre hésitant sur le fil de la haine,

Des êtres se murent dans l'obscure solitude

Déchiquetés par la stridence d'une guerre fratricide.

 

Pauvres lambeaux de chair, de cœur et d'âme désertés

Dans la lente exploration qui confirme la folie des hommes,

Les voilà qui cherchent en vain au cosmique

Une autre et inutile issue possible à la mort.

 

P. MILIQUE

30/04/2012

AU SILLON DU SILENCE

SILENCE 1.jpeg

 

AU SILLON DU SILENCE

Entre ce qu'il imagine au départ déposer sur la page
Et le résultat final, s'impose le déclencheur
De toutes une coulée de brûlures échevelées.

Certaines observations reviennent, récurrentes,
En gouttes d'atmosphères lourdes et oppressantes ,
Et provoque cette importante dissension
Qui met tout en valeur dans l'entière acceptation
De cette violence entretenue par le cauchemar rémanent
D'un regard acéré qui se porte là où ça fait mal,
Où ça n'est pas joli. Là où parfois ça ment.

L'écriture alors est en état d'écoute et de recevoir
Qui glisse comme volupté sur fil de soie,
Sensible seulement au devenir d'une vie
Qui creuse son refuge au sillon du silence.

P.  MILIQUE